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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1975 On Parole [1979]
1977 Motörhead
1979 Overkill
  Bomber
1980 Ace Of Spades
1981 No Sleep 'til Hammersmit...
1982 Iron Fist
1983 Another Perfect Day
1986 Orgasmatron
1987 Rock'n'roll
  Live At Brixton '87
1988 No Sleep At All
1991 1916
1992 March Ör Die
1993 Bastards
1995 Sacrifice
1996 Overnight Sensation
1998 Snake Bite Love
1999 Everything Louder Than E...
2000 We Are Motörhead
2001 25 & Alive Boneshaker
2002 Hammered
2003 Live At Brixton Academy
2004 Everything Louder Than E...
  Inferno
2005 Stage Fright
2006 Kiss Of Death
  Stone Deaf Forever
2007 Better Motörhead Than De...
2008 Motörizer
2010 The Wörld Is Yours
  Lemmy
2011 The Wörld Is Ours Vol. 1...
2013 Aftershock
2015 Bad Magic Xxxx
2017 Under Cöver
 

- Style : Venom, Vulcain
- Membre : Hawkwind, Thin Lizzy, Lemmy, Slim Jim & Danny B., Phil Campbell & The B.s. , Ufo
- Style + Membre : Saxon
 

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MOTÖRHEAD - Inferno (2004)
Par RED ONE le 19 Février 2015          Consultée 3055 fois

Lorsqu'on pense aux meilleurs albums de MOTÖRHEAD, on cite très souvent la trilogie publiée entre 1979 et 1980 : Overkill, Bomber et Ace Of Spades. Le reste de la discographie du groupe de Lemmy est cependant jalonné d'autres grands albums : citons ainsi Iron Fist (1982), Another Perfect Day (1983), Orgasmatron (1986), ainsi que d'autres albums plus tardifs, comme Sacrifice (1995) ou Overnight Sensation (1996).
Cependant, à partir de la fin des années 1990, plus de réelle révolution en perspective dans la discographie des Anglais. MOTÖRHEAD se contente alors souvent d'enchaîner les albums corrects, avec des sorties régulières tous les 2-3 ans. Si à chacune de ces parutions, MOTÖRHEAD prouve qu'il sait encore écrire de bonnes chansons puissantes, qui suscitent assez facilement le consensus, force est d'admettre que cette régularité fournit un lot non négligeable de déchets et de titres de 'remplissage', à tel point que depuis les années 2000, l'expression la plus courante lorsqu'on évoque la bande à Lemmy, c'est : Ah ouais le dernier MOTÖRHEAD... Ben, c'est le même que le dernier avec une pochette différente, non ?

Allons donc ! Ça y est, tu as déjà renoncé, Lemmy ? Tu as déjà renoncé à donner le meilleur de ta vieille carcasse rouillée ? Un disque qui sorte vraiment du lot ? En réalité, ce serait vraiment trop con. Ben oui. En 2002, Hammered n'avait effectivement rien pour nous rassurer quant à la qualité de tes productions à venir.
Mais on aurait eu vraiment tort de croire les Anglais déjà cuits : voici qu'en 2004 déboule Inferno, avec son incroyable pochette et son monstrueux contenu.
Essayons de résumer les choses de façon très simple : Inferno est une véritable boucherie. Et probablement le dernier GRAND album de MOTÖRHEAD. Voilà d'ailleurs pourquoi j'évoquais les grands albums du groupe dans mon introduction.

Sérieusement, à l'écoute de l'album, comment faire pour lutter contre cette marche inexorable vers le LOURD, le PUISSANT, le MONSTRUEUX ? Comment ne pas succomber ?
MOTÖRHEAD attaque directement les hostilités là où ça fait mal : "Terminal Show", titre de thrash moderne surpuissant, casse des gueules dès l'entrée en matière. Le vieux copain Steve Vai se permet même de glisser un petit solo au passage, ni vu ni connu. Et on enchaîne avec un magistral "Killers", monument de heavy metal speed sans concessions. Quelle claque pour un début d'album !! Après un Hammered en demi-teinte deux ans plus tôt, un tel retour en forme de l'inspiration fait mal, très mal. Mais il faut croire que la testostérone était plutôt bien dosée dans le whiskey cette fois-ci.

Soyons un peu vulgaire, l'espace d'un instant : lorsqu'on écoute Inferno, on se dit que Lemmy a d'énormes couilles. Et donc, logiquement, MOTÖRHEAD a d'énormes couilles. Que pouvons donc nous faire, nous autres pauvres humains ordinaires, quel que soit notre sexe, face à la superpuissance d'un tel appareil génital déployé avec autant d'arrogance sonore sur tous ces titres ?
Car franchement, Inferno dégage une telle aura de supériorité sexuelle que c'en est véritablement affolant. C'est en tout cas ce que l'on se dit à l'écoute de ces titres bodybuildés que sont "In The Name Of Tragedy", "Smiling Like A Killer", "Down On Me", "Fight" ou encore "In The Black"... On a d'ailleurs grand peine à tous les décrire tellement la mandale prise dans la figure est sévère. Et que dire enfin de "Life's A Bitch", ce single de fou furieux qui donne envie de gesticuler frénétiquement dans tous les sens ?? Il n'y a pas à tergiverser, Inferno voit le trio britannique balancer une giclée de metal tellement lourde qu'elle ravage tout sur son passage.

Les moments plus apaisés ne sont pas légion, MOTÖRHEAD dégainant ici une artillerie tellement massive qu'elle semble à même capable de détruire des planètes entières. Je doute que la princesse Leia apprécie ma comparaison.
Néanmoins, notons des délicatesses qui permettent à l'auditeur déjà bien malmené de souffler quelque peu. Ainsi MOTÖRHEAD se permet quelques titres plus fouillés, comme la très rock'n'roll "Keys To The Kingdom" et ses fugaces arrangements de cordes. Mais aussi quelques bons moments plus bluesy, comme en témoignent "Suicide" et surtout "Whorehouse Blues", étonnante chanson acoustique où Mikkey Dee s'empare d'une guitare pour seconder Phil Campbell ! Superbe initiative démontrant tout le savoir faire musical de ces vieux briscards du rock. Et très belle idée de conclusion pour un album qui n'est définitivement pas de tout repos.

Des points négatifs ? Franchement, j'ai vraiment du mal à en trouver, et c'est réellement surprenant pour un album de MOTÖRHEAD sorti dans les années 2000. Surtout après la grosse déception que constituait Hammered. Certes, quelques-uns d'entre vous pourront évidemment reprocher à cet album d'être trop brutal, de ne pas faire dans la subtilité. Sauf que, bon les gars, il s'agit d'un album de MOTÖRHEAD !!! La production très léchée et assez gonflée permet cependant à toute la puissance du groupe de s'exprimer pleinement, de nous en mettre plein la gueule et de nous faire pogoter sans concession aucune. À ce niveau de leur carrière, c'était vraiment inespéré d'y arriver encore une dernière fois.
Ainsi donc, j'assume ici ma pensée et je la revendique : Inferno est probablement le seul et unique "excellent" album réalisé par MOTÖRHEAD depuis le début du XXIe siècle. Un album qui, comparé à la mythique trilogie des origines, apparaît forcément comme moins bon et moins culte. Ce qui lui vaut donc logiquement un 4/5.
Mais Inferno n'a pourtant pas à rougir : tout ici pue la puissance, le groove et la baise dans ce qu'ils ont de plus sale. Et tout ça, ben... c'est magique, les copains. Et ça fait du bien !
Un album que l'on n'hésitera donc pas à recommander pour découvrir le groupe, et qui permet de rentrer avec facilité dans le répertoire contemporain de ce bon vieux groupe de rock'n'roll qu'est MOTÖRHEAD.

JUST REMEMBER LIFE'S A BITCH !!!!!

Note réelle : 4,99999999999999999999/5.

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   RED ONE

 
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- Lemmy Kilmister (chant, basse, harmonica)
- Phil Campbell (guitare)
- Mikkey Dee (batterie, guitare)
- +
- Steve Vai (guitare)
- Curtis Mathewson (arrangements de cordes)


1. Terminal Show
2. Killers
3. In The Name Of Tragedy
4. Suicide
5. Life's A Bitch
6. Down On Me
7. In The Black
8. Fight
9. In The Year Of The Wolf
10. Keys To The Kingdom
11. Smiling Like A Killer
12. Whorehouse Blues



             



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