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The CURE - The Head On The Door (1985)
Par BUDDY le 29 Décembre 2005          Consultée 10249 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par RICHARD

C’est au mois d’Août 1985 que « The Cure » sort son 8ème opus au titre mystérieux, à la pochette laide et incompréhensible. Pourtant ce disque va faire, une fois n’est pas coutume, l’unanimité chez les fans du groupe.
Avec l’album précédent, Smith avait tenu le pari, presque impossible, de réaliser un album seul. Le résultat n’étant pas totalement satisfaisant, Smith va changer son fusil d’épaule et rappeler sous les drapeaux ses deux anciens compagnons d’armes que sont Simon Gallup et Laurence Tolhurst. Ce dernier ne pratiquant plus la batterie, c’est un nouveau venu dans la bande, Boris Williams, l’ancien batteur des Thompson Twins qui s’installe derrière les marmites. Comme pour l’album « Seventeen Seconds », Robert Smith avait déjà couché sur papier et cassette la majorité des titres qui composent « The Head On The Door ». L’enregistrement de l’album s’est fait dans la spontanéité et cela se ressent à son écoute. Tout commence au printemps 1985 à Londres et Robert Smith n’a jamais été aussi heureux d’avoir reformé à nouveau son groupe.

Contre toute attente, Smith et sa bande ont trouvé la formule magique qui va faire de « The Head On The Door » un album complet et délicieux qui séduira les anciens fans, tout comme la nouvelle génération qui ne demande qu’à adhérer à la « Curemania » qui se développe rapidement dans l’Hexagone.

Le titre d’introduction « In Between Days » va s’imposer très rapidement comme un tube, car musicalement et mélodiquement, ce titre regorge de pureté, de légèreté et d’inventivité. Vient ensuite « Kyoto Song » et ses sonorités orientales, au rythme syncopé et aux accords entêtants de koto, un instrument traditionnel japonais.
Un doux parfum de flamenco vient vous chatouiller les tympans. « The Blood » et la guitare hispanisée de Smith vous envoûte, telle une danseuse espagnole, et vous enivre tel le « Lacrima Christi », un vin dont les paysans portugais raffolent. Avec « Six Different Ways », Smith et ses joyeux drilles s’essayent à la valse et c’est plutôt réussi. « The Baby Screams » est assez burlesque, puisqu’il reprend dans l’ensemble la recette qui avait conduit Robert Smith à s’extirper des chemins gluants de « The Cure », pour sortir « Let’s Go To Bed » et « The Love Cats ».

Le second tube de l’album est sans aucune contestation possible « Close To Me » et sa ligne de basse génialement accouplée à la batterie opportuniste de Boris Williams. Les synthés sont également très discrets. Les guitares sont inexistantes. C’est certainement une volonté délibérée de la part de Robert Smith de faire du commercial avec ce titre, pour être, entre autres, sûr de passer à la radio. Pari réussi, les médias s’emparent de ce titre, comme vous du petit pain au chocolat tous les matins !
Viens ensuite le dernier titre de l’album, qui est un retour aux sources pour Smith et sa bande. Les chimères et les ectoplasmes de « Faith » planent sur « Sinking » qui est un titre sombre, dramatique et chargé de déprime. On a l’impression un court instant que Robert Smith a du mal à se défaire des vieux démons qui le hantaient toutes ces dernières années. Mais comme il le dira lui-même plus tard : « Je suis quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux ». Et on se rend compte à l’écoute de cette galette que l’homme a raison.

Cet album aura eu le mérite de réconcilier et de mettre d’accord les fans de la première heure et les newbies, et en cela Robert Smith a réussi son pari.

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   RICHARD

 
   BUDDY

 
   (2 chroniques)



- Robert Smith (chant, guitare, claviers)
- Simon Gallup (basse)
- Porl Thompson (guitare, clavier)
- Laurence Tolhurst (claviers)
- Boris Williams (batterie)
- Ron Howe (saxophone)


1. In Between Days
2. Kyoto Song
3. The Blood
4. Six Different Ways
5. Push
6. The Baby Screams
7. Close To Me
8. A Night Like This
9. Screw
10. Sinking



             



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