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1981 3 Speak & Spell
1982 4 A Broken Frame
1983 4 Construction Time Again
1984 5 Some Great Reward
1986 4 Black Celebration
1987 3 Music For The Masses
1990 3 Violator
1993 4 Songs Of Faith And Devotion
1997 3 Ultra
2001 3 Exciter
2005 3 Playing The Angel
2009 Sounds Of The Universe
2013 2 Delta Machine
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1985 The Singles 81-85
 

- Style : A-ha, Duran Duran, Omd
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- Style + Membre : Erasure

DEPECHE MODE - Delta Machine (2013)
Par ARP2600 le 25 Avril 2013          Consultée 6792 fois

Un des grands mérites de DEPECHE MODE est la régularité métronomique de ses publications. Son histoire n'est pas dépourvue de problèmes, mais le fait est que, depuis Music For the Masses en 1987, se sont toujours écoulés 3 ou 4 ans entre deux albums studio. Il est donc tout sauf étonnant de le voir revenir une fois de plus en ce printemps 2013 avec un nouvel opus, bien écrit mais peu original, à l'instar de ses trois prédécesseurs.

Le petit nouveau se nomme Delta Machine. La pochette rugueuse met bien en évidence que ce titre a les mêmes initiales que celles du groupe. Quant à sa signification, rien de bien mystérieux. Machine désigne l'orientation électronique limite indus que le groupe cultive depuis trente ans. Delta est une référence au blues du delta du Mississipi, or le groupe à plusieurs reprises a abordé un registre blues depuis Violator ("Personal Jesus", "I feel You", "Dream on"). On a eu beau gloser dans la presse sur cette signification, rien ne permettait de s'attendre à des choses très différentes de l'ordinaire, si ce n'est un rien plus de blues, mais pas tant que cela quand même.

A l'instar d'Exciter et de Sounds of the Universe, deux autres 'bons albums sans plus', Delta Machine souffre d'un certain manque de construction et de cohérence. Les chansons semblent s'enchaîner sans grand rapport entre elles, un problème auquel seul Playing the Angel échappait dans les albums récents. Serait-ce un hasard ? La musique est comme souvent à tendance lente et sombre, certains titres s'avérant même étrangement dépouillés, surtout dans la première partie de l'album.

Il en va ainsi du single éclaireur, "Heaven", bien ingrat dans ce rôle, dont le démarrage n'est pas époustouflant. Ce n'est qu'au fur et à mesure de l'écoute qu'on constate qu'elle est très bien écrite. L'ouverture "Welcome to My World" souffre également d'un beat un peu sec, tandis que "My little Universe" propose un genre de techno minimaliste peu convaincant. "Angel", plus intéressant, ressemble un peu trop au bon vieil "I Feel You".
Il faut cependant éviter de s'arrêter à ce début décourageant, la suite du disque est sensiblement meilleure. "Secret to the End", un des titres fournis par Dave Gahan, est le premier de l'album à offrir plus de punch. A l'inverse, "Slow", le titre le plus blues du lot, est étonnamment efficace, c'est la seule dont l'approche dépouillée se justifie vraiment.

Le moment le plus émouvant de l'album reste sans doute la ballade de Martin Gore, "The Child Inside", qui nous rapproche plus de l'ambiance d'Ultra, comme c'est le cas aussi des excellents "Should Be Higher" et "Alone", deux titres très électro voire techno. A l'opposé, "Soft Touch/Raw Nerve", crânement électro-pop, rappelle carrément Speak and Spell, en plus sombre et sérieux tout de même. La fin de l'album apporte le mélange le plus abouti de blues et d'électro. "Soothe My Soul" ressemble à "Personal Jesus et "Goodbye" s'offre comme la plus contemplative.

Un mot sur les quatre bonus dont on ne sait pas trop s'ils font partie de l'album. "Long Time Lie" est présentée comme la première chanson coécrite par Gore et Gahan, mais elle n'a rien de très spécial. Les trois autres sont électro, dans des styles encore plus dépareillés que sur l'album proprement dit. Il me semble donc assez sage de ne pas avoir fait un gros album de 74 minutes et d'avoir opéré à cette séparation 57+17.

Le plus étonnant avec un tel disque, comme avec certains des précédents d'ailleurs, c'est l'accueil enthousiaste que lui réserve une bonne partie de la presse (en particulier chez moi, en Belgique). Delta Machine est un bon album, certes, mais il ne mérite pas d'être considéré comme une grande œuvre, d'autant plus que ces ajouts au répertoire du groupe nécessitent plusieurs écoutes sérieuses pour être vraiment appréciés. On a beau aimer DEPECHE MODE, il y a manifestement un manque d'honnêteté à son égard, la confiance aveugle mais peut-être intéressée qu'on réserve aux grands groupes.

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   (3 chroniques)



- Dave Gahan (chant)
- Martin Gore (chant, guitare, claviers)
- Andrew Fletcher (basse, claviers)
- Christopher Berg (programmations)
- Kurt Uenala (programmations -4, 7 & 10 )


1. Welcome To My World
2. Angel
3. Heaven
4. Secret To The End
5. My Little Universe
6. Slow
7. Broken
8. The Child Inside
9. Soft Touch/raw Nerve
10. Should Be Higher
11. Alone
12. Soothe My Soul
13. Goodbye

1. Long Time Lie
2. Happens All The Time
3. Always
4. All That's Mine



             



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