Le 28 Août 2016 par EL PACHENKA

Cet album, trouvé en vente dans une station service d'autoroute, a souvent tourné dans l'autoradio par la suite et donc animé l'ambiance sur la route. Deux titres se retiennent d'entrée au point de se les repasser dans l'habitacle plus que le reste de l'album : "She's So High" et "Slow Down". Ils penchent assez du côté de Ride et de "Nowhere". Ah, oui ! J'allais oublier "Sing", le long passage malade qui a figuré dans la bande son du film Trainspotting peu avant l'overdose de Renton. "Repetition" et le groovy "Bad Day" sont pas mal également. Voilà donc les titres qui sortent le mieux d'un premier album qui sonne un peu inégal quand même à mon goût.

Le 26 Août 2016 par DEJAVU

J'en rêvais et Marco Stivell l'a fait et en plein mois d'aout, pendant les vacances d'été ! "Vie" et sa pochette magnifique (une photo extraite du film "Point de chute"), c'est lui mon album préféré, avec ses arrangements et ses sonorités "pop" ou la voix de Johnny y est plus profonde qu'auparavant. Un seul petit regret, l'absence du titre "Si tu pars", sorti en face b du 45 tours "Ceux que l'amour a blessés", qui aurait eu sa place sur l'album. Superbe chronique !!!

Le 26 Août 2016 par YM

"DEPECHE MODE, tu les enfermes dans ta cuisine pendant une semaine, il te font un album..."
C'est une de nos blagues préférées à l'époque.
Les masses, déjà, n'étaient pas dupes !

DEPECHE MODE, virtuoses du clavier monotouche joué à un doigt (confère les mélodies à une seule note) : ting ting ting tsouin tsouin !

Le 26 Août 2016 par NONO

"Music for the masses" contient des pépites, mais dans l'ensemble cet album est quand même assez "lourd" et pompeux. Même si la musique est bonne, on a l'impression que ça n'en finit pas. C'est mon impression en tout cas.
Contrairement à Violator qui, bien que plus sombre, est paradoxalement plus "compact", léger et efficace que son prédécesseur.

Le 26 Août 2016 par EL PACHENKA

J'ai acheté ce disque il y a à peu près une dizaine d'années, par impulsion, à cause d'un seul morceau : "Never Let Me Down Again". C'est un des rares titres qui résiste à l'outrage du temps, à l'inverse de "Strange Love" qui est tristement devenu pompeux. Après, dans l'ensemble, il existe du bon mêlé à du restant jetable, hélas.

Le 26 Août 2016 par CLANSMAN57

Oui, ça dépend des gens certainement en ce qui concerne l'accroche imméditate ou non.
En ce qui me concerne, j'ai parfois du mal à rentrer dans l'univers des groupes qui proposent quelque chose de bien particulier, le temps d'analyser, de me familiariser avec les éléments utlisés et de prendre du recul.
Il faut que je comprenne le truc avant de me laisser aller, des mots doivent se poser dessus et seulement à partir de là, je peux me laisser aller ou non.
Comprendre avant d'apprécier, c'est ma petite devise, dans tous les domaines.
C'est de plus en plus rare que j'accroche imméditament, pour être honnête, tout au plus ça peut m'intriguer au premier abord et je sens qu'il y a quelque chose dedans qui me plait, mais je dois creuser.

Je me suis procuré les 4 premiers albums de ce groupe, ainsi que "Heaven Or Las Vegas", et j'ai été profondément déçu dans un premier temps, à savoir pendant quelques mois.
A part "Garlands" auquel j'ai accroché assez rapidement, car plus sombre.
Mais en revenant dessus récemment, j'ai trouvé cette "clé" qui m'a permis d'accéder à leur très bel environnement et j'en suis heureux.

Sinon, "Victorialand" est effectivement superbe et je pense aussi qu'il s'agit de mon préféré au final.

Le 25 Août 2016 par AIGLE BLANC

Tout est affaire de sensibilité cher Clansman7. En effet, en ce qui me concerne, Treasure est un album dont l'irradiante beauté m'a explosé aux oreilles comme une bulle de savon, et ce dès la première écoute. L'étrangeté de l'univers musical de ces gens-là me paraissait tout ce que j'avais jamais cherché dans l'art. Quand le mystère se voit transcendé par la beauté... et vice-versa.

Victorialand est encore différent, je ne répèterai jamais assez que c'est le chef d'œuvre des Cocteau.

Le 25 Août 2016 par CLANSMAN57

Une oeuvre d'art, en effet.
Par contre, le coup de coeur n'a pas été immédiat en ce qui me concerne, l'univers étrange de ces gens y est certainement pour quelque chose.

Une porte qui accède au monde des rêves, elle s'ouvre toujours un peu plus, jusqu'à ce qu'on soit finalement happé de l'autre côté pour notre plus grand plaisir.

Le 25 Août 2016 par DINICED

Treasure est une œuvre d’art. Pour moi le pinacle du talent et de l’originalité de Cocteau Twins. Un jeu de guitare à part, basse et batterie situées quelque part entre la vie et la mort, et surtout, un chant qui doit offenser Dieu de par son exceptionnelle perfection. Incomparable.
(Et pourtant j’ai eu le même genre de ressenti avec Obscure Sphinx récemment. Les guitares sont proches et le chant très particuliers aussi, mais c’est beaucoup plus violent. Un Cocteau Twins version Metal en somme. Vraiment bien aussi.)

Le 25 Août 2016 par YM

"1515, c'est Marignan !
C'est Charlemagne qui a inventé l'école !
Le Boléro de Ravel !"

L'œuvre classique la plus connue du grand public, certainement !

L'auteur ne l'aimait pas, soit disant.

Et pourtant, elle vaut la réécoute, même si on y va à contre cœur, tant cela fait cliché (taaa tatatatatatata tata, tatatatatatata tatatatatatatata....) !

On découvre surtout Une barque sur l'océan et les autres...

Et on se dit, Ravel, ça le fait (en plus, ça donne envie de se remettre à son aîné-contemporain Claude Debussy).

Magique ! Et tellement français ! En cette période barbare et obscurantiste que connaît notre pays, ça fait du bien de redécouvrir le sens du mot CULTURE.

Le 24 Août 2016 par ALEX F

Sur cet album on ne trouve quasiment que du bon. C'est délicieusement daté au niveau des sonorités, et les compos sont vraiment efficaces. Seule "you're not alone" au statut de hit, me paraît moyenne et un peu lourdingue par moments.

Le 24 Août 2016 par MARTIN GAHAN

1987 fut l'année où le groupe accéda à, dira-t-on, la confirmation après la révélation. Le groupe fait encore appel à Anton Corbijn pour l'originalité de ses clips. Musicalement parlant, il continue son trip électro-pop en utilisant du matos hi-tech (pour l'époque) français. Mais ce fut sans compter sur le spleen de Martin Gore, auteur-compositeur de tous les titres. L'aspect gothique, déjà bien présent sur "Black Celebration", s'est sensiblement renforcé. Cela n'aurait pas non plus donné grand chose sans la complémentarité de Gore avec Wilder. Celui-ci n'a pas son pareil pour structurer, arranger et peaufiner presque n'importe quel morceau. En ayant partagé la production avec David Bascombe, le résultat fut ce "Music for the Masses" massif. Si, aujourd'hui, bien des bidouillages et certains morceaux ont très mal passé les années, c'est dans son ensemble, cette atmosphère gothique ("Pimpf" n'y est pas pour rien) qu'il faut se plonger. Les clips, novateurs en leur temps, ont énormément contribué à 'spreading the news around the world' ("Sacred") que DM était devenu un groupe majeur. Ce n'était pas une mince affaire de se faire une place au sommet en 1987 vu les retours en force de mégastars comme M.Jackson, B.Springsteen, Prince, U2, The Cure, Sting (pour ne citer qu'eux), les confirmations australiennes de Midnight Oil et Inxs, sans compter les nombreuses révélations. Au-delà des ventes, c'est l'image de DM qui a explosé, portée par la voix grave et sensuelle de Dave Gahan. Celle d'un groupe enfin épanoui, bien dans son élément. A tel point que la tournée mondiale fut un immense succès. Y compris outre-Altantique puisque l'album live de 1988, "101" (c-à-d nombre de concerts joués sur cette tournée), fut enregistré lors du passage de DM au Rose Bowl de Pasadena (Californie), devant 75000 personnes. Bref, de la musique pour les masses... . 3,5/5

Le 24 Août 2016 par ALEX F

Cet album marque vraiment un changement par rapport aux disques précédents et peut donc dérouter ou agacer. Le son typé années 80, notamment au niveau des synthés et de la caisse claire va évidemment déplaire à tous ceux qui détestent la musique de cette décennie. Et pourtant, au bout de quelques écoutes ce disque se révèle plutôt pas mal. Et la pochette "laide à en mourir" est très réussie !

Le 23 Août 2016 par GROWL

Malheureux, tu as oublié de citer le chef d'oeuvre du disque, l'un des titres majeurs de Dutronc, dans la chronique : "Ksst Ksst". Ecrit rapidement, pas de pont, des paroles rimées très intéressantes, un vrai travail d'orfèvre. Comment vivrait-on sans "Ksst Ksst" ?

Le 23 Août 2016 par GOLGOTH 68

J'ai hésité entre 3 et 4 étoiles... Je me fixe à 3 car même si je trouve que c'est un album bien agréable à (ré)écouter, je lui préfère "Soleil cherche futur" et "Suppléments de mensonge" auxquels j'ai déjà mis 4 étoiles... (Et d'autres à qui je mettrai également plus quand leur chronique arrivera sur FP)

Je trouve les 2 premiers morceaux plutôt décevant mais après c'est plutôt du bon... Pas le HFT à avoir absolument quand même.

Le 23 Août 2016 par IEN

Clairement plus rock que le précédent album, le son est très particulier, très aigu, presque distordu, à la limite du désagréable. Ce qui fait que je préférais le son d'Alambic/Sortie-Sud, surtout pour la batterie.

C'est dommage car les compos et les textes sont comme toujours excellents, trois chansons sont même encore régulièrement jouées sur scène : Bipède, Errare et bien sûr Sweet Amanite Phalloïde Queen.

Le 23 Août 2016 par DEJAVU

Mon album préféré de Vangelis, tout simplement, mais l'oeuvre est courte, beaucoup trop courte ...

Le 23 Août 2016 par CLANSMAN57

On connait tous l'expression passer un sale quart d'heure.
Ravel, c'est l'inverse, il nous fait passer un très bon quart d'heure.

Son "Boléro" est un véritable tour de force, car répéter un thème (ou une succession de deux thèmes si on veut) pendant 15 minutes sans tomber dans le chiant, c'est du génie pur.

L'entrée progressive de nouveaux instruments à chaque nouvelle mesure (il me semble) donne une telle intensité à cette oeuvre qui commence pourtant d'une manière lointaine, à peine audible pour finir en apothéose.

Et c'est pas inabordable en plus!

Le 23 Août 2016 par CLANSMAN57

Je me souviens de mon premier contact avec ce disque... "Punaise, que c'est chiant, qu'est ce que j'ai de nouveau acheté là???"

Quelques écoutes sont donc nécessaires pour apprivoiser ces ambiances très douces et très planantes.
Depuis, à chaque fois que je le ressors, c'est le pied total.
Je le couple à l'excellent "Together We're Stranger", ça fait toujours son effet.

Tim Bowness a une voix monocorde, mais touchante et d'une douceur infinie.
Ce dernier et Wilson se complètent à merveille, toutes les compositions sont top et m'emmènent loin...

Mention joyau pour "Truenorth", un triptyque d'une douzaine de minutes qui compte parmi les meilleures chansons que j'ai pu ouïr.
"Wherever There Is Light" qui lui fait suite me met une belle claque émotionnelle également, avec sa belle guitare et sa flûte.

Du bien beau voyage!

Le 23 Août 2016 par CLANSMAN57

Après avoir lu le commentaire de Baazbaaz, j'ai réécouté la chanson en visionnant le clip et je dois admettre que ça change tout lorsqu'on prête attention aux points que ce dernier mentionne, ces détails sont d'une profondeur rare et tirent effectivement les larmes des yeux.
Regardez le clip une bonne dizaine de fois et ensuite, vous serez sous le charme de ce nouveau chanteur dont la France avait bien besoin.
Impossible de sortir ces mélodies divines de l'esprit.

Je vais me l'acheter tiens, en plusieurs exemplaires pour offrir, la bonne parole se doit d'être répandue.

J'ai pas encore tout entendu, mais je mets déjà la note maximale, je suis sûr que c'est une perle.

Et pis Sophie Tapie c'est top aussi, j'attends la chronique avec impatience, en espérant cette fois ci que Marco ne passera pas à côté.
Soutenons ces grands artistes, écrivez des chroniques qui les honorent, ils le méritent!