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JUDAS PRIEST
PAINKILLER


Le 24 Juillet 2019 par FRED


… je regrette le groove de Dave Holland sur Point of Entry. La double grosse caisse à outrance, ça ne me plaît guère (sauf Philty Taylor, qui avait son propre feeling, bien supérieur à M. Dee, même si techniquement en-deçà... mais la technique ne fait pas tout, cqfd… )





JUDAS PRIEST
PAINKILLER


Le 24 Juillet 2019 par FRED


Content de lire que je ne suis pas le seul à ne pas aimer ce disque par rapport aux précédents. L'analyse de Le Moungepedoun est totalement juste.





Mylene FARMER
ON EST TOUS DES IMBECILES


Le 24 Juillet 2019 par NONO


Tiens... personne d'autre pour un commentaire ?
Bon.. hé ben j'en remets un, donc ! ;-)
En réécoutant ce titre je voulais juste souligner une chose qui me saute aux yeux (enfin... aux oreilles) : c'est ce paradoxe entre une mélodie réellement magnifique, toute en pastels et en nuances, mais comme "prisonnière" d'arrangements franchement bidouillés et qui gâchent un peu l'ensemble, malheureusement.
Mais c'était le milieu des années 80 et c'était ainsi, que voulez-vous...
J'augmente un peu ma note précédente, rien que pour cette belle mélodie. Je passe à 3/5.
Donc Mylène, si tu lis ces lignes (ce qui est même probable... sait-on jamais ?), sois donc rassurée !





CHIC
IT'S ABOUT TIME


Le 23 Juillet 2019 par LEO


Du même avis que FRANçOIS concernant pas mal de groupes qui prolongent par intérêt financier leurs carrières sur plusieurs décennies mais qui artistiquement n'ont plus grand chose, voire plus rien d'intéressant à proposer, et CHIC fait hélas partie du lot.
Quoiqu'il en soit, la formation n'existe plus que virtuellement depuis le décès du bassiste Bernard Edwards en 1996 (celui de l'ex-membre Tony Thompson a suivi en 2003). car CHIC, c'était au minimum ses deux têtes pensantes (et celà avait fonctionné un temps sur Chic-ism) mais désormais il ne reste plus que Nile Rodgers qui (aussi doué soit-il) à lui seul ne peut constituer un groupe et ressusciter l'esprit et la magie du tandem, d'ou un habile stratagème commercial qui consiste en l'appellation CHIC featuring Nile Rodgers ou Nile Rodgers & CHIC (suivant les publications).
Cela avait pu faire illusion sur le sympathique "I'll Be There" publié en single en 2015. et pour cause, on retrouvait les membres du CHIC de la grande époque sur ce titre inédit enregistré en partie en 79/80 et remanié à la sauce actuelle mais ce n'est à présent plus le cas avec l'album It's About Time qui est vraiment très pauvre autant sur le plan musical que vocal avec tous ces soit-disant artistes invités et leurs voix auto-tunées qui sont une abomination.
Le seul moment agréable est "State Of Mine" (It's About Time) qui peut presque passer pour un instrumental mais où il y a tout de même un vocoder assez discret et dans lequel Nile Rodgers nous démontre une fois de plus tout son talent de guitariste, mais c'est bien tout.
Le reste comme le décrit bien DERWIJES, n'est que du mauvais electro-pop-RnB contemporain mais en aucun cas du CHIC !
Et sérieusement, qui aurait envie de se farcir une nouvelle mouture de "I Want Your Love" chantée par Lady Gaga quand la merveilleuse version d'origine vieille de 40 ans défonce tout sur son passage ?
En s'obstinant à vouloir maintenir en vie un groupe qui n'existe plus que par le nom, Nile Rodgers ne fait que ternir l'image de CHIC. cela n'enlève rien à la valeur du travail accompli par le passé et la sincérité du musicien, mais il ne sert à rien de jouer la carte de la nostalgie par crainte de refermer une page de son histoire musicale.





JUDAS PRIEST
PAINKILLER


Le 23 Juillet 2019 par LE MOUNGEPEDOUN


Décu à l'époque de la sortie de ce disque que je trouve un peu trop speed à mon goût. Judas avait atteint les sommets via Screaming et Defenders avant de s'américaniser par la suite. Ici en 1990 Slayer et Metallica dominaient la scène du métal énervé. Judas a voulu par conséquent donner un coup d'accélérateur aux dépens du feeling et de la mélodie. Hélas ! Le titre éponyme de cet album en est le parfait exemple.





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 23 Juillet 2019 par FRED

@ Clansman57.
Pour info, j'ai tenu 22 minutes et quelques secondes.
Je continuerai plus tard, je manque un peu de temps.
En fait, j'ai plutôt apprécié ce que j'ai entendu, mais il ne s'agit que d'une première écoute.





PRIMAL SCREAM
SCREAMADELICA


Le 23 Juillet 2019 par FRANçOIS


J'adore ce disque, qu'aurait sans doute aimer faire New Order (le mélange pop-rock / dance) sans jamais y parvenir. Néanmoins, je dois bien admettre qu'il a un peu vieilli, c'est le risque quand on sort un truc très moderne. Et ces cuivres synthétiques, mon Dieu, au secours !





JUDAS PRIEST
PAINKILLER


Le 23 Juillet 2019 par VALR


N'étant pas particulièrement fan de Metal, mon avis sur cet album n'est peut-être pas le plus pertinent. Je suis plutôt sensible au hard rock (le DEEP PURPLE des années '70 étant mon groupe favori), et plus récemment, je me retrouve également dans le prog rock "classique" (GENESIS, YES, E.L.P., ...).

Cependant, comme j'écoute tout de même volontiers le BLACK SABBATH de 1970-1982, le IRON MAIDEN de 1980-1992 et... le JUDAS PRIEST de 1977-1984 (je n'ai pas encore écouté les deux premiers, ni "Turbo" et "Ram It Down"), je suppose que je ne suis pas complètement hermétique au Metal, du moins au Metal classique "gentillet" dirons-nous. Et donc, mon avis n'est peut-être pas inintéressant pour certains lecteurs.

De toute façon, vu les notes dithyrambiques sur cet album jusqu'à présent, un peu de contraste ne fera pas de mal.

Tout d'abord, je tiens à préciser que je mets 1/5 dans le sens suggéré par FP, à savoir que l'album est décevant en ce qui me concerne. En aucun cas je ne veux troller et sous-entendre que cet album est merdique ou autre.

Tout simplement, l'écoute de "Painkiller" a été pour moi une rude épreuve. Le contraste de violence par rapport aux albums de la période précédemment citée est beaucoup trop important. Pour moi, le groupe perd ici toutes les nuances qu'il était capable de produire. La double pédale y est pour beaucoup, ça rend vite tout très stéréotypé je trouve. Le chant est aussi forcé quasiment tout du long, et m'apparaît nettement moins agréable que sur les albums précédents. Certes, la deuxième moitié de l'album ne me rebute pas autant que la première, mais le mal est tel au bout de la 5ème piste que je n'arrive plus à avoir un avis mesuré par la suite. Au final, je ne retiens quasi rien, sinon une bouillie sonore où toute musicalité passe au second plan derrière la violence et la brutalité.

J'imagine que la conclusion est peut-être simplement que je n'apprécie pas le thrash et le speed Metal.

Pour finir, je voulais juste dire que, si par un malheureux hasard, vous auriez comme moi les oreilles un peu trop sensibles pour la puissance de "Painkiller" (mais que vous auriez tout de même un petit faible pour une musique un tant soit peu costaude) et que vous auriez fait une croix sur JUDAS PRIEST uniquement à cause de cet album, laissez quand même une chance aux albums précédents, car le propos y est relativement différent.





CHIC
CHIC-ISM


Le 23 Juillet 2019 par LEO


Personne ne s'attendait à un retour de CHIC en 1992 après le flop de Believer neuf ans auparavant, et pas grand monde n'a entendu parler de Chic-ism à sa sortie du fait de sa relative confidentialité, mis à part un p'tit clip pour "Chic Mystique" qui fut diffusé de temps à autre, ainsi qu'un autre pour "Your Love" (que je n'ai jamais vu à l'époque mais que j'ai visionné il y a quelques années sur YouTube).
Enfin, le comeback de CHIC c'est une façon de parler, car CHIC en ce début des 90's est bien amputé d'une grosse partie de ses membres clés puisque ne subsistent plus que ses deux fondateurs, Bernard Edwards et Nile Rodgers, ce qui est la moindre des choses, mais cela ne fait pas tout.
On retrouve bien Michelle Cobbs et Fonzi Thornton noyés parmi la pléthore de choristes et le chef d'orchestre Gene Orloff refait une apparition mais pour le reste, l'équipe est complètement changée. de fait, ça chamboule pas mal de choses sur le plan musical car il manque l'assise rythmique et le groove unique de Tony Thompson là où maintenant il faut deux batteurs (Sterling Campbell et Sonny Emory) et quelques pistes de boîte à rythmes qui rendent le tout plus rigide (c'était déjà le cas sur Believer), de plus les chanteuses Alfa Anderson et Luci Martin avaient un style qui leur était propre alors que Sylver Logan Sharp & Co., bien que talentueuses, ont un chant bien plus passe-partout. idem avec l'absence des claviéristes Rob Sabino, Raymond Jones et Andy Schwartz qui offraient plus d'originalité et de chaleur par rapport aux sons plus contemporains mais aussi plus communs du nouveau venu (Richard Hilton).
En dépit de mes quelques réticences et griefs, ce huitème album de CHIC relève le niveau par rapport au médiocre Believer et se tient très bien face au moyen Tongue In Chic car il contient son lot de bons moments mais malgré tout, on atteint jamais les sommets de la période 77 à 81.
"Chic Mystique" est une superbe entrée en matière avec le retour de la section de cordes qui réintroduit en partie le son classique que CHIC avait à l'origine à la fin des 70's et qui en faisait sa marque de fabrique (avec un son plus moderne dans le cas présent). je n'accroche pas spécialement à l'aspect house-music de certains passages, cependant la compo tient la route et parle pour elle. en revanche, sa reprise en toute fin d'album est tout à fait superflue.
"Your Love" qui est directement enchaîné à sa suite est assez similaire rythmiquement et son riff de guitare est très proche de celui du morceau précédent. tout cela fait un peu doublon, d'autant que cette compo est bien moins intéressante. passable, sans plus.
"Jusagroove" (qui porte bien son nom) est par contre excellent avec la basse bien funky de Bernard Edwards qui pulse et la section de cuivres qui envoie la sauce. un très bon moment qui m'évoque presque Graham Central Station.
"Something You Can Feel" m'ennuie autant pour sa musique peu remarquable que pour son chant rappé (désolé, c'est pas du tout mon truc !). je zappe direct.
"One And Only One" est une jolie ballade assez typique de CHIC, mais personnellement il me manque le chant suave et chaud d'Alfa Anderson qui apportait plus d'émotions ainsi que les discrètes mais indispensables parties de piano acoustique et de Fender Rhodes que l'on retrouvait généralement en pareil cas dans la formation. sympathique mais un peu tiède en ce qui me concerne et pour moi ça ne vaudra jamais les inoubliables "At Last I Am Free", "Will You Cry (When You Hear This Song)" ou "I Loved You More".
J'aurais bien vu "Doin' That Thing To Me" sur un album de Sister Sledge ou même du Rose Royce des années 80. le morceau n'est pas renversant mais il reste agréable. très correct.
Le peu palpitant "Chicism" veut nous refaire le coup du périmé "Chic (Everybody Say)" qui lui-même voulait nous refaire le coup du brillant "Chic Cheer". évidemment, au bout d'un moment la recette est usée jusqu'à la corde et la chose beaucoup moins drôle ! un coup pour rien.
"In It To Win It" est franchement pas mal et balance bien. les vocaux sont bien sentis et les divers instruments s'imbriquent bien les uns aux autres. cool !
"My Love's For Real" ne me branche pas spécialement avec son côté RnB contemporain.
"Take My Love" est l'autre ballade de l'album et celle-ci est de facture encore plus classique que "One And Only One", mais curieusement elle ne me parle pas vraiment alors qu'elle contient tous les ingrédients du CHIC sound, mais les 'take my love' récurrents m'agacent passablement.
Le mid-tempo "High", sans être exceptionnel est plutôt pas mal mais “M.M.F.T.C.F.” (Make My Funk The Chic Funk) est lui, assez quelconque et répétitif malgré l'empreinte CHIC typique donnée par les violons et le riff funky de Nile Rodgers.
Au final, cela donne un album honnête et plutôt agréable dans l'ensemble mais aussi beaucoup trop long de par sa durée de 62 minutes et son nombre de titres conséquent (13, dont une reprise inutile).
Je lui attribuerais la note de 3,5/5.





Ricky NELSON
RICKY


Le 22 Juillet 2019 par DANIEL DAVID


Teenage Idol est en fait Teenage Doll!! le simple paraitra en 62!
Merci


Par Forces Parallèles

Si c'est le cas, alors je suis la reine d'Angleterre !




Paul MCCARTNEY
BAND ON THE RUN (WINGS)


Le 22 Juillet 2019 par LE MERLE MOQUEUR


Un prolongement beatlesien réussi... tout comme RAM d#ailleurs.





DEPECHE MODE
VIOLATOR


Le 22 Juillet 2019 par BORIS LE BORGNE


Je rejoins le concert d'éloges : dans son genre, ce disque est une vraie réussite. Sobre, élégant, sombre et percutant à la fois. Parfaite synthèse entre dark-ebm et techno-pop à saveur romantique.

Et puis enfin il y a "Clean" - le plus beau titre de DM, peut-être...





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 21 Juillet 2019 par CLANSMAN57

@Fred:
Exact pour Beethoven, j'y pense souvent.
Essaie voir "Lulu" sur Youtube lorsque tu auras un peu de temps et dis-moi ce que tu en penses.
Dis-moi combien de temps tu as réussi à tenir.
C'est un chemin de croix pour moi.









PINK FLOYD
UMMAGUMMA


Le 21 Juillet 2019 par VIV


La partie live est absolument géniale, bien qu'avec un son très "marqué par le temps" et manquant un peu de définition. Mais ça reste très plaisant à écouter en tout cas et ce disque retransmet bien une idée de ce qu'était le Floyd en concert à l'époque, dans son jus.
Cette version de "careful.." est terrible, j'en ai des frissons chaque fois que vient la montée avant le cri.
Je trouve le "Set the Controls.." particulièrement réussi aussi avec une belle montée en puissance tout du long.
Nick Mason en fait actuellement une super reprise avec son groupe "Saucerful of Secrets" dans le même esprit que cette version d'"Ummagumma", avec de longues plages d'improvisations instrumentales, très plaisant à voir si vous avez l'occasion... ou envie de vous perdre sur YouTube... J'étais encore bien au chaud dans les années 60 / 70's et n'ayant pu connaître cette époque et ces concerts... 50 ans plus tard, ça fait très plaisir de voir Nick Mason s'éclater sur scène à son age avec ses copains et de nous faire profiter de ces morceaux en live en 2019 avec le light show psychédélique qui colle merveilleusement bien avec !





The Alan PARSONS PROJECT
VULTURE CULTURE


Le 21 Juillet 2019 par VIV


Ayant été bercé avec cet album, j'ai chacune des mélodies de ces pop songs dans un petit coin de ma mémoire.
J'ai découvert le reste de la discographie sur le tard en prenant des claques, notamment avec i robot.
Cet album est à part, et sonne marqué par le temps. On est bien en 1985 au milieu des synthés et reverbs généreuses dans les studios. De la pop tantot de qualité, tantôt kitchounette, mais toujours pleine de mélodies et de chouettes arrangements vocaux, façon pop 80 de supermarché, oserais-je dire.
Ce "vulture culture" n'est donc pas un chef d'oeuvre qui traverse les décennies certes, mais pas à bouder pour autant. C'est un peu le "yen a un peu plus, je vous le mets quand même ?" Ou encore la 2e paire de lunettes pour 1€ de plus.
Ça vaut bien 2 étoiles, arrondies à trois pour le côté nostalgique et les heures d'écoutes en cassette sur la chaîne en alu de l'époque.





Johnny CLEGG
THIRD WORLD CHILD


Le 21 Juillet 2019 par RICHARD

La musique pour moi, ce sont aussi des instantanés, des souvenirs.
Le Zoulou blanc, c'est un superbe concert à Caen il y a bien longtemps dans le cadre d'un festival lié à la Paix. C'est un Clegg rieur, malicieux, de beaux hits et les souvenirs de collégien où tout le monde essayait de faire en vain le fameux mouvement jambe au dessus de la tête. Puis, il demeure le message, pas manichéen. L'essentiel.





CHIC
IT'S ABOUT TIME


Le 21 Juillet 2019 par FRANçOIS


Je ne comprends pas les carrières à rallonge (Rolling Stones, Iron Maiden, Madonna, U2, Depeche Mode, Mylène Farmer...). Cela relève de l'acharnement thérapeutique.





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 21 Juillet 2019 par FRED

@Clansman57.
Beethoven était totalement sourd à la fin de sa carrière. Il ne pouvait même plus entendre ce qu'il composait.
Et Lulu n'était pas sorti à l'époque : mieux vaut être sourd que d'entendre ça ?





CHIC
BELIEVER


Le 21 Juillet 2019 par LEO


Si Tongue In Chic m'avait assez déçu, que dire de Believer sinon qu'en l'entendant chez un ami qui venait de l'acquérir à sa sortie, je n'ai même pas pris la peine d'acheter le 33t à l'époque tant sa préécoute m'a refroidi direct ! Ce n'est que plusieurs années après sa parution que je l'ai eu en CD pour compléter la collection, mais certainement pas par amour de la chose !
À vrai dire, après tant d'années sans en avoir écouté une note, je ne me rappelais plus une seule compo tellement j'avais vite chassé ce mauvais souvenir au fond de ma mémoire et l'épreuve fut sans doute moins pénible qu'initialement. Cependant, je ne me souviens pas d'avoir été emballé pour autant en redécouvrant la chose sur le tard.
Ce septième album de CHIC est en effet très médiocre. les huit morceaux qui composent ce disque sont tous ultra-simplistes dans leur construction hyper répétitive et dans leur manque d'audace mélodique. Tout est interchangeable, il n'y a aucune accroche. C'est plat et fade. bref, plus aucun rapport avec le CHIC brillant de 1977 à 81.
En plus d'être en panne d'inspiration créative, Nile Rodgers et Bernard Edwards ont commis une grosse faute de goût en remplaçant la batterie par la boîte à rythmes sur la plupart des titres. Quelle idée saugrenue quand on a la chance d'avoir ce batteur formidable qu'était Tony Thompson ! Et même lorsque la batterie et la boîte à rythmes jouent à l'unisson, cela donne un rendu fort rigide, mécanique et sans âme. Bref, à l'opposé d'un jeu funky qui groove.
Comme si cela n'était pas suffisant, la quatre cordes de Bernard Edwards est totalement absente du morceau "Show Me Your Light" et, à la place, les deux producteurs n'ont rien trouvé de mieux que de la remplacer par une vulgaire ligne de basse monolithique jouée au synthé. Une hérésie !
Concernant les arrangements, là c'est clair, les cordes et les cuivres ont définitivement disparu et désormais les synthétiseurs sont rois. Quoique le piano acoustique prend heureusement le relais sur la ballade "Take A Closer Look", mais c'est bien le seul moment où l'on retrouve le CHIC d'antan.
Bien sûr, j'imagine que Rodgers & Edwards souhaitaient reconquérir le public en collant au son des mid-eighties comme l'ont fait leurs contemporains d'Earth, Wind & Fire, Rose Royce, The Whispers et tant d'autres, mais c'était aussi le piège à éviter afin de préserver leur identité, qu'ils ont totalement perdue en se fondant dans le paysage musical de cette période. C'est également la chose que je reprocherai aux artistes mentionnés plus avant. Je n'aime pas ce jeu et ces sonorités robotiques dans le funk tout comme dans la pop. Ce genre minimaliste et électro convient bien mieux à la new wave et à ses dérivés.
Au final, quels sont les morceaux à sauver de ce naufrage ? Il n'y a que huit pistes mais il m'est tout de même ardu de répondre vu la similitude et la pauvreté de l'ensemble.
Paradoxalement, je dirai que le morceau-titre "Believer" ne s'en sort pas si mal que ça malgré son côté mécanique très prononcé, mais il est rehaussé par un chant plutôt convainquant, une partie de basse bien véloce et une guitare funky plutôt sympa.
En revanche "You Are Beautiful" m'est pénible avec son vocoder débile et sa partie de guitare bien trop proche du morceau précédent.
"Take A Closer Look" mentionné plus avant est sans nul doute le titre que je préfère, autant pour l'aspect plus traditionnel de la compo que par ses sonorités plus naturelles et son arrangement plus classique et proche des ballades habituelles de CHIC.
Le fadasse "Give Me The Lovin'" avec son refrain répétitif sans imagination m'ennuie et seuls les couplets s'en tirent un peu mieux mais c'est trop peu.
Le vocoder superflu refait surface sur l'épuisant "Show Me Your Light" qui tourne à vide sur près de quatre minutes. Comme il ne savait pas comment terminer le morceau, Nile Rodgers a casé un solo de guitare inutile de quelques secondes sur le fondu musical de fin !
La ritournelle nunuche de "You Got Some Love For Me" n'a aucun intérêt. Poubelle direct.
Le refrain de "In Love With Music" est aussi couillon que celui du morceau précédent. Le couplet rattrape à peine ce moment d'égarement mais pas au point de sauver la compo du marasme.
Et pour finir au fond du trou, CHIC nous propose le risible "Party Everybody", un condensé de tout ce que je déteste de cette époque, du hip-hop et du scratching !!! Manque plus qu'un clip infâme avec du breakdance pour illustrer le tout ! Le fait que ce soit CHIC qui ait commis cette abomination n'est pas une excuse en soi. Rester dans le coup et s'inspirer des tendances du moment pour créer un truc original, c'est une chose mais faire du racolage pour être à la page, c'est juste pathétique.
Voilà, c'est donc là-dessus que se referme le tout dernier album de CHIC dans sa configuration d'origine (ou presque). L'excellent batteur Tony Thompson présent depuis le départ ne fera hélas plus partie de l'aventure lors du comeback en 92 avec Chic-ism. Terminée la longue association avec les chanteuses Alfa Anderson et Luci Martin qui ont tant fait pour l'identité sonore et visuelle de la Chic Organization.
Idem avec les fidèles Andy Schwartz, Raymond Jones et Rob Sabino aux claviers (ce dernier encore à son poste sur Believer).
Certes, on retrouvera bien certains des habitués de la Chic Organization comme les choristes Michelle Cobbs et Fonzi Thornton ou bien le chef d'orchestre Gene Orloff pour les cordes, mais le plus gros de la troupe ne sera plus là.
À vrai dire, même les albums en solo que Bernard Edwards (Glad To Be Here) et Nile Rodgers (Adventures In The Land Of The Good Groove) ont sorti en cette année 83, ne sont guère plus passionnants que cet album de CHIC car ils naviguent eux aussi en partie en terre electro-funk et n'ont rien d'original parmi la pléthore des productions de ce style parues à la même époque.
Ah! et pour finir, une anecdote : on peut entendre un formidable morceau inédit sur le coffret 4CD paru en 2010 intitulé Nile Rodgers Presents The Chic Organization Boxset Vol. 1 / "Savoir Faire". D'après les notes de pochette, "Just Call Me" serait en effet un titre issu des sessions d'enregistrement de Believer (même si je pense qu'il a dû y avoir quelques retouches ultérieures car le rendu est un peu plus contemporain à l'arrivée). C'est le seul titre du groupe de cette période sur lequel on peut encore entendre les Chic strings et où on retrouve la touche CHIC comme à la grande époque. La compo possède une réelle accroche mélodique grâce au chant impérial d'Alfa Anderson et Luci Martin et tous les musiciens sont en parfaite symbiose. Ironie du sort, ces messieurs ont laissé de côté leur meilleure compo pour cette année 83 !!! Ca prouve à quel point Rodgers & Edwards frisaient alors le burn out.
Un p'tit 2/5 en étant généreux, et aussi parce que CHIC (ou ce qu'il en reste) fera bien pire avec son tout dernier album !





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 20 Juillet 2019 par CLANSMAN57

C'est impossible pour moi d'écouter ce disque plus de 20 minutes...
J'ai dû tenter l'expérience 3 fois, je sature toujours au bout de 20 minutes, c'est toujours le même timing.
Une seconde de plus et je meurs...
L'effort que je dois fournir est surhumain.
C'est le seul disque que je n'ai jamais réussi à écouter intégralement.
J'peux rien en dire, ou si peu, et j'peux même pas le noter.

Au fond, c'est peut-être pas si grave hein?
Mais très sérieusement, je suis en totale admiration devant les auditeurs qui peuvent se le farcir entièrement.
Il faut avoir un mental de fer pour écouter cet album ou être sourd.
Sourd, je le suis presque à moitié depuis ma naissance (m'enfin, je préfère le terme malentendant... c'est pas si grave, on s'habitue à tout, même aux moqueries... mais avec mes petits 53%, je trouve que je m'en sors pas si mal en terme d'analyses... par ailleurs, avec mes instruments, du moins au temps ou je jouais encore, étant autodidacte, je dois confesser que c'était jouissif de voir certains sourires bêtes qui s'effaçaient ensuite pour laisser place à l'incompréhension totale. L'être considéré comme plus "faible" à leurs yeux - car l'Homme aime avoir en face de lui un être plus "faible" pour se rassurer quant à sa propre soi disant"supériorité" - devient énigmatique... je préfère prendre ce handicap comme un rapide et efficace détecteur de débiles, lol! T'as un défaut de fabrication? Fais-en une force, t'as le droit de respirer et de vivre sereinement aussi! Bref, il y a toujours pire, osef, à chacun ses soucis. Mais ne te gêne pas pour botter les culs qui le méritent, si ça s'avère nécessaire, on ne vit qu'une seule fois! Regarde toujours les gens dans les yeux et balance leur ce que tu penses vraiment. Que ce soit verbalement, avec un instrument, ou autrement, montre-leur!) et ce qui me reste, c'est encore trop pour passer entre mes esgourdes...

20 minutes cauchemardesques.








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