Seasons End arrive à point pour mettre fin à la dure attente des fans en cette fin d'années 80. Le couperet tombe : un nouveau chanteur fait son apparition et, par rapport à 'l'avant', le résultat est... meilleur !
En neuf chansons, MARILLION livre le pendant lumineux du sombre Clutching at Straws. Une seule exception, "Berlin". Cette chanson à l'esprit torturé met bien en valeur un saxophone inédit, ainsi que tout le savoir-faire de Steve Rothery, aussi bien ses arpèges en mode "clean" que son solo avec gros son.
"Seasons End", la chanson, est déjà magnifique, mais nous avons en plus droit à une coda instrumentale dont on aimerait qu'elle ne se termine pas.
"The Space" termine l'album avec en particulier une prestation époustouflante du jeunot Steve Hogarth.
Le disque par ailleurs nous propose d'autres perles tels les bijoux pop "After Me" et surtout "Easter" qui deviendra un classique, le resplendissant "The King of Sunset Town" et les tonitruants "Hooks in You" et "The Uninvited Guest".
Ce qu'il y a de bien avec Seasons End c'est que tout y est excellent, même les faces B sorties à l'époque ("The Release", "The Bell in the Sea") et figurant heureusement sur le CD 2 de la version remasterisée.