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NTM
AUTHENTIK


Le 21 Mars 2015 par LONG JOHN SILVER


Du coup, j'ai presqu' envie de défendre celui-là nonobstant les remarques et autres critiques justifiées des précédents contributeurs. Je l'ai pas mal écouté à l'époque et même après. Au fond il est très "rock'n'roll" ce disque, Joey Starr admettant plus tard qu'il ne lui déplaisait pas d'écouter Iron Maiden ou AC/DC mais sans s'en vanter au moment des faits. Fait de bric et de broc, révolté et urgent "Suprème" NTM a jeté un beau pavé dans la mare. NTM a évolué après et a su s'arrêter à temps.





FURAX
TESTA NERA


Le 21 Mars 2015 par LONG JOHN SILVER

Etonnant de faire l'apologie d'un disque lequel , je cite:"pousse la haine à son paroxysme", et de trouver ça génial. Bah suffit d'écouter les politiques, ils bien plus malins pour ça. le RAP n'en sort pas grandi.





NTM
AUTHENTIK


Le 21 Mars 2015 par LAN


Sérieux, j'aime pas le rap... musicalement... extramusicalement (voir précédents coms...)...
Mais, j'aime bien certains morceaux de NTM... sur celui-ci, tiens ! Le Pouvoir et sa vidéo poilante, les gars presque ados... fraîcheur et une certaine naïveté presque touchante... et ces coupes de cheveux... Ma, ma, ma.... !!!
Sérieux, c'était vraiment l'expression d'une certaine jeunesse de France, à l'époque. Celle, immigrée, des cités... loin de la mienne, la campagne... mais c'était sincère, ces jeunes mecs.
Mais putain, qu'elles sont devenues laides, nos cités... Le Brésil sans le soleil mais avec le voile !!! J'ai connu, je connais !!! Immigré, moi aussi, tout blanc mais quand même !! White Trash !
J'peux plus écouter d'rap... je zappe... j'veux d'l'évasion... j'en peux plus d'l'état d'esprit de ces rappeurs... Mozart, please help me !!!
Joey Morville à l'Elysée, vous dites ? Le Pouvoir !!!





Elton JOHN
BREAKING HEARTS


Le 21 Mars 2015 par DJOL


Veste grise impeccable, cravate finement posée sur une chemise blanche, chapeau noir couvrant mystérieusement le regard. Le choix vestimentaire ainsi que la pose pour cette photo de pochette se veut mûre, propre et sans fioritures...même si on a toujours volontiers pardonné les accoutrements et autres frasques de notre cher Reggie se prêtant, il est vrai, volontiers au jeu de l'autodérision. Passé ce point purement esthétique, voyons voir désormais si la structure de ce "Breaking hearts" est tout aussi solide.

Joyeux, pimpant, spontané avec une petite nuance bien maîtrisée de rêverie... c'est avec ces adjectifs formant cette alchimie que je qualifierai ce disque plutôt boudé au sein de l'œuvre d'Elton John. Le souffle chaud de certaines pistes est bien contrebalancé par quelques pauses offrant des bluettes en toute vérité réussies. Le puissant et quasi solennel "Too low for zero" était d'un blanc immaculé, son poursuivant est ici vêtu d'une étoffe or et bleu nuit comme l'enveloppe d'une belle soirée estivale.

À défaut de thématique bien précise, l'essence dégagée par "Breaking hearts" est le partage et la convivialité. Rarement l'expression "Thanks god it's friday" aura aussi bien illustré cette production pop-rock de qualité et ambianceuse à souhaits.

Attention, point de prétention et de morgue toute So British voire encore moins de beaufitude digne d'une kermesse de village est à trouver dans cette composition. Elton et son line-up classique (Nigel Olsson, Dee Murray et Davey Jonhstone) semblent s'amuser en surfant sans encombres entre le hard FM de "Restless" (quelle entrée en matière !) et les accents rockabilly de "Slow down Georgie" et du très réussi "Who wears these shoes ?". Pour un peu, nous n'hésiterions pas à enfiler un t-shirt noir moulant en se coiffant avec une épaisse couche de pento pour tenter quelques acrobaties avec sa cavalière. Je parle bien de danse, faut-il le préciser.

Sur la même lancée, "Li'l'frigerator" - et ses curieux mais croustillants petits ponts cristallins - déménage de manière efficace pour employer un jargon familier. "Passengers" est quant à lui une sorte de Soldat Louis avant l'heure avec son atmosphère de galion voguant en haute mer...pari osé mais passé avec succès !

Au chapitre des cœurs brisés, il n'y a ensuite rien à jeter du titre éponyme jusqu'à "Burning buildings" en passant par la jolie ballade "In neon". Piano parfaitement ajusté, jeu de guitare-basses classique et classieux, chœurs millimétrés intervenant au moment "T" pour accompagner la voix de tête plus rocailleuse du grand maître au fil des années...le génie musical n'est sans doute pas atteint (cela n'est guère l'intention de ce disque) mais le sans faute tient la corde.

La ritournelle "Sad songs (say so much)", seul véritable hit de cette sacrée série conclut en feu d'artifice cette production de mille feux maintenant Elton John, marié et visiblement heureux, en haut du pavé au beau milieu d'une décennie en forme de montagnes russes.

Pour conclure, je dirais que nous nous situons certes en dessous de "Too low to zero" qualitativement parlant, mais avec une texture moins ambitieuse qui a mieux vieillie.

Note : 4/5 largement mérité





NTM
AUTHENTIK


Le 21 Mars 2015 par SNAKEPIT


C'est marrant, mais je partage l'avis de Powerbeauf à 100%. Et pourtant, j'ai passé mon enfance et mon adolescence à Bagnolet, une banlieue rouge sinistrée bien comme il faut, avant d'en partir définitivement et sans le moindre regret. Et même si je n'ai pas vécu dans les cités, j'ai été témoin des dégradations qui ont affecté et appauvri le 9-3 depuis la fin des 70's (et oui, déjà ! D'ailleurs, le 1er film de Jean Claude Brisseau "La Vie Comme ça", sorti en 1978, ou encore la 2ème saison de la série télévisée "Pause Café", avec Véronique Jannot, qui date de 1982, illustrent à merveille le mal de vivre, les dérives sociétales qui existaient à l'époque).

Pour revenir à NTM, ben leur musique ne m'a jamais parlé. J'étais largement plus attiré vers GUNS N' ROSES, METALLICA, MEGADETH, IRON MAIDEN. A choisir, même si je ne suis pas fan de IAM, loin s'en faut, je préfère leur attitude. Et concernant le mal de vivre qui ronge/rongeait certaines banlieues, un certain Renaud en parlait déjà dans ses chansons une dizaine d'années plus tôt, mais dans un style différent. Rien de vraiment nouveau au soleil, donc. Et puis, c'est rigolo de repenser à ce disque aujourd'hui quand on sait que Joey Starr a récemment diné à l'Elysée en compagnie du Président de la République et de sa concubine.





FREDERICKS / GOLDMAN / JONES
FREDERICKS/GOLDMAN/JONES


Le 20 Mars 2015 par MR LARSEN


Fort de près de dix ans de carrière en solo, Jean-Jacques Goldman prend le parti de s'entourer de deux nouveaux musiciens pour former un trio : Michael Jones (qu'il connaît depuis Taï Phong et avec qui il chante en 1985 sur "Je te donne") et Carole Fredericks (sa choriste depuis 1986). En 1990, le trio Fredericks/Goldman/Jones sort donc son premier album éponyme. Et quel succès ! Porté par deux titres, "Né en 17 à Leidenstadt" et "A nos actes manqués", le trio joue sur plusieurs registres, de la très romantique "C'est pas d'l'amour" (une des meilleurs chansons de l'essai), au très Jazz club "Un deux trois", entrecoupés de morceaux aux questions existentielles ("Né en 17 à Leidenstadt", "Chanson d'amour... !"). Des titres très inspirés, portés par des musiciens à l'unisson et visiblement ravis de travailler ensemble. Et quand Goldman se retrouve seul, c'est pour nous faire partager un pur moment d'émotion avec l'extraordinaire et trop méconnue "Tu manques". Un titre intimiste où la plume du parolier se fait autobiographique. Huit minutes de douceur qui viennent clôturer un album massif qui relance bien l'homme en or en ce début de décennie 90's, bien loin encore de la grandiloquence de "Rouge", qui ne paraîtra qu'en 1993.
4,5/5





Alain BASHUNG
PASSé LE RIO GRANDE


Le 20 Mars 2015 par TERRY


J'avoue adorer "L'arrivée du tour" et "Helvète Underground", en grande partie pour leurs calembours assez redoutables parfois, mais quand même bien fendards. C'est d'ailleurs le but de l'album, quelque part, être fendard, je ne compte plus les jeux de mots, au moins une dizaine par chanson !
Bon, sinon, c'est, en effet, pas un album glorieux, surtout pour sa production très clinquante mid-80's, qui a pris un bon gros coup dans l'aile gauche (et même un peu aussi dans la droite). C'est, en effet, le pire de Bashung, enfin, avec "Romans-Photos" que Bashung avait renié et qu'il refusera de faire sortir en CD (hormis dans le coffret de l'intégrale posthume, c'est d'ailleurs toujours le cas) !





Elton JOHN
LEATHER JACKETS


Le 20 Mars 2015 par DJOL


Leather jackets...le titre est lancé tel un bout de gras en pâture dans l'arène des critiques aux canines les plus aiguisées. Considéré volontiers comme le canard boiteux de la discographie de l'oracle de Pinner, j'ai longtemps fuit comme la peste bubonique cet album honni. Dans mon esprit de puriste, une simple écoute de cet album relevait de traverser saoul un couloir étroit tout juste repeint vêtu d'une marinière et d'un chino blanc. Exercice périlleux s'il en est, à moins d'avoir un cousin gérant de pressing. Loin de me défiler, j'ai donc enfilé le bleu de travail - à défaut de vestes en cuir - pour étudier une mécanique communément qualifiée de rouillée.

Vous l'avez sans doute compris, je ne connaissais aucun titre de cette livraison 1986 jusqu'il y a peu. Sans me considérer comme une valeur étalon sur la carrière d'Elton John, je me doutais bien que cette page blanche ainsi posée au rayon de mes connaissances cachait quelque chose d'inavouable.

Alors, est-ce que ce "Leather jackets" mérite tant son bonnet d'âne comme tout vilain garnement au milieu d'une classe de quasi surdoués ? La question, d'ores et déjà orientée, penche hélas vers l'affirmative.

Une certaine fatigue cumulée en 15 ans de succès stratosphériques, une orientation musicale pas toujours comprise en ces années 80, des problèmes personnels cumulés à des prises record de substances que nous qualifierons d'illicites pour être dans le politiquement correct...dans un tel tourbillon, difficile de tenir bon la barre, même auréolé d'un titre de "Captain fantastic".

Peu inspiré, notre artiste se cherche alors en trouvant que trop rarement la formule accrocheuse. Pire, un certain nombre de morceaux sont mêmes un poil dérangeants. Je pense dès lors à "Heartache all over the world" et son florilège de synthés tapageurs repartant de plus belle après des "Girls,girls,girls !" entêtants dans le mauvais sens du terme.

Dans la même graine synthétique et dénuée de charme se trouvent aussi l'ouverture éponyme et "Go it alone". Si les quelques flonflons lâchés par les synthétiseurs de l'obscur Fred Mandel entre les refrains peuvent prêter à sourire dans le premier cas, la surexposition de cette boite à rythme infernale rend l'écoute du second exercice franchement insupportable. Nous avons beau être certes au milieu des eighties, il existe tout de même une limite à ne pas dépasser.

Dans la lignée des déceptions frôlant le What the fuck intégral, "I fall apart" tient aussi une place de choix. Sirupeuse à souhaits et poussive en diable, cette chanson finale est définitivement hors-sujet dès qu'Elton John brûle le peu de cordes vocales qu'il lui reste. Ces 4 minutes sont un véritable crève cœur sonnant comme une lente agonie.

Voilà tout le problème des faiblesses criantes de "Leather jackets". Impossible en effet d'écouter la dite galette à volume égal sans croiser à un moment donné le regard interloqué d'un de vos hôtes. On a beau défendre bec et ongles notre magicien, tout sauver ici relèverait d'une mauvaise foi éléphantesque.

Toutefois, et au milieu d'autres titres s'écoutant sans émotion particulière, nous débusquons à notre grande surprise, et ce en plein Pot au noir, quelques trouvailles de belle facture. Preuve qu'un soupçon de magie demeure encore...

Amusant et virevoltant avec ses congas accompagnées de variations en modes mineur-majeur, l'exotique "Don't trust that wowan" écrit par Cher et Lady choc ice fait volontiers tendre l'oreille avant un plongeon dans des eaux que l'on imagine turquoises.

Mais passé cet intermède rafraichissant, ce sont surtout "Gypsy heart"(mention pour la guitare bien balancée de Davey Johnstone) et "Slow rivers"(grande intensité orchestrale donnant une tournure épique) qui constituent un solide maillon fort en milieu de disque. Problème, et non des moindres, cette poussée surgie de nulle part se détache presque trop d'un ensemble moyen pour être homogène.

Mais peut-on à ce stade de remise en question reprocher réellement cela ?

Note : 1,5/5

De temps en temps dans le lecteur CD, tout de même...





NTM
AUTHENTIK


Le 20 Mars 2015 par POWERBEAUF


Je me rappelle avoir écouté ce disque sur le walkman d'un camarade de classe, au lycée. A l'époque, c'était surtout le nom du groupe qui avait éveillé notre curiosité. Artistiquement, ça schlinguait la mort. La scansion des 2 zozos avait de quoi impressionner l'ado de 15 ans que j'étais, mais les paroles étaient tellement caricaturales et tellement éloignées de mon quotidien, que j'avais haussé les épaules. Et pourtant, je n'ai pas grandi dans le XVIè ou à Neuilly.

Depuis, les délires victimaires et anti-France du duo sont devenus la doxa des médias et de la plupart des politiques, avec les résultats électoraux que l'on sait... Mais bon, le duo n'a plus besoin de cracher contre le système puisqu'il en est un rentier. C'est toujours ça de gagné !





GOLDMAN JEAN-JACQUES
ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCé


Le 19 Mars 2015 par MR LARSEN


Après un album truffé de tubes, Goldman revient avec un double album étonnant marqué par quelques-uns de ses plus grands succès ("Là-Bas" et "Puisque tu pars"), mais aussi par des chansons plus intimistes ("Doux", "Il y a") qui confèrent à cette oeuvre une aura tout à fait particulière. A ce titre, le triptyque de fin d'album "Peur de rien blues"-"Il me restera"-"Appartenir" (les deux derniers étant écrits au début des 80's) est tout simplement remarquable. Reste quelques chansons qui font tâche et/ou ont mal vieilli (la très moyenne "Il changeait la vie", "Fais des bébés", "Filles faciles"...)
Une belle production, mais pas le chef d'oeuvre de JJG.





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT ?


Le 19 Mars 2015 par A.T.N.

Probablement une des pires pochettes et un des pires titres d'albums (pour un groupe "connu", je me doute que sinon il y a encore plus laid, bien entendu).





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT ?


Le 19 Mars 2015 par TERRY


Pas du grand art, mais un album de reprises assez efficace. Perso, j'adore "I don't care about you", "Ain't it fun" (la meilleure du lot), "Buick Makane" (pas pas "Big dumb sex" avec laquelle elle s'imbrique), "Hair of the dog" et "Human being".
Après, tout n'y est pas génial, et dans l'ensemble, un album de reprises, c'est peu souvent utile et majeur, mais dans le genre, il y à vraiment pire, même si c'est indéniablement le moins bon album du groupe. Et quelle pochette de...
A noter que les curieux symboles en bas de pochette sont une allusion, pas de très bon goût (comme la reprise cachée d'une chanson écrite par Charles Manson, "Look at your game girl"), au serial killer le Zodiac Killer : il s'agit de l'"alphabet" codé que le Zodiac, qui ne fut jamais chopé, laissait sur ses scènes de crime. Apparemment, avec ce code, le groupe aurait écrit "fuck 'em all" sur sa pochette !





Bernard LAVILLIERS
ARRET SUR IMAGE


Le 19 Mars 2015 par TERRY


Un album relativement moyen. Malgré quelques mauvaises chansons vers la fin, comme cette épouvantable "Octobre à New York"...
Mais "L'Empire du Milieu", "Les Mains d'Or", "Saudade" et "L'Or des Fous", tous vers le début, sont sublimes.
Note réelle que je donne, 2,5/5.





REM
REVEAL


Le 19 Mars 2015 par EL PACHENKA


Un disque de R.E.M. qui se révèle bon avec le temps malgré sa banalité apparente aux premières écoutes. Moins froid que Up et plus léger aussi. Le bien planant "I've Been High" est un petit délice !





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT ?


Le 19 Mars 2015 par LONG JOHN SILVER

@GUILLAUME THE ELDER
Eh bien quel courage !!!
Personnellement, j'aurais eu du mal à mettre les mains dedans, pourtant j'en ai vu d'autres !
Réchauffé , Oui, mais pas au micro-ondes^^





Elton JOHN
TUMBLEWEED CONNECTION


Le 19 Mars 2015 par DJOL


Avec ce troisième album, l'oracle de Pinner (aka Sir Elton John) atteint avec une facilité déconcertante son premier sommet un an et demi seulement après le début de sa carrière.

Après maintes écoutes, le constat est implacable. Cette seconde cuvée 1970 est belle et bien inoubliable, intemporelle et envoûtante de bout en bout. En effet, caractéristique unique dans la carrière de l'artiste, un décor particulier est imposé d'entrée et ne nous quitte plus jusqu'au bout de l'album. Chaque notes des ballades soyeuses ou autres morceaux énergiques au son bien rock fleurent bon le sol poussiéreux du Kansas, l'herbe grasse de Louisiane, le tord-boyaux du Kentucky jusqu'à l'asphalte brulant de L.A downtown. L'heure est donc au voyage, à la conquête du grand espace, comme si notre index touchait l'horizon le plus inaccessible.

Côté technique, l'atmosphère country jaillissant de ce "Tumbleweed connection" réussit à nous maintenir, sans accrocs, en haleine dans sa maîtrise d'ensemble : arrangements soignés de cuivres, orgues, harmonicas jusqu'au basses millimétrées (notons à ce titre le travail d'orfèvre de Dee Murray), tout est ici exécuté avec une grande maestria. La voix et le piano d'Elton se posent ensuite sur ce plateau en or 24 carats...inutile dès lors d'en rajouter.

Quid des quelques moments de bravoure sélectionnés à la volée au sein de cet album me diriez-vous ? L'exercice est périlleux tant le pur sang fougueux se porte bien 45 ans après sa conception. Bien que je n'apprécie guère ce terme répondant à des exigences marketing évidentes, j'oserai avouer que "Tumbleweed connection" constitue une sorte de best-of à lui tout seul dans la carrière fleuve du principal intéressé.

On retiendra néanmoins pour la postérité le doux et automnal "Come down in time"- et son alliage subtil de cordes et hautbois - après chaque couplet ou l'entame bigrement énergique de "Ballad of a Well-known gun" donnant presque cette envie de dévaliser l'agence bancaire la plus proche. Impossible de ne pas succomber par la suite aux charmes de "Love song" avec sa guitare sèche et son bruit de vagues caressant la plage. Plus estival et farniente, tu meurs. La ballade "Amoreena" avec son piano accrocheur ravira sans doute les derniers sceptiques et se rappellera au bon souvenir des cinéphiles (mais si ! l'excellent "A Dog Day afternoon" de Sidney Lumet, sorti cinq ans plus tard, débute par cette chanson). "Burn down the mission" et son final orchestral à couper le souffle après 5 minutes de délicieuse montée en puissance constitue également un immense moment de bravoure.

Enfin, je conclurai avec le joyau "My father's gun", et son texte simple mais remarquablement bien écrit de la plume de Bernie Taupin, relatant le probable échec d'une tunique grise en pleine guère de Sécession. Planant et majestueux jusqu'aux chœurs féminins à l'accent gospel résonnant en écho en fin de session, ce titre méconnu mais pourtant majeur de la carrière d'Elton John résonne à chaque fois comme un coup de fusil en plein ciel azur.

Exceptionnel.

5/5... et peut être même plus.





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT ?


Le 18 Mars 2015 par GUILLAUME THE ELDER

Salut! Je me souviens de cet album. Non pas pour la qualité des titres, je ne l'ai jamais écouté (en 93, Guns, c'était déjà un peu du réchauffé!) mais pour la pochette et le jeu-concours du mois dans Hard-Force Magazine.

Règle de ce concours? Dénombrer le nombre de spaghettis sur cette pochette! Je ne sais plus ce qu'il y avait à gagner, le CD certainement, les sempiternels T-Shirts...

Je n'ai rien gagné mais j'ai compté ces pâtes bolognaises et j'ai envoyé ma réponse par la Poste!! Et oui, en 93, y avait pas internet mais on se marrait plutôt pas mal!!






Karl BARTOS
OFF THE RECORD


Le 18 Mars 2015 par LE OUISTITI


Ce disque est une vaste blague.

J'ai carrément ri aux premières notes de "Nachtfahrt", ridicule...





RADIOHEAD
OK COMPUTER


Le 18 Mars 2015 par IAMTHETRUEHALO


On remarquera le sublime passéisme du commentaire précédent...
Magnifique album, le groupe cristallise toute la déprime que peut engendrer l'urbanisme et le progrès, un chef-d'œuvre.
Il s'agit selon moi d'une très grande pièce musicale, la dernière en date depuis sa sortie.





YES
TIME AND A WORD


Le 18 Mars 2015 par SIG P224


King Crimson a démarré sur des chapeau de roues, déjà deux albums confirmant la naissance du rock progressif. Genesis après un album oubliable et oublié a bien démarré sa carrière avec Trespass et on a encore rien vu.
Gentle Giant a déjà montré sa marque de fabrique, pas encore très abouti mais loin d'être médiocre non plus. VDGG a commencé avec son style propre à lui et continue tranquille ...
Yes ? C'est vraiment le grand retardataire, de tout les débuts de groupe que je viens de citer, les débuts de Yes, décousus, bricolage, on dirait un groupe d'amateur qui veut faire comme les grands, bien sur ils ont pu redresser la barre par la suite (et pas qu'un peu ...) mais ici on est dans le néant. Le groupe se cherche et a du remettre tout en question avant de continuer plus sérieusement.
En tout cas à cette époque là ils étaient loin d'arriver au niveau de leur contemporain du même courant.







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