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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1508)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (951)

YES - Open Your Eyes (1997)
Par ARP2600 le 8 Novembre 2012          Consultée 5917 fois

Après Talk, l'album un peu heavy de 1994, Trevor Rabin et Tony Kaye ont définitivement quitté YES et ont été 'remplacés' par Steve Howe et Rick Wakeman. On en revenait donc à une formation très classique Anderson-Howe-Squire-Wakeman-White, celle de Tales..., Going For the One et Tormato. Ces cinq-là ont tenté un retour aux sources, avec une tournée de concerts reprenant la plupart de leurs grands morceaux progressifs des années 70, ainsi qu'un ensemble de titres originaux, prog et plutôt mystiques, le tout regroupé sur deux albums mixtes live/studio dénommés Keys To Ascension. Le premier est sorti en 96, le second fin 97. Rick Wakeman a alors quitté le groupe, remplacé aux claviers par Billy Sherwood qui se chargeait de la production à cette époque. Le claviériste Igor Khoroshev s'est également petit à petit intégré au line-up.
Un nouvel album purement studio a été enregistré et est sorti également fin 97. Étant donné qu'il y a plus de 50 minutes de nouveautés sur Keys To Ascension 2, les fans du groupe ont donc eu droit à l'équivalent de deux albums en l'espace de quelques semaines. On ne va pas les qualifier de petits gâtés, vu que cette profusion de nouveau matériel dénote un manque de discernement plus qu'un retour à la productivité d'antan, bien qu'on ne puisse certainement pas nier l'enthousiasme du groupe.

En clair, il y a beaucoup de déchet sur K.T.A.2 et Open Your Eyes, c'est une évidence. Si la partie studio du premier frise le désastre, l'album dont nous traitons dans cette chronique s'en sort plus ou moins. Le début est très crédible mais quand on s'enfonce plus avant dans le disque, on rencontre de plus en plus de remplissage et l'ennui finit par nous avoir à l'usure. Ceci vaut pour la musique comme pour les paroles. Le son tient un peu de tous les albums depuis Close to the Edge, mais on pense d'abord à Tormato, en moins amusant et plus insipide. Tout est plutôt progressif, moins que sur les K.T.A mais plus que dans les albums arena. Les paroles sont assez faibles, parfois rêveuses et encore un peu mystiques, parfois évoquant simplement d'amour, de façon fort mièvre.
S'il faut détailler les choses par le menu, disons que l'ouverture "New State of Mind" n'a rien à se reprocher. YES est encore un des groupes qui ratent rarement leurs entrées en matière et cet album ne fait pas exception. La chanson est rythmiquement assez osée, avec une belle base de guitares syncopées contrastant avec le chant très soutenu. Notons que, dans tout Open Your Eyes, on rencontre vraiment beaucoup de chœurs Anderson/Squire, plus encore que d'habitude ; de plus, le reste du groupe participe aussi au chant de temps en temps. La chanson-titre se tient aussi, entraînante et un peu dramatique, un registre qui convient bien au groupe à cette époque. "Universal Garden" est le premier petit faux pas. Malgré de belles phrases instrumentales, cela manque quand même de rythme. "No Way We Can Lose" et "Man In The Moon" jouent la carte de rythmes plus chaloupés. Elles sont un peu monotones mais se laissent écouter. Quant à "Wonderlove", mieux vaut ne pas en comprendre les paroles, très ennuyeuses, mais la musique y est belle.
Le reste n'est guère brillant. "Fortune Seller" nous offre la face la plus horripilante de la voix de Jon Anderson. "From The Balcony", "Love Shine" et "Somehow...Someday" proposent des textes du même niveau que "Wonderlove" et une musique très banale. On pourrait espérer du final "The Solution" qu'il achève le disque sur une meilleure note, mais ce n'est pas le cas : il manque quelque chose à cette mélodie, et le résultat est lourdaud. Pour terminer, notons que cette dernière chanson dure 5 minutes qui sont suivies par un quart-d'heure d'une plage d'ambiance sans intérêt.

Les amateurs de YES avaient placé pas mal d'espoirs dans Open Your Eyes et, comme souvent dans ces cas-là, ils ont été déçus. Ce disque n'a pas bonne presse, c'est même un des moins populaires du groupe. Au lieu de proposer le retour aux sources désiré, il est plutôt un florilège de la panoplie du groupe, dont le problème principal est le manque de fantaisie. Au moins est-il agréable à écouter en voiture.

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   (2 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Steve Howe (guitares, mandoline, banjo, chœurs)
- Billy Sherwood (guitares, claviers, chœurs)
- Chris Squire (basse, harmonica, chœurs)
- Alan White (percussions, chœurs)
- Igor Khoroshev (claviers additionnels 1,4,5)
- Steve Porcaro (claviers additionnels 2)


1. New State Of Mind
2. Open Your Eyes
3. Universal Garden
4. No Way We Can Lose
5. Fortune Seller
6. Man In The Moon
7. Wonderlove
8. From The Balcony
9. Love Shine
10. Somehow.....someday
11. The Solution



             



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