Recherche avancée       Liste groupes



      
TECHNO  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

1970 Wishbone Ash
2020 Coat Of Arms
 

- Membre : Creeds Cross

WISHBONE ASH - Psychic Terrorism (1998)
Par ERWIN le 21 Novembre 2019          Consultée 1460 fois

Si vous êtes comme moi, vous avez un peu été traumatisé par le premier album Techno de nos WISHBONE ASH. Bien sûr, la notoriété du groupe n'étant pas celle de DEEP PURPLE, on ne prend pas réellement conscience de cette porte qui a volé en éclat. C'est pourtant bien le cas, il s'agit d'une évolution invraisemblable et il faut bien l'avouer totalement ratée en ce début d'année 98. Seul aspect rassurant, le line-up n'a pas changé ! La pochette, abominable, ne prêche pas en faveur de l'optimisme, mais nous n'en sommes plus à ça près. Le siècle touche à sa fin, et il n'est que trop temps pour Andy Powell de renouer avec une certaine qualité, au moins pour ses fans, qui ne savent plus du tout à quelle sauce ils vont être mangés !

"Narcissus Stash" débute par un riff de guitare ! Un vrai ! Certes enrubanné dans des beats technoïdes assez basiques, plutôt trance, une voix féminine, et notre Andy qui pose là un son digne de NINE INCH NAILS, ou plutôt de RAMMSTEIN puisque l'époque s'y prête judicieusement. Le rythme est cool, l'apport de la gratte évident ! Ah mais que oui ! Nous sommes fort contents de revoir nos rock stars enfin capables de pondre un titre, dance ou pas, peu importe ! Ca déménage carrément ! Bravo ! Les élans de la guitare l'emportent aussi sur "Powerbright Conclusion", Andy y redevient très volubile et magnifique d'aisance. Un titre mi-techno, mi- ambient ponctué de discours, et à l'ambiance futuriste réussie.

"How Many Times" voit en revanche resurgir d'on ne sait où les twins guitares ! Ah dieu que c'est magnifique ! Pour un peu, on les aurait cru perdues à jamais. Le titre n'est pas flamboyant, mais il a le mérite d'exister et d'enfin proposer une fusion de techno avec des guitares à la WISHBONE ASH. "Sleep's Eternal Slave" reste dans une mouvance lounge, basse vrombissante et rythme pressé au shuffle funky, voix chuchotée féminine, et la flying d'Andy qui évolue de-ci de-là avec une certaine rondeur. Le chant féminin introduit "Monochrome", puis la guitare prend le relais avec beaucoup d'acuité. Andy se lance alors dans des considérations assez bavardes mais oui, voilà qui n'est pas pour nous déplaire ! Ouf, nous échappons à une nouvelle correctionnelle avec ce genre d'intervention !

Le reste est moins original : "The Son Of Righteousness" évoque le mélange cyber des sons roots de gratte et des beats martelés d'Eliminator de ZZ TOP mais 17 ans plus tard. C'est toutefois plus répétitif et les sons synthétisés l'emportent largement. L'éponyme "Psychic Terrorism" hélas quasi exempt de guitare ne présente guère d'éléments accessibles pour les non initiés. Et puis tiens : "Back Page Muse"... Voyez-vous ça, une référence directe au "Front Page New", un des opus les plus faiblards du ASH. La guitare est bien là, au milieu d'un fatras percussif synthétisé et de la voix trafiquée d'Andy. On termine avec le rythme dance de "Breaking Out" qui n'a rien de bien remarquable.

Toute cette démarche reste assez exceptionnelle, je ne me souviens pas d'en avoir constaté de similaire dans les discographies des groupes de Rock ou de Hard rock proches de WISHBONE ASH. Certes, tout ceci reste avant tout une collaboration entre Mike BENNETT et Andy Powell associés sous le nom du groupe pour de sordides raisons évidentes de marketing, mais ce projet est un Ovni ! Toutefois, ce second essai techno est sensiblement d'un niveau plus élevé que celui de son prédécesseur, totalement inécoutable, et surtout, vide en terme de guitare, un comble pour le ASH ! Nous avons ici plusieurs titres de bonne tenue, une guitare bien plus présente et surtout, un morceau à retenir de cette livraison - "Narcissus Stash" -, tout ceci me pousse à être positif et à donner une note potable à l'ensemble.

A lire aussi en ROCK par ERWIN :


LES FRICTION
Dark Matter (2017)
Matière noire futuriste.




Chris REA
On The Beach (1986)
Forever on the beach


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



- Andy Powell (guitare)
- Mark Birch (guitare)
- Bob Skeat (basse)
- Ray Weston (batterie)


1. Transliteration 
2. Narcissus Stash
3. Sleep's Eternal Slave
4. Monochrome
5. Breaking Out
6. The Son Of Righteousness
7. Psychic Terrorism
8. How Many Times
9. Bloodline
10. Back Page Muse
11. Powerbright Conclusion



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod