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POP/NEW-WAVE  |  STUDIO

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1979 3 Three Imaginary Boys
1980 4 Seventeen Seconds
1981 2 Faith
1982 3 Pornography
1984 1 The Top
1985 1 The Head On The Door
1987 1 Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 2 Disintegration
1992 1 Wish
1996 1 Wild Mood Swings
2000 1 Bloodflowers
2004 1 The Cure
2008 1 4:13 Dream
2024 Songs Of A Lost World

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1981 Charlotte Sometimes

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1984 1 Concert The Cure Live
1992 1 Show
1993 Paris
2011 Bestival Live 2011

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1983 1 Japanese Whispers
1986 Standing On A Beach
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2002 Trilogy
 

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The CURE - 4:13 Dream (2008)
Par VALONQAR le 11 Octobre 2010          Consultée 4470 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par RICHARD

Petit retour dans le passé : année 2008. Roulez tambours, sonnez trompettes, le nouvel album des CURE va sortir, et il s’appelle 4 : 13 Dream. Voici la sortie du nouvel album d’un des derniers supergroupes de rock de la planète.
Sauf que non. L’effervescence a diminué, comme à chaque fois que les CURE sortent un album depuis 1992 (Wish). L’événement est de moins en moins important. La couverture médiatique n’a plus rien à voir avec celle d‘un U2. Reste une fan base solide qui se divise essentiellement en deux parties : Ceux qui crient à chaque nouvelle sortie d’album le génie de Robert Smith et ceux qui achètent l’album juste pour pouvoir ressasser que le groupe n’a plus rien à dire.
Mais alors, qui croire ?

D’abord, la pochette. Bien plus colorée que les deux précédentes. Et le titre. L’album signe un retour vers une musique résolument pop.
Pourtant l’ouverture « Underneath The Stars » nous ramènerait presque immédiatement à Plainsong. Longs et majestueux accords de guitare, écho sur le chant. Le morceau est bon, mais pas autant qu’à l’époque, et ne prépare en rien à ce qui va suivre.

La suite donc (2 derniers morceaux mis à part) fait dans la pop plutôt joyeuse. Et plutôt inégalement inspirée. Côté réussites, on peut cite « Freakshow » et son petit grain de folie, « The Hungry Ghost », son riff et son côté désabusé renvoyant presque à Seventeen Seconds, le minimalisme en moins, « Switch » et sa guitare acide à la « Cut » ou encore « The Perfect Boy » et son refrain efficace. Rien de transcendant, mais cela reste très agréable.
Côté ratés on peut citer l'irritante « Sirensong », « The Reasons Why » qui tente sans succès de réutiliser les mêmes effets chœurs qu’un « From The Edge of The Deep Green Sea », l’affreuse « This, Heare and Now, With You » ou encore la conclusion « It’s Over » dans un registre noisy qui semble ne pas franchement convenir au groupe.

Vous aurez probablement noté le nombre important de références. On a effectivement l’impression, en écoutant l’album de réentendre un certain nombre des albums précédents, en moins inspiré. Mais le groupe est vieux, et on ne se défait pas facilement d’un tel historique. La période la plus créative et inventive de Fat Bob est derrière lui, ce n’est pas une découverte.

Et pourtant… Malgré tous les défauts précités, les premières écoutes de ce disque, je les ai faites avec un grand sourire aux lèvres. Pourquoi ? Parce que pour la première fois depuis Wish, je retrouve de la spontanéité dans les morceaux. Enfin, Robert Smith semble avoir renoncé à tenter de récupérer son public par tous les moyens, et il se fait plaisir, notamment en chantant. Et cela s’entend, et, en ce qui me concerne du moins, c’est communicatif.
De plus, c’est une constante chez The Cure, l’album conserve une grande unité de ton malgré l’hétérogénéité des morceaux.

Alors certes, c’est loin d’être l’album de la décennie. La grande époque est passée, et se manifeste ici par bribes. On écoute l’album quelques fois avec plaisir, puis on va le ranger sur une étagère, en sachant qu’on ne le ressortira pas, la faute à des prédécesseurs bien meilleurs que lui. Reste tout de même l’impression d’avoir retrouvé un ami qu’on avait un peu perdu. Et même si Fat Bob n’a effectivement plus grand chose de nouveau à dire, à moi il me reste à dire : merci Robert, pour ce que tu m’as apporté.

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   RICHARD

 
   VALONQAR

 
   (2 chroniques)



- Robert Smith (chant, guitare, basse 6 cordes et claviers)
- Simon Gallup (basse)
- Jason Cooper (batterie et percussions)
- Porl Thomson (guitare)


1. Underneath The Stars
2. The Only One
3. The Reasons Why
4. Freakshow
5. Sirensong
6. The Real Snow White
7. The Hungry Ghost
8. Switch
9. The Perfect Boy
10. This. Here And Now. With You
11. Sleep When I'm Dead
12. The Scream
13. It's Over



             



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