Le 11 Août 2021 par NESTOR

Bien vu Lolo, c'est effectivement les Bee Gees et non les Beatles dans le dernier paragraphe.
Je tacherai de corriger cela au retour des vacances

Le 11 Août 2021 par LOLO

Très bonne chronique NESTOR. Seul petit point : je ne pense pas que ce soient les Beatles qui n'ont pas eu beaucoup d'émules mais les Bee Gees, faute d'inattention je pense.
Je vais de ce pas écouter cet album.
Un grand bravo à toute l'équipe pour ce site merveilleux.

Le 10 Août 2021 par BAKER

Encore une fois j'étais persuadé d'avoir déjà écrit quelque chose sur ce disque.

Un de mes préférés, d'Oldfield et de la pop-rock music tout court.

J'adore sa voix, le son est bouillant, le solo de "No Dream" un summum absolu de la guitare électrique, l'album est court mais concentré, "commercial" mais très identitaire, et pour moi la face B est "Amarok II".

Le 10 Août 2021 par MAGNU

1er chef d’œuvre du groupe. En général, j'écoute Nothing's Shocking et Ritual De Lo Habitual à la suite, ils sont pour moi indissociables.

Le 10 Août 2021 par MAGNU

Sublimissime face B (je ne sais pas si c'était sorti en vinyle à l'époque) de Three Days à Classic Girl.

Le 10 Août 2021 par MAGNU

Sympatoche ! Mais est-ce qu'on demande à un album de Jane's Addiction d'être juste sympathoche quand on a sorti des Nothing's Shocking ou des Ritual De Lo Habitual ?

2.5 arrondi à 3 pour la qualité de l'enregistrement.

Le 10 Août 2021 par SGT JAKKU

Tout à fait d'accord avec mes collègues, ce Heaven's Open n'a rien de honteux. Sans être inoubliable, ce disque se laisse écouter avec plaisir. Je me demande même si ce n'est pas la longue pièce Music From The Balcony qui déçoit un peu au regard des prestigieux longs morceaux antérieurs bien qu'elle soit tout à fait correcte. En bref, une œuvre mineure de M.Oldfield mais recommandable.

Le 10 Août 2021 par EARVIN F

Connaissais que de nom. Je pensais que ça lorgnait sur Mahalia Jackson ou Aretha Franklin, mais ça frise sur le Blues et le Rock n Roll. Je vais me pencher sur des coffrets ou compilations.

Le 10 Août 2021 par EARVIN F

Le premier squeud des Groovies méritait une salve d'applaudissements. Il y a bien sur 2 titres faiblards mais c'est du bon Rock. Excellente chronique.

Le 10 Août 2021 par AXEL LABRIQUE

La critique, sévère, se justifie probablement si on remet ce disque dans un contexte et une époque que je n'ai pas connue. J'ai passé un bon moment en écoutant ce disque, et en retrouvant ce rock doux et chaleureux comme du velours qui a aussi largement contribué au succès de Fire & Water.

Le 09 Août 2021 par LE FéLON MASQUé

Je comprends la colère de ceux qui attendaient une œuvre solide. Il faut être réaliste, les mecs sont complètement cramés. J’en veux pour preuve le chant de Perry qui reste dans la retenue. Vous avez remarqué que Farrell ne se défoule plus sur scène ni en studio d’ailleurs. Notre chanteur utilise ce qui lui reste de cordes vocales en proposant des balades sympathiques. Dans la mémoire des fans, ils ont gravé deux disques dans le marbre pour l’éternité. Une œuvre mineure qui ne fait pas honneur aux anciens chefs-d’oeuvre.

Le 09 Août 2021 par AXEL LABRIQUE

La morale de cet album est la suivante: il est tellement difficile de caricaturer Pink Floyd que c'est Pink Floyd lui-même qui a préféré s'en charger.

Le 08 Août 2021 par X

Petit fait à corriger. Dans la chronique l'auteur parle de cet album comme celui qui clôture la période Hard rock de Gary Moore, en fait ça serait le suivant (After The War - en 89) à qui cet honneur devrait revenir car il est encore plus rock de celui-ci sans délaisser le côté celtique.

Le 08 Août 2021 par FRANçOIS

Connaissais pas... Y'avait des mots-clés pour que j'y jette une oreille ("trip-hop", "drum'n'bass", "Cocteau Twins")... Las, trop gentillet pour moi, pas vraiment de pic, d'accroche. Je ne serai pas contre des chroniques de disques de Goldie ou Roni Size pour alimenter la rubrique "jungle", ce genre si caractéristique et circonscrit dans une époque bien précise (seconde moitié des "nineties"), donc irrémédiablement "daté".

Le 08 Août 2021 par CLANSMAN57

Acheté en magasin."Ah tiens, parait que ce groupe est chouette, on va tester".
Ecouté sur le chemin du retour. "Mais qu'est-ce que c'est que cette merde?"
Jeté à la poubelle une fois arrivé à la maison. "Et n'en profite pas pour en ressortir hein!"

Je n'aime pas procéder de la sorte, mais à la première écoute, on sent très bien si ça va le faire ou non. Absolument rien ne m'avait plu, aucun élément que je recherche en musique n'était présent.
Je suis un peu rassuré par la note de Nestor:)

Mauvaise pioche, ils ont sûrement fait mieux.

Le 07 Août 2021 par DARK SCHNEIDER

Le morceau écrit pour Johnny c'est "J'ai tout donné", uniquement joué en 92 sur une poignée de concerts dont un bercy immortalisé en vidéo. Un morceau Hard Rock (sans doute trop ce qui explique sa très courte durée de vie) dans lequel on reconnaît tout de suite les tics d'écriture de Bernie. Quant à cet album, il faudrait que je le réécoute (et là je peux pas je suis en vacances), de mémoire c'est de loin son album le plus ambitieux artistiquement mais je n'avais guère accroché. Le seul album solo de Bernie que j'écoute et apprécie c'est le premier, qui s'inscrivait pas mal dans la continuité stylistique du TRUST de "Rock'n'Roll".

Le 06 Août 2021 par THIERRY RAOULT

@Dark Schneider : Je ne savais pas que Bernie était fan de Johnny et que ses critiques portaient sur les prises de position du patron. Je ne savais pas non plus que Bernie avait écrit pour Johnny. D'ailleurs, c'est quel titre?
Et toi, ton avis sur l'album?

Le 06 Août 2021 par NONO

Merci @ Richard ! Effectivement je m'aperçois que j'ai mis à peu près exactement le même com' deux fois de suite, à quelques mois ou années d'intervalles, sans le savoir ... Cela prouve une chose : la solidité de mes avis sur certains titres / albums ! lol

Le 06 Août 2021 par FEELGOOD

Album découvert par le plus grand des hasards dans les bacs d'un baba cool qui faisait le marché de ma petite ville. C'était au printemps 84 et dégoter ce vinyle tombait à pic. J'avais découvert Alice Cooper l'année d'avant et ne possédais encore que peu de ses disques (le Greatest Hits, School's Out, Special Forces et The A.C. Show). Je savais déjà que le Coop' était un artiste très versatile (quel rapport entre School's Out et Special Forces ?) et, d'autre part, l'écoute du controversé Live m'avait donné une très grosse envie d'écouter ses albums controversés de la seconde moitié des seventies (la fameuse période « mélasse  sirupeuse »). En examinant fébrilement la pochette de Goes To Hell, je vis que pas moins de trois morceaux figurant sur le Live étaient tirés de cette cuvée (!!!) 76, à savoir « Go To Hell », « I Never Cry » et « Wish You Were Here » !!! Ta ta tan ! (comme le chantait l'ami Renaud), il n'en fallait pas plus pour que je ne me déleste d'une trentaine de francs pour acquérir ce chef-d’œuvre.
La pochette, réalisée à partir d'une photo figurant à l'intérieur de l'album Billion Dollar Babies, recadrée et hâtivement retouchée en vert, était pour le moins usée, vaguement délavée, ce qui ne faisait qu'ajouter au charme de la chose. Ce disque avait l'apparence d'une précieuse relique rescapée d'une époque révolue (pour moi, 1976, c'était carrément la Préhistoire). Le plus extraordinaire, croyez-moi ou pas, c'est que le verso portait encore les traces d'un tampon indiquant les coordonnées d'un disquaire de Vauvert (et son fameux diable Vauvert !). Vu le thème de l'album, c'est assez énorme.
On retrouve sur Goes To Hell les redoutables Wagner et Hunter, ainsi que John « Wah-wah » Tropea aux guitares. Bob Ezrin est toujours à la production.
Goes To Hell est à nouveau un album conceptuel : Alice Cooper est voué aux flammes éternelles de l'Enfer pour avoir accumulé les mauvaises actions !
C'est le propos de « Go To Hell », premier (et excellent) titre. On remarque un travail impressionnant sur le chant (voix déformée d'Alice qui interprète plusieurs personnages, mention spéciale à la voix de petite vieille de «You'd gift wrap a leper and mail him to your aunt Jane ».) L'ensemble est très varié. On passe de « Go To Hell » à « You Gotta Dance », astucieuse parodie de variété disco. Les puristes détesteront ce disque, reposant essentiellement sur le second degré. Plus qu'un disque de rock, c'est avant tout  la bande-son d'un show délirant qui ne verra hélas jamais le jour. D'autre part, si sur l'album précédent, les ballades et autres morceaux d'ambiance étaient au diapason des rocks, c'est ici le contraire qui se produit. Les rares rocks sont très arrangés (présence de chœurs, percussions et de guitare wah-wah). De plus, ils sont peu nombreux. « Guilty » demeure l'un des rares titres spontanés du disque, le seul à nous renvoyer à l'époque du Alice Cooper Band, ne serait-ce qu'au niveau du chant provocateur d'Alice. « Go To Hell », le morceau d'ouverture, relève indéniablement du hard rock, mais il s'agit d'un hard surproduit. Quant à « Wish You Were Here », clin d'œil évident aux B.O. de blaxploitation, en particulier au « Shaft » d'Isaac Hayes, il s'agit sans conteste de l'un des sommets du disque. Très arrangé et encore une fois très produit (percussions, guitares wah-wah), ce titre impressionne.
                          Le reste de l'album, essentiellement constitué de morceaux au tempo moyen et de ballades, permet à Bob Ezrin de donner libre cours à sa mégalomanie. Les nombreux musiciens de studio (The Hollywood Vampires) contribuent aussi au professionnalisme général. La voix d'Alice est souvent en retrait, le chanteur n'a pas sa pétulance et sa gouaille habituelles : l'heure est à la sophistication plutôt qu'à l'urgence. «  I'm The Coolest », composition inhabituellement lente, nous présente une facette inédite de l'artiste. Sur l'entraînant « Give The Kid A Break », Alice se met en scène en train de marchander avec le Malin, en interprétant les deux rôles. « Didn't We Meet » est une fausse ballade, caractérisée par un habile crescendo et un remarquable break instrumental. Relevons aussi la présence de deux magnifiques ballades : la très orchestrale « Wake Me Gently » et la dépouillée et autobiographique « I Never Cry », poignante confession d'un alcoolique qui deviendra le tube de l'album.
Goes To Hell s'achève sur deux compositions un peu kitsch donnant dans une sorte de « variété symphonique ». « I'm Always Chasing Rainbows », reprise d'une chanson de 1918 (!), est avant tout prétexte à la mise en avant de chœurs grandiloquents. « Goin'Home », enchaînée à la précédente fait office de « finale ». Comme l'indique le titre, Alice a recouvert sa liberté et rentre chez lui retrouver sa maison et son linge sale. C'est l'occasion pour Bob Ezrin de s'en donner à cœur joie et l'album s'achève dans la grande tradition de l'opéra rock sur des orchestrations symphoniques.
Dernier disque d'or du Coop' avant un bail, Alice Cooper Goes To Hell est un pur produit des années 70, ce qui lui confère un charme suranné unique, mais le faisait déjà sonner « daté » en 1984. Album culte pour les fans, il n'est pas forcément conseillé aux néophytes ou aux métalleux purs et durs.

Le 06 Août 2021 par DARK SCHNEIDER

@Thierry Raoult : Bernie était un fan de Johnny. Ses critiques portaient plus sur ses positions politiques mais il respectait beaucoup l'artiste, notamment à cette époque. Il a d'ailleurs ensuite écrit un morceau pour Johnny, et son 3ème album, le médiocre "Étreinte Dangereuse", est quasi du sous-Johnny.