Aftermath, l'album des années 60 par excellence pour les ROLLING STONES, sans trop de psychédélisme pourtant encore...

Entre le blues rural vibrant de "High and Dry"/"Dontcha Bother Me" ou la folk galante de "Lady Jane", difficile de choisir. Remarque, c'est pareil pour la pop sautillante de "Stupid Girl" et la nervosité de "Think", ou bien "Under My Thumb" et son marimba joué par Brian Jones à qui sa guitare ne suffit plus guère et qui ne tient plus en place.

Plein de morceaux méconnus au final en dehors de "Paint It, Black" (selon les versions) et un ou deux autres tubes. "Flight 505", c'est pourtant de la bonne, "It's Not Easy" pareil... Le problème, c'est que ce disque paraît plus long que ce qu'il est, à cause des 10 minutes fleuve de "Going Home". Peut-être pas toujours justifiées, mais qui prouvent à quel point les ROLLING STONES étaient destinés à aller bien plus loin. Et c'est pratiquement leur seul effort en la matière !

En dépit de ses imperfections, ce disque a ma préférence par rapport à des pierres angulaires telles que Beggars' Banquet ou Sticky Fingers par exemple.