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The ROLLING STONES - Aftermath (1966)
Par SASKATCHEWAN le 29 Janvier 2011          Consultée 20263 fois

Si un jour, au détour d’une ruelle, un légionnaire m’attrape, me fout sa machette sous la gorge et me somme de lâcher le nom de l’album le plus représentatif des années 60, je n’aurai pas beaucoup de remords de conscience à répondre : 'Aftermath des ROLLING STONES sergent !'

-Même pas un album des BEATLES p’tit trou du cul ?, (instant où la vie ne tient qu’à un fil).

-Non M’sieur, les ROLLING STONES !'

Je m’explique. Sur Aftermath, leur quatrième album (ou le sixième si l’on compte à l’américaine), les STONES ont trouvé l’alchimie parfaite entre toutes les tendances du temps. La rencontre du blues, du rock, de la pop et du psychédélisme est arrangée par une production claire et soignée, à mille lieues de leurs premiers essais grésillants. 1966 est l’année de la synthèse ambitieuse pour le quintette de Londres. "Going Home", titre-fleuve de 10 minutes, exprime à lui seul l’essence de ce bric-à-brac. Ça part comme un blues anodin et ça débouche sur un long récital d’influences avec Jagger au sommet de sa folie furieuse.

Pour ne pas inventer le rock progressif dès le milieu des années 60, les ROLLING STONES retournent très vite à leur premier amour : le blues-rock. L’ossature d’Aftermath est résolument blues. "Flight 505", "High and Dry", et "Dontcha Bother Me", en plus de "Going Home", confirment, si c’était encore nécessaire, l’admiration des STONES pour les grands standards américains. Signalons le travail d’orfèvre de Brian Jones et de Keith Richards qui forment un duo tout en finesse, toujours juste, jamais dans la démonstration. Bill Wyman n’est pas en reste à la basse : ses bourdonnements opiniâtres soulignent habilement les exubérances de Jagger ("Under My Thumb").

C’est encore sur Aftermath que les textes des STONES prennent leur envol. "Stupid Girl", chanson assez banale par ailleurs, est servie par un texte insolent et drôle. "Lady Jane", déjà magnifique, est sublimée par trois strophes intrigantes où Henry VIII n’est pas la dernière des références. "Mother’s Little Helper" enfin renverse les perspectives du discours sur la drogue (je n’en dis pas plus, il y a des paroles qu’il faut découvrir soi-même).

Etonnamment, les morceaux 'calmes' sont les meilleurs. Les STONES cherchent la mélodie efficace avant tout et la trouvent souvent. "Mother’s Little Helper", "Out of Time", "I am Waiting" et "Take It or Leave It" annoncent l’orientation plus pop de Between the Buttons. Les rocks endiablés sont assez rares : la guitare tente une sortie sur "It’s Not Easy", mais les voix vaporeuses tassent le tout.

Aftermath, album de légende, fige toute une époque avec une facilité déconcertante. Reste que certains titres sont un peu moins marquants ("What to do", "Think"), et que "Going Home" recèle autant de passages géniaux que de longueurs dispensables. Il faudra attendre quelques années encore pour que les STONES digèrent complètement leur association blues-rock (Beggar’s Banquet(fi], précisément). A noter la présence du morceau "Paint It Black" dans la version américaine, de quoi consoler les fans de l’absence de "Take It or Leave it" et de "What To Do", mais PAS d’ "Out of Time" et de "Mother's Little Helper" ! Pourquoi faut-il toujours choisir ?

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   (2 chroniques)



- Mick Jagger (chant, harmonica, percussions)
- Keith Richards (guitare, chant)
- Brian Jones (guitare, sitar, dulcimer)
- Bill Wyman (basse, claviers)
- Charlie Watts (batterie, percussions)
- Jack Nitzsche (orgue, piano, clavier)
- Ian Stewart (piano, orgue, clavecin)


- aftermath U.k.
1. Mother's Little Helper
2. Stupid Girl
3. Lady Jane
4. Under My Thumb
5. Doncha Bother Me
6. Going Home
7. Flight 505
8. High And Dry
9. Out Of Time
10. It's Not Easy
11. I Am Waiting
12. Take It Or Leave It
13. Think
14. What To Do
- aftermath U.s.
15. Paint It Black
16. Stupid Girl
17. Lady Jane
18. Under My Thumb
19. Doncha Bother Me
20. Think
21. Flight 505
22. High And Dry
23. It's Not Easy
24. I Am Waiting
25. Going Home



             



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