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U2
SONGS OF EXPERIENCE


Le 06 Mai 2018 par THIERRY RAOULT

Depuis "No Line On The Horizon, je n'arrive plus à écouter U2. Pourtant, jusqu'à "How To Dismantle An Atomic Bomb" j'étais très fan.
Sur ce nouvel album, c'est pareil. J'ai tenu 3 titres, puis "stop".
Ce n'est pas mauvais, mais je ne ressens rien.





BAUHAUS
BURNING FROM THE INSIDE


Le 06 Mai 2018 par LEO


Burning From The Inside est l'album ou pour moi BAUHAUS est à son zénith musical, ayant réussi à intégrer et digérer leurs diverses influences en dépit d'imprévus et du contretemps lié à l'absence partielle du chanteur Peter Murphy, victime d'une grave pneumonie au moment d'entamer les sessions d'enregistrement.
Non seulement, le groupe est parvenu à contourner les obstacles mis en travers de son chemin mais il a réussi à se transcender dans l'adversité, même si au bout du compte le groupe s'est séparé à la sortie de l'album pour cause de divergences musicales (et sans doute aussi humaines!).
N'empêche que le résultat est là. c'est un sans faute !
"She's In Parties" est l'un des grands 'classics' de la new-wave avec sa rythmique à tendance reggae-dub accompagnée par une guitare bourdonnante.
"Antonin Artaud" est plus dans la lignée habituelle des morceaux 'agités' du groupe mais excepté son final bien dérangé, la compo reste cohérente et l'énergie canalisée.
"Wasp" n'est qu'un délire de 20 secondes au synthé. juste une parenthèse sans doute humoristique de la part du groupe...
L'hypnotique "King Volcano" m'a toujours fait penser à un chant païen lors de la célébration d'un rituel mystérieux. c'est un morceau tout à fait envoûtant.
Le bassiste David J se charge du chant sur l'émouvant "Who Killed Mr. Moonlight?" qui est une compo au piano mais qui contient également de brefs passages à l'orgue. Daniel Ash a aussi ressorti son saxophone pour l'occasion. j'ai lu quelque part que ce morceau était plus ou moins inspiré par le meurtre de John Lennon (ce dernier qui à l'époque de Beatles For Sale, chantait la reprise... "Mr. Moonlight" !).
L'acoustique et raffraîchissant "Slice Of Life" est quand à lui chanté par Daniel Ash et est tout à fait dans la tonalité de certaines compos de son projet parallèle Tones On Tail puis plus tard de Love & Rockets.
Peter Murphy reprend le chant sur le plus électrique "Honeymoon Croon", un titre que le groupe jouait à leurs tout débuts mais jamais enregistré de manière professionelle ni paru jusque là (le morceau refera surface en 1999 sur l'album Live In The Studio 1979 qui sont en fait des enregistrements lors de répétitions). ici les arrangements sont retravaillés (on remarque la présence d'un orgue par exemple) même si la trame du morceau d'origine reste la même.
"Kingdom's Coming" est un autre titre à la guitare acoustique avec quelques notes de piano qui m'évoque de nouveau Tones On Tail et Love & Rockets, si ce n'était pour le chant de Peter Murphy qui ancre le morceau dans l'univers de BAUHAUS.
"Burning From The Inside" le morceau-titre de plus de 9 minutes est sombre et monolithique. c'est la compo la plus crue et la moins arrangée du lot et à vrai dire, je trouve qu'elle a tendance à traîner un peu trop en longueur sur la fin. celà dit, je préfère largement ces 9 minutes aux pénibles 6 minutes du collage "Exquisite Corpse" !
L'acoustique "Hope" (que j'aurais bien vu sur l'album Seventh Dream of Teenage Heaven de Love & Rockets) referme l'album sur une note plus légère, comme une fin en forme de clin d'oeil, tout en sachant très bien que le groupe n'en avait plus pour longtemps !
Je pense sincèrement que BAUHAUS avait tout dit avec ce 4ème album et que la formation n'aurait pas pu aller plus loin (d'ailleurs le pitoyable Go Away White l'a prouvé quelques années plus tard!). du reste, cette séparation aura donné lieu à plusieurs projets intéressants: l'originale et excellent album "The Waking Hour" de Dalis Car (Peter Murphy + Mick Karn), idem pour David J avec ses albums "Etiquette Of Violence" et "Crocodile Tears And The Velvet Cosh" (entre autres), ainsi que la courte mais oh! combien intense discographie de Tones On Tail de 82 à 84 (formation composée de Daniel Ash, Kevin Haskins et Glenn Campling ex-roadie chez Bauhaus) plus le trio Love & Rockets (Ash, J et Haskins) aux 8 albums (dont 1 live). je dois avouer que je n'ai jamais vraiment accroché à la carrière solo de Peter Murphy pas plus qu'à celle de Daniel Ash à partir des années 90.





NO ONE IS INNOCENT
REVOLUTION.COM


Le 06 Mai 2018 par CARLO D'AMPEZOUILLE


Les morceaux sont diversifiés et pour la plupart courts. Entre titres énergiques, d'autres plus basés sur l'ambiance ou encore d'autres qui mettent en avant un belle mélodie, il y en a pour tous les goûts. Et pourtant, tout ceci est cohérent. La voix fait évidemment le lien mais l'autre point commun est la belle qualité d'écriture. Les parties de guitare sont soignées. Certains titres sont agrémentés d'effets électros bien trouvés plus ou moins présents. De plus, les textes sont particulièrement inspirés avec un sens de la formule remarquable et des moments où on touche plus à la poésie.





FLEET FOXES
FLEET FOXES


Le 06 Mai 2018 par MR LARSEN


Très jolie découverte musicale à travers une bien belle chronique ! Les compositions ont un feeling très proche de SIMON & GARFUNKEL je trouve, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et je suis tout à fait en accord avec le qualificatif de "pastoral" pour cet album, c'est vrai qu'il a quelque chose de suave et réconfortant. Bref, ça fait du bien !





BAUHAUS
MASK


Le 06 Mai 2018 par ARP2600

Tu me sembles bien opposé à cette idée de prog chez Bauhaus. Je t'incite quand même à vérifier ce dont je parle dans mes chros de The Sky's gone out et Burning from the inside. Je suis d'accord que la guitare de "Mask" peut ressembler à n'importe quelle guitare folk, mais il y a trop de coïncidences sur les albums suivants, et je parle bien d'éléments musicaux concrets, pas d'influence simplement émotionnelle.
Aucune chance que je ne classe pas ces deux albums en art rock en tout cas.





Kendrick LAMAR
DAMN


Le 06 Mai 2018 par AZER


Assez médiocre. Deux bons titres en la personne de DN et Pride, le reste oscillant du moyen (Humble) au mauvais (Loyalty).





BAUHAUS
THE SKY'S GONE OUT


Le 06 Mai 2018 par LEO


The Sky's Gone Out débute en force avec la cover de Brian Eno "Third Uncle", qui est ici survitaminée par rapport à la version d'origine. ce titre provient d'un enregistrement à la BBC et le groupe en étant apparemment satisfait l'a donc fait figurer sur son 3ème album en studio (on retrouvera cet enregistrement dans l'album Swing the Heartache: The BBC Sessions).
La basse saturée de David J fait contrepoids avec les arpèges en son clair de la guitare de Daniel Ash sur "Silent Hedges". celà crée une tension sous-jacente entretenue par le chant tantôt posé puis de plus en plus menaçant de Peter Murphy. là encore, à l'inverse d'ARP2600 je ne songe pas du tout à Genesis ("...fucking godawful Genesis. I detest that shit to this day" dixit Daniel Ash en 2014 !) mais plutôt à Bowie.
Le sombre "In The Night" démarre comme un mid-tempo inquiétant puis soudain le rythme s'emballe et les musiciens et leur chanteur deviennent de plus en plus agressifs à la manière d'Iggy Pop & The Stooges. un grand moment de rock'n'roll.
"Swing The Heartache" est glaçant et dérangé. effectivement là je suis d'accord avec ARP2600, on est pas loin du rock industriel ou même du chant barré et écorché de Peter Hammill ! je ne suis pas du tout fan de ce morceau.
Si j'aime énormément "Spirit" dans sa version single parue 3 mois avant l'album, en revanche je suis très déçu par cette version qui n'égale pas la 1ère qui était beaucoup plus immédiate et accrocheuse à l'inverse de celle-ci, plutôt rigide et ampoulée et qui a le désavantage de durer 2 minutes de trop.
La seconde partie de l'album s'enlise un peu plus dans la grandiloquence et la suffisance bien qu'elle soit très cohérente de bout en bout.
Si l'atmosphérique et réussi "The Three Shadows Part 1" peut effectivement évoquer du rock cosmique (Pink Floyd époque Ummagumma, Ashra Tempel & Co.), le théâtral "The Three Shadows Part 2" me ramène une fois de plus à Bowie tandis que le chant particulier de Peter Murphy dans la troisième partie peut se rapprocher de Peter Hammill.
L'acoustique "All We Ever Wanted Was Everything" est presque un croisement du Bowie de "Letter To Hermione" avec le Roger Waters de "If" ! c'est un très beau morceau.
"Exquisite Corpse" est bien un collage de plusieurs thèmes concoctés par les 4 membres du groupe qui interviennent également au micro. c'est David J qui répète à l'infini 'Life is but a dream' dans la 1ère portion, suivi de Peter Murphy, puis de Daniel Ash qui hurle 'The Sky's Gone Out' et après un blanc d'une vingtaine de minutes, Kevin Haskins récite un monologue à la toute fin. ce titre de 6 minutes est le genre d'expérimentations délirantes (et pas très intéressantes il faut bien le dire!) que le groupe avait l'habitude de pratiquer généralement sur leurs faces B de singles. qu'ils aient inclu cette divagation sur album est un peu une faute de goût.
Au final, ce 3ème album en studio de BAUHAUS est beaucoup moins réussi que ne l'était Mask. The Sky's Gone Out est beaucoup plus éparpillé et pas toujours captivant sur la longueur.
J'en retiens "Third Uncle", "Silent Hedges", "In The Night", les 2 premières parties de "The Three Shadows" et enfin "All We Ever Wanted Was Everything".
Cet album aura toutefois permis d'incorporer de nouveaux éléments dans la musique du groupe (comme la proéminence de la guitare acoustique ou des compos à rallonge), qui seront peaufinés sur l'album suivant, bien plus resseré et réussi que celui-ci.






BAUHAUS
MASK


Le 05 Mai 2018 par LEO

@ ARP2600

Je ne vois pas où tu as vu que j'avais écrit que tu affabulais !!!! j'ai mentionné que de mon côté je ne trouvais aucune ressemblance avec Neu! c'est bien différent.
Ce n'est pas parce que tu entends des influences provenant du krautrock ou du courant prog dans les albums The Sky's Gone Out et Burning From The Inside que les membres de BAUHAUS étaient forcément influencés par ces courants musicaux. ça peut être tout simplement une coîncidence. de mon côté, je trouve bien une vague similitude dans les arpèges de fin du morceau "Mask" avec la mandoline et la guitare acoustique de "The Battle Of Evermore" de Led Zeppelin ! est-ce à dire que Daniel Ash était un amateur de Jimmy Page et sa bande? je ne pense pas.
Je ne vois pas pourquoi les membres de BAUHAUS, continueraient à nier l'influence de ces courants musicaux 30 ans après si ce n'est qu'ils ne les ont jamais cité (si ce n'est pour dénigrer Genesis et Yes dans une interview de Daniel Ash qui datait d'il y a 3 ou 4 ans).
Ils n'ont jamais caché leurs influences principales (le glam-rock, le reggae et le punk) tout comme John Lydon n'a jamais eu peur de citer entre autres Alice Cooper, Captain Beefheart et Peter Hammill mais la musique de Rotten/Lydon ne m'a jamais fait penser ni aux uns ni aux autres. alors inversement je suis bien d'accord, ce n'est pas parce que les membres de BAUHAUS n'écoutaient pas de rock progressif qu'il ne puisse pas y avoir des éléments qui s'y rapprochent de près ou de loin, mais pour ma part je pense que ça reste juste une coincidence et que c'est réellement l'influence de Bowie qui saute aux oreilles lorsque l'on entend BAUHAUS.





LUNA SEA
LUV


Le 05 Mai 2018 par PILGRIMWEN

Appréciable de lire ENFIN une chronique de LUNA SEA !

LUNA SEA, discographiquement, ne m'a jamais déçu. Les changements d'un disque à l'autre sont parfois déroutants mais appréciables.





BAUHAUS
PRESS THE EJECT AND GIVE ME THE TAPE


Le 05 Mai 2018 par LEO


À l'origine ce live était livré en bonus avec les premiers exemplaires en édition limitée de l'album studio The Sky's Gone Out (qui était donc vendu sous forme de double à ce moment là). une fois les tirages épuisés, The Sky's Gone Out et Press The Eject And Give Me The Tape ressortirent 2 mois plus tard mais séparément.
Cet album en public est un assemblage de 11 morceaux captés lors de divers dates: 6 titres proviennent d'un concert donné le 31 Octobre 1981 au Royal Court Theatre de Liverpool, 1 seul est extrait d'un show à l'Hammersmith Palais de Londres le 9 Novembre 1981 et 4 sont tirés d'un concert à l'Old Vic de Londres le 24 Février 1982.
Sa parution en CD dès la fin des années 80 ajoute 6 bonus de médiocre qualité (dont 5 captés le 3 décembre 1981 à l'ancien club Parisien Le Rose Bonbon plus 1 reprise du Velvet Underground en compagnie de Nico le 28 Octobre 1981 à Manchester) mais l'essentiel reste avant tout les 11 premiers titres.
Malgré son côté patchwork ce live au son très correct (hormis sur les bonus) retranscrit bien l'énergie et la folie qui émanait du groupe sur scène à cette époque. il est donc tout à fait recommandable.
Il n'y a guère que le crispant "The Spy In The Cab" qui me dérange. celà mis à part, tous les autres titres passent avec succès l'épreuve du live.
Pour celles et ceux qui en voudraient plus, il existe un autre album en public enregistré à la même époque et paru en 2009 en 33t mais aussi dans le triple coffret CD de la réédition de Mask [édition Omnibus]. il s'agit de l'excellent This Is For When... un live capté cette fois ci entièrement à l'Hammersmith Palais de Londres le 9 Novembre 1981 (dont 1 titre fut retenu pour Press The Eject). on y retrouve évidemment plusieurs morceaux en commun au live qui nous intéresse ici mais également d'autres qui auraient pu être sélectionnés à l'époque pour Press The Eject And Give Me The Tape, comme "The Passion Of Lovers", "In The Flat Field", "Silent Hedges" (un avant goût du futur Sky's Gone Out), "Terror Couple Kill Colonel", "Mask", "Hair Of The Dog" et "A God In An Alcove", soit 7 morceaux en plus du vinyl d'origine qui auraient pu former un double album et qui auraient dû faire partie des bonus de Press The Eject en version CD à la place des 6 derniers titres figurants ici car le son de ce concert est tout bonnement excellent !
Je pense même que l'achat de This Is For When est à préconiser en priorité puisque l'on y retrouve les 11 titres principaux de Press The Eject plus les 7 que j'ai mentionné plus avant.





BAUHAUS
MASK


Le 05 Mai 2018 par ARP2600

Neu! a une influence connue sur tout le mouvement post-punk/new wave. Si Bauhaus a pris un nom allemand, c'est pour plusieurs raisons, mais sans doute entre autres l'influence de certains groupes. Après tout, le milieu du krautrock était proche de Bowie et Eno. Enfin bref, il suffit de comparer "The man with X-Ray Eyes" avec "Lilac Angel", c'est pour moi une évidence.
Quant au prog, cela concerne les albums suivants. Il y a du Bowie et du Eno sur The Sky's gone out, bien sûr, mais aussi trop de ressemblances avec un wagon de groupes de prog pour que ce soit une coïncidence. Qu'ils l'aient reconnu ou non ne change rien... Avant de me dire que j'affabule, il serait peut-être bon d'étudier la question en détail comme je l'ai fait.





BAUHAUS
MASK


Le 04 Mai 2018 par LEO


Si j'avais pu avoir pas mal de réticences face à l'austère In The Flat Field aux compos brutes, arides et sans concessions mais aussi dans leur majorité bien difficiles à avaler, avec Mask BAUHAUS frappe un grand coup et met en plein dans le mille.
"Hair Of The Dog" démarre l'album en trombe sous un barrage de guitares tronçonneuse et une rythmique de plomb, tout en restant bien plus audible que la plupart des titres du 1er album ! bien joué.
"The Passion Of Lovers" change d'atmosphère avec ses parties de guitare en son clair et en acoustique et la voix mélodique de Peter Murphy ainsi que des choeurs aériens en arrière plan. on remarque pour la première fois l'apparition de synthés en fond. un sacré bon morceau mélodique et alerte !
"Of Lilies And Remains" est bien plus bizarre avec sa guitare crispante et répétitive et sa partie de basse un peu reggae-dub. David J débute le morceau avec un monologue tandis que le chant de Peter Murphy arrive à plus d'une minute. on y entend de nouveau du synthé mais cette fois-ci dans un style bruitage et presque comique. c'est plus une curiosité qu'autre chose et sans conteste, il s'agit du titre que j'aime le moins de tout l'album.
"Dancing" est un morceau qui balance bien avec la basse fretless ondulante de David J qui fait contrepoids avec le sax fou et la guitare éparse et crue de Daniel Ash. autre nouveauté, Kevin Haskins (frangin de David J) y utilise des syndrums (pads électroniques) de temps à autre pour donner un peu de variété à l'ensemble.
Le calme et lugubre "Hollow Hills" est bien plus atmosphérique avec le chant sombre de Peter Murphy, la basse spectrale de David J et l'effet un peu irréel rendu par l'E-Bow de Daniel Ash sur sa guitare. l'E-Bow (archet électronique) est une sorte d'électro-aimant fonctionnant avec une pile qui permet de faire vibrer les cordes de la guitare quand celui-ci est placé devant l'un des micros et Daniel Ash s'en servira de plus en plus dans la musique du groupe ainsi que pour ses futurs projets (Tones On Tail, Love & Rockets...). ce morceau de toute beauté était parfait pour refermer la première face de l'album à l'époque du vinyl.
C'est le funky et racé "Kick In The Eye" qui se chargeait d'ouvrir la seconde face avec une ligne de basse bien en avant et toujours aussi efficace (une constante sur cet album).
Le sax en roue libre de Daniel Ash refait une apparition sur l'enthousiasmant "In Fear Of Fear", morceau à la rythmique très ska !
Le tonifiant "Muscle In Plastic" a quand à lui un rythme très saccadé et hâché.
Contrairement à ARP2600 je ne pense absolument pas à NEU! quand j'écoute "The Man With The X-ray Eyes" mais plutôt à The Cure (quelque part entre celui du 1er album et Seventeen Seconds).
Enfin, "Mask" qui donne son nom à l'album est quand à lui beaucoup plus tendu et grandiloquent. son final avec ses arpèges de guitare acoustique donne un aperçu de ce vers quoi va tendre la musique du groupe sur ses deux prochains albums.
Mask est un très grand disque, divers dans ses influences mais uni dans son propos.
Pour finir et pour rebondir sur ce qu'a écrit ARP2600, je ne ressens pas du tout l'influence du krautrock et encore moins de trace du courant progressif (Genesis, Hammill avec ou sans VDGG) dans la musique de BAUHAUS !
Les principales influences de Daniel Ash, David J & Co. comme ils l'ont expliqué maintes fois en interviews sont effectivement le glam rock (Bowie période Ziggy, T-Rex, Roxy Music avec Eno, le Lou Reed de Transformer...), pour les 60's le Velvet Underground et les Stooges, et plus proche d'eux, les Sex Pistols, puis enfin le reggae et son dérivé le dub (genre que les membres du groupe écoutaient beaucoup à l'époque).





Kendrick LAMAR
DAMN


Le 04 Mai 2018 par POSITRON


Énorme déception. On est très loin du niveau de Good Kid Maad City ou To Pimp A Butterfly et même section 80 ou untilted unmastered me semblent plus personnels, plus riches, enfin meilleurs quoi.





MONTROSE
MONTROSE


Le 04 Mai 2018 par ALEX F


J'ai cru comprendre que ce disque avait été boudé à sa sortie, et je peux tout à fait voir pourquoi. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est son statut d'album culte acquis au fil du temps. Certes, il y a là les prémices du son Van Halen, mais c'est un peu comme si vous aviez Van Halen sans Eddie, bref un truc franchement moyen. Je sais bien que Ronnie Montrose est un bon guitariste, mais il est loin d'Eddie quand même. De plus, le chant de Sammy Hagar sonne comme un pastiche de Roger Daltrey et de Robert Plant, pas très original en somme. Et pour finir, les compos sont quand même loin d'être intéressantes, et on a parfois la désagréable impression d'entendre 'Rock'n'Roll' de Led Zeppelin en moins bien et plusieurs fois d'affilée pour ne rien arranger. En résumé, ce disque n'est pas mauvais, mais il me paraît tout juste moyen. Je préfère la variété du disque 'Warner Bros presents', qui, sans être un chef d'oeuvre, loin de là, me paraît bien plus travaillé.





Kendrick LAMAR
DAMN


Le 04 Mai 2018 par KID66


Je suis d'accord pour dire que Kendrick LAMAR est le plus grand rappeur de la scène actelle, et qu'il est expert dans l'art de "faire aimer ce qu'on aurait du mal à apprécier chez un autre". Je suis personnellement un immense fan du monsieur, alors que le hip hop n'est pas vraiment ma came.

Néanmoins cher Gladius, je te trouve un peu gentil avec ce 3e LP du rappeur. Il s'agit d'un bon album, très homogène et assurément inspiré. J'apprécie à peu près tous les titres, même ceux qui m'avaient initialement fait faire la grimace. Cependant je trouve qu'avec Damn Kendrick se fond plus dans la masse qu'auparavant : on est loin de la puissance de Good Kid et surtout de l'ambition de To Pimp A Butterfly. Les intrus sont efficaces mais moins audacieux, l'album est plus simple et linéaire que ses prédécesseurs, moins riche.

Rien de catastrophique toutefois, mais je pense que les choses n'iront malheureusement pas en s'arrangeant. Le showbiz va t-il aussi bouffer Kendrick LAMAR ?





MIDNIGHT OIL
RED SAILS IN THE SUNSET


Le 04 Mai 2018 par LE VIEUNE

Un autre grand disque de Midnight Oil. Red Sails In The Sunset débute avec "When The Generals Talk" qui est aussi dansant qu'un hit de Depeche Mode auquel ce premier morceau fait penser, avec une rythmique à la sonorité plastifiée qui est due à l'utilisation d'une batterie électronique par Rob Hirst. Puis les Oils lâchent les chevaux sur "Best Of Both Worlds", en faisant tinter des sons de cuivre aux côtés de guitares bien énervées. "Sleep" et "Minutes To Midnight" sont superbes dans leurs parures atmosphériques acoustiques mais restant dans une tendance vive, entre folk et rock. On a droit à deux longs titres progressifs et poignants que sont "Jimmy Sharman's Boxers" et "Shipyards Of New Zealand". Concernant le second, il vous cueille dans son dernier mouvement dans une ligne de violons avant qu'une écume agressive d'un son guitare ouvre un panorama plus martial. Je ne m'étalerai pas sur le reste qui est du tout bon également. De l'anti-militarisme. De l'anti-nucléaire à l'entente du terrible et alarmant "Harrisburg". Du didjeridoo dans "Helps Me Helps You" ... Etc...





Bernie BONVOISIN
COULEUR PASSION


Le 04 Mai 2018 par FRED


Passer d'Antisocial à la variété, il fallait oser !
Que ne ferait-on pas pour l'argent !
Crédibilité zéro.






TRUST
DANS LE MêME SANG


Le 02 Mai 2018 par BAKER

Pas de note car écouté deux petites fois, mais a l'air assez sympa. Un peu long, mais très très correct.

En revanche est-ce qu'il n'y a que moi qui pense irrésistiblement à "You can leave your hat on" sur le refrain de "'Demande à ton père" ?





MAGNUM
VIGILANTE


Le 02 Mai 2018 par LE MOUNGEPEDOUN


Excellent disque de Rock FM, que des bons titres, jamais eu de problème avec, impeccable.





Buck DHARMA
FLAT OUT


Le 02 Mai 2018 par LEO


Bien d'accord avec MARCO STIVELL !
Ce Flat Out est un excellent 1er album, malheureusement resté sans suite.
Dommage, car cet ensemble de morceaux hétéroclites mais formant un tout cohérent est bien plus intéressant et réussi que la majorité des titres du très moyen The Revölution by Night et du faiblard Club Ninja qui suivront en 83 et 85 (sans parler de l'incongru Imaginos en 88 qui n'a de Blue Öyster Cult que le nom.
Je pense même que cet album solo de Buck Dharma aurait pu être la digne suite du superbe Fire of Unknown Origin si les autres membres du B.Ö.C. y avaient participé et Martin Birch produit la chose ! ...d'ailleurs, le morceau "Burnin' for You" était destiné au départ pour Flat Out et l'énergique "Born to Rock" aurait inversement très bien pu finir sur Fire of Unknown Origin (le titre sera même joué en concert par le groupe de temps à autre).
Les chouettes "That Summer Night" et "All Tied Up" sont typiques des compos du guitariste avec leurs belles parties de 6 cordes autant tranchantes qu'aériennes et le chant cool et nonchalant de Buck Dharma.
Les magnifiques ballades "Cold Wind" et "Your Loving Heart" transpirent le rock Californien, quelque part entre Eagles et les Beach Boys.
"Five Thirty-Five" revient à quelque chose d'un peu plus rock mais reste ultra mélodique comme à l'accoutumée et les solos de guitare sont toujours aussi fluides et exécutés avec goût.
Le jazzy et bref "Wind Weather And Storm" aux arrangements judicieux balance bien !
Le sympathique instrumental "Anwar's Theme" se rapproche un peu de ce que pouvait faire Jeff Beck sur l'album There & Back.
L'album se conclut par "Come Softly to Me" la douce reprise des Fleetwoods (groupe vocal doo-wop de la fin des 50's/début des 60's).
Voilà ! Après ça, Donald Buck Dharma Roeser ne refera plus parler de lui qu'au travers du Blue Öyster Cult (mis à part les 3 volumes d'archives parus dans les années 2000 en editions limitées sur le label Dharma Products qui permettront d'entendre quelques démos et autres curiosités en solo que le guitariste a exhumé de ses archives personnelles et dont le titre "Gamera is Missing" cité par MARCO STIVELL fait partie).













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