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The ROLLING STONES - Out Of Our Heads (1965)
Par SASKATCHEWAN le 27 Juillet 2013          Consultée 8895 fois

En 1965, les STONES passent à la vitesse supérieure. Après un Now! de très bonne facture, très rock’n’roll, nos quatre Anglais effectuent un virage pop avec Out of Our Heads, sorte de répétition générale du bien supérieur Aftermath. L’édition américaine de l’album, la première à voir le jour cette fois, illustre particulièrement bien cette nouvelle orientation. La version britannique brouille les pistes avec l’explosif "She Said Yeah" en ouverture, alors que chez London Records on a choisi de miser sur "Mercy, Mercy", un rock plus posé piqué à Don COVAY and The GOODTIMERS.

Pour la première fois depuis le début de leur carrière, les ROLLING STONES proposent des compositions qui n’ont pas à rougir face aux reprises des classiques, voire les surpassent. Bien entendu, on retrouve les blues poussifs typiques des STONES d'alors, ("The Under Assistant West Coast Promotion Man" et "The Spider and the Fly"), signes touchants d’admiration pour les grands bluesmen, mais sans grande qualité sur le plan musical. L’effort d’originalité se rencontre plutôt sur la pépite pop "The Last Time", avec son motif de guitare évident et un Jagger qui donne le meilleur de lui-même, en particulier à la fin du morceau. "Play With Fire" inaugure même la pop pseudo-baroque à claviers cristallins qui deviendra la marque de fabrique du groupe sur Aftermath et Between the Buttons. Mais le gros morceau de l’album, le premier grand single stonien, c’est bien sûr "(I Can’t Get No) Satisfaction" et son riff reconnaissable entre mille. Dommage que cette version de 1965 soit si mal mixée, avec un son compact qui entrave l’énergie du morceau.

Le mixage est d’ailleurs le problème principal de l'album. L’équilibre précaire trouvé sur Now! a fait long feu : si la basse et la guitare ne s’en sortent pas trop mal, la voix de Jagger est noyée dans les grésillements, avec à la clef une performance digne de De Gaulle à la BBC ("Cry to Me"). Je ne parle même pas d’"I’m All Right", capté en concert, où les cris de centaines d’adolescentes hystériques couvrent la musique. Les connaisseurs reconnaîtront le riff samplé par les BEASTIE BOYS sur "Girls".

Du côté des reprises, on sent que les ROLLING STONES sont en train de lâcher progressivement l’étude des classiques pour voler de leurs propres ailes. Les hommages de rigueur à Bo DIDDLEY ("I’m All Right") et Solomon BURKE ("Cry to Me") sont bien là, mais je soupçonne le groupe (ou Oldham ?) d’avoir choisi des morceaux moins marquants pour mettre en valeur les compositions de Jagger et Richards. D’ailleurs, sur cet album, les classiques des années quarante ou cinquante sont absents : toutes les chansons sont récentes au moment où les STONES les réinterprètent. Ça n’empêche pas de faire une belle découverte avec le slow "That’s How Strong My Love Is" d’O.V. WRIGHT, le grand soulman du Sud.

Out of Our Heads est sans doute l’album le plus intéressant de la période 'reprises' des STONES. Le groupe s’éloigne temporairement de ses racines blues et rock’n’roll pour explorer des contrées plus soul, plus pop. Malgré de nombreuses références aux grandes métropoles américaines, Out of Our Heads est également le premier album des ROLLINGS STONES où l’on ressent une véritable identité anglaise, avec des mélodies entêtantes qui doivent beaucoup aux comptines britanniques. Tout cela fermente encore, il faudra attendre Aftermath pour que l’originalité des chouchous d’Oldham se dévoile enfin.

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   (2 chroniques)



- Mick Jagger (chant, harmonica)
- Keith Richards (guitares, choeurs)
- Brian Jones (guitares, harmonica, claviers, choeurs)
- Bill Wyman (basse, choeurs)
- Charlie Watts (batterie)
- Ian Stewart (piano)
- Jack Nitzsche (invité, claviers, percussions)
- Phil Spector (invité, basse)


1. Mercy Mercy
2. Hitch Hike
3. The Last Time
4. That's How Strong My Love Is
5. Good Times
6. I'm Alright
7. (i Can't Get No) Satisfaction
8. Cry To Me
9. The Under Assistant West Coast Promotion Man
10. Play With Fire
11. The Spider And The Fly
12. One More Try



             



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