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Lenny KRAVITZ
LET LOVE RULE


Le 15 Septembre 2024 par MASTERFAN


Le premier Lenny Kravitz, c’est un peu comme le premier Ride quelques mois plus tard : plus grand monde ne sait aujourd’hui que les titres finaux (ici 11, 12 et 13) n’étaient pas forcément inclus sur certaines versions de départ, l’essort du CD ayant vite tout chamboulé. Aussi et à l’inverse de ce site, je considérerai cet album comme il doit à mon sens l’être aujourd’hui (et comme le font la plupart des guides), à savoir un album de 13 titres.

Dès « Sittin’ on the top of the world », on sait qu’on tient là un nouvel artiste qui tient la route. « Let love rule », c’est le classique, qui cartonne en concert, j’ai souvenir d’une version dantesque incroyable de plus de 10 minutes à la fin des années 2000… Par contre le passage direct à « Freedom train » non merci, je n’y suis jamais arrivé, next donc, avec un « Précious love » bien séduisant.

« I build this garden for us » est l’autre grosse cartouche de l’album, et ce final, superbe ! « Fear » en revanche ne m’a jamais trop accroché. Truc très bizarre sur « Does anybody out here even care », il m’a toujours fait penser à la B.O des Sous-doués. Si « Mr cab driver » est le premier vrai morceau rock de Kravitz, j’avoue plutôt une petite faiblesse pour l’acoustique et épuré « Rosemary » qui suit, très beau.

Depuis ma toute première écoute de cet album, je ne peux pas nier une certaine gêne à l’écoute du pourtant sympathique « Be ». Un peu comme pour « All I ever wanted » sur l’album suivant, ou le fiston de Lennon était même carrément présent (après il y a pire comme gêne, par exemple écouter « Doll parts » de Hole et de ne voir dans les crédits que Courtney Love). Sur « Be », j’ai vraiment l’impression que John est sorti de sa tombe.

Rien de neuf sur « Blues sister for someone » qui semble revisiter en moins bien « Let love rule », mais alors « Empty hands »... Inexplicablement, j’ai toujours craqué pour ce morceau, ce dès la première écoute. Je peux l’écouter cinq fois de suite. Et pour terminer un « Flower child » bien énergique qui se laisse bien écouter aussi.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Empty hands.  DELECTABLE (4,5) : Let love rule, I build this garden for us. SEDUISANT (4) : Sittin’on the top of the world, My precious love, Rosemary, Flower child. PLAISANT (3,5) : Be, Does anybody out there even care, Mr cab driver. INTERESSANT (3) : Blues sister for someone. EMOTION LIMITEE (2,5) : Fear. AUCUNE EMOTION (2) : Freedom train. Bilan 3,69 et Top 5 à 4,40, LET LOVE RULE cote pour moi 4,05 soit 16,20 / 20.

J’aime beaucoup ce mec, pas pour le côté soul, encore moins pour le côté funk (qui ressortira surtout à partir de l’album « 5 ») mais essentiellement pour toutes ces compos pop-rock classieuses, sa putain de voix et ses enregistrements « à l’ancienne ». De manière un peu contradictoire, au-delà de ses emprunts qui seront nombreux, il va quand même arriver à se forger son propre style, unique. Sur LET LOVE RULE, on est déjà bien servi. Très bon premier album de Lenny, fils de producteur pistonné peut-être, mais aussi super-talent.





URIAH HEEP
THE MAGICIAN'S BIRTHDAY


Le 15 Septembre 2024 par MASTERFAN


Souvent considéré comme la suite du génialissime DEMONS AND WIZARDS, tant en thème qu’en qualité, THE MAGICIAN’S BIRTHDAY marque déjà néanmoins un très léger premier essoufflement du groupe. Pas la faute du classique « Sunrise » qui suivra le Heep sur scène à tout jamais. Juste derrière, le très court « Spider woman », rock assez classique sans flamboyance – le meilleur moment est le pont - fait un peu retomber l’intensité. L’album rebondit de suite avec « Blind eye », léger et bien pop comme il faut. S’en suit une compo de grande classe, « Echoes in the dark », qui vient retrouver le souffle épique de « Demons » et à qui il manque juste un petit quelque chose pour parvenir à remuer pleinement les tripes.

« Rain » est un effort solitaire de Ken Hensley au piano, laissé à David Byron au chant, plutôt avenant, mais pas foudroyant. « Sweet Lorraine », l’un des morceaux les plus connus du groupe avec son intro heepienne très caractéristique, permet au bassiste Gary Thain de s’éclater même si la mélodie reste au finale assez convenue (là encore, c’est le pont qui reste la partie la plus mémorable). « Tales » réussit à bien franchir le cap des réécoutes, toujours sans qu’on atteigne les fulgurances du précédent opus.

Reste le cas de l’atypique « The magician’s birthday », régulièrement encensé par les fans. Je ne partage pas complètement cet avis, le trouvant pour le moins inégal. Toute la première partie est fort prometteuse, jusqu’à ce refrain « Happy birthday » qui a quand même assez mal vieilli et fait plutôt sourire aujourd’hui. La mélodie s’interrompt brutalement pour laisser la place à une troisième partie technico-prog où les musiciens s’éclatent en divers soli et autres exercices techniques chers à Emerson, Lake and Palmer, en incluant au passage un hommage à Jimi Hendrix. Génial pour certains, je comprends qu’on puisse aimer ça, beaucoup trop long en ce qui me concerne. Et pour finir cette toute dernière partie pop, la seule qui impressionne vraiment ici, l’orgasme final étant malheureusement trop vite interrompu par la fin du disque. Un 4 quand même pour l’ensemble.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Sunrise, Echoes in the dark. SEDUISANT (4): Blind eye, Tales, The magician’s birthday. PLAISANT (3,5) : Spider woman, Rain, Sweet Lorraine. Bilan 3,94 et Top 5 à 4,20 : THE MAGICIAN’S BIRTHDAY cote pour moi 4,07 soit 16,28 / 20.

Si THE MAGICIAN’S BIRTHDAY dispose de beaux atouts, l’émotion globale qu’il procure reste en deçà des sommets atteints par les trois albums précédents. Il n’empêche que le groupe avance à un rythme de fou et que son année 1972 aura été extraordinaire.

Deux autres morceaux complètent la session : « Silver white man » (3), et une curiosité de Gary Thain, « Crystal ball » (3,5).





CHRISTOPHE
AIMER CE QUE NOUS SOMMES


Le 15 Septembre 2024 par BLUEMASK


Superbe disque, où se cotoient un Christophe classique (‘Mal comme’, ´Parle lui de moi’ magnifique’, ´Tonight Tonight’ ) et un Christophe plus aventureux. L’aventure ce sont des morceaux à texture, parlés, cinématographiques, où l’on retrouve des ambiances proches d’Erik Truffaz, ou de son pote Alan Vega.






DEAD CAN DANCE
TOWARD THE WITHIN


Le 15 Septembre 2024 par I AM THE GROWL


Merveilleux album qui pour moi surpasse largement le studio précédent "Into the Labyrinth", trop léché et froid. Ici, c'est chaud, direct, c'est chaleureux comme un bon concert où on voit (sur le DVD) ou entend (sur le CD) des gens jouer et dire ce qui leur pend à l'âme. Les deux membres du groupe et leurs instrumentistes sont tous clairement appliqués et professionnels, mais cette concentration ne leur sert qu'à s'épancher. "Sanvean" ou "American Dreaming" sonnent comme des confessions. Les autres titres sont des explorations des méandres qui aboutissent à ces dites confessions. La version de "Cantara" est différente de celle du disque de 1987, moins sombre mais aussi étonnante. "Don't Fade Away" clôture sur une note d'espoir. Un très beau disque d'adolescents curieux devenus des adultes curieux et qui savent trop bien où le discours sonore s'arrête...





Billy JOEL
GLASS HOUSE


Le 15 Septembre 2024 par ASILE MAN


Cet album n'est pas mauvais, mais le problème c'est que les morceaux se ressemblent tous. Il a trouvé quelque chose, il le retape pour la plupart des titres, le tout dans un style rock sans âme, comme s'il appliquait des règles précises pour 'faire plus rock que d'habitude', et là ça se voit un peu trop.





Billy JOEL
THE STRANGER


Le 15 Septembre 2024 par ASILE MAN


L'album est excellent mais je préfere tout de même le suivant avec plus d'originalité et plus d'energie, alors qu'ici on s'emmerde par moments, c'est trop calme.





CHRISTOPHE
AIMER CE QUE NOUS SOMMES


Le 15 Septembre 2024 par BLUEMASK


Superbe disque où se cotoient un Christophe classique ("Mal comme", "Parle-lui de moi" magnifique’, "Tonight Tonight") et un Christophe plus aventureux. L’aventure, ce sont des morceaux à texture, parlés, cinématographiques, où l’on retrouve des ambiances proches d’Erik Truffaz ou de son pote Alan Vega.





Rod STEWART
THE TEARS OF HERCULES


Le 15 Septembre 2024 par FIGHTITBACK


Comment dire... je ne suis pas un vrai fan de Rod STEWART, mais j'adore sa voix et pas mal de ses tubes, titres moins et/ou pas connus du grand public et certaines de ses reprises, mais là, je ne peux pas ! Le précédent pareil, on ne m'y reprendra plus ! J'avais ADORÉ "Time" & "Another country" et du coup j'ai acheté les 2 suivants, ben...déçu 2 X ! P.S. 1 parce qu'on ne peut pas mettre 0.





The JAM
THE GIFT


Le 14 Septembre 2024 par VOYEUR DE TéLé TOR

Pour moi, peut-être le meilleur de Jam avec le précédent. Après, on a formé un autre groupe assez intéressant, mais le problème que j'ai avec style council, c'est qu'à part les morceaux connus, les autres sont beaucoup moins bons, ce qui est assez curieux. On dirait que les Style Councils misaient tout sur quelques titres à chaque album et le reste était du remplissage, ce qui fut pas le cas de Jam.





Elvis PRESLEY
CLAMBAKE


Le 13 Septembre 2024 par SEB


"Big boss man"... Oh mon dieu il est tiré de ce film ! Bon Elvis c'est pas ma came c'est sûr, malgré tout petit tour chez le King pour un souvenir de gosse dans les 70's !

Mon paternel n'est pas fan d'Elvis, du moins je pense vu qu'il n'a pas de disque ou compil, mais il possède néanmoins ce 45 tours "Big boss man", avec "You don't know me" en face B. Il avait 18 ans quand c'est sorti. Et quand il le passait, attention les voisins ! Le son à fond ! En même temps c'était du rock... Voilà voilà, nostalgie, va falloir que je le retrouve ce ptit vinyl qui doit traîner au grenier... Je me rappelle, le début à la guitare sèche tranquille, la basse progressivement en appui et puis...

Un 5 pour le coté sentimental





SADE
DIAMOND LIFE


Le 13 Septembre 2024 par SEB


Toute une époque ! Quand leurs premiers singles sont sortis j'étais gosse. Et j'avoue je n'y prêtais pas plus attention que ça. Faut dire qu'on nous servait une telle soupe sur les radios... Puis 10 ans plus tard ils ont sorti une compil. Au hasard d'un coup d'oeil chez un copain qui l'avait achetée j'ai emprunté son cd quelques jours et là Bam ! La magie a opéré...

J'ai redécouvert leurs tubes qui ont accompagné une partie de mon adolescence. J'avoue à mon grand regret que je n'ai eu l'occasion d'acheter qu'une compil et l'album Diamond Life. "Hang on to your love" et "Your love is king" étaient et restent toujours mes titres favoris ! Seul "Frankie's first affair" ne m'a pas subjugué. Mais la voix d'Helen est juste une caresse de velours pour les oreilles et l'album en lui-même est une vraie réussite je trouve.

Pour les rares qui ne connaîtraient pas SADE, procurez vous cette galette et fondez...





SANSEVERINO
JOUE PAS AVEC MES NERFS


Le 13 Septembre 2024 par BERTRAND


Une très belle chronique que voilà! Le travail de Sanseverino est mis en valeur, de même que le génie de François Béranger, dont l'oeuvre reste intemporelle vingt ans après son décès. A quand les albums de Béranger chroniqués dans FP?





TANGERINE DREAM
RICOCHET


Le 13 Septembre 2024 par BLUEMASK


Il ne faut pas ecouter ce disque en cuisinant des maquereaux à la moutarde mais dans de bonnes conditions, l’immersion est totale et le voyage au bout de la nuit.
Le debut de Part II est trippant et flippant comme une messe de Gesualdo en l’honneur de Leatherface. Ces 3 minutes sont l’acmé de ces 30 minutes, acmé de Tangerine Dream.





INTERPOL
TURN ON THE BRIGHT LIGHTS


Le 13 Septembre 2024 par ARP2600


Soyez contents, votre discussion m'a enfin poussé à découvrir ce fameux album premier album d'Interpol. Pourquoi ne l'ai-je pas fait avant ? Parce que je ne suis pas porté sur les revival qui sonnent presque toujours comme du réchauffé. A ce titre, Interpol s'en sort très bien, pour sûr. Ceci est un bien bel album, je lui donnerais toujours 4 à première écoute. Ce que j'aurais à reprocher, je ne sais pas... la production ne me fait pas vibrer, les plans harmoniques ne sont pas toujours très variés (même si on échappe au remplissage), quelques autres détails qui nécessiteraient plusieurs écoutes mais c'est globalement une chouette découverte. Sinon, à part le fait que des new-yorkais sortant un album en août 2002 devaient forcément avoir le 11/9 en tête, je ne pense pas qu'il faille faire un lien particulier.

Quant à ces histoires de post-punk, bah... Je ne peux m'empêcher de sortir mon rictus le plus narquois au sujet de Ian Curtis. Ouais, c'est clair qu'il faudrait être très fort pour chanter aussi faux et mal que lui, ce... hum... "chanteur" était effectivement une référence, a contrario en ce qui me concerne. Je suis tout de même d'accord avec Psychodiver sur le fait que, quand on n'aime pas le chant d'un groupe, c'est assez rédhibitoire. Pour moi, Unknown Pleasures est largement sauvé par Hook et Albrecht, mais Closer est irrécupérable, surtout la deuxième moitié. Surestimé au possible, et d'autant plus énervant que de nombreux avis superficiels au sujet de quoi que ce soit de lié au post-punk vont toujours parler d'influence de Joy Division, parce que ceux qui les émettent n'y connaissent pas grand chose d'autre.

Présentement, il n'y a guère de ressemblance entre Interpol et Joy Division. Pas plus qu'avec aucun autre groupe précis d'ailleurs. Tout au plus, les guitares réverbérées renvoient effectivement aux Chameleons, mais on est loin du pastiche/plagiat. J'ai pensé à tous ceux que vous avez cités, souvent plusieurs différents par chanson, et même aussi à Bauhaus par exemple. Peu de SATB ou Cure par contre, peut-être un peu d'Associates. Bref, il est évident que ces gars ont écouté TOUS les groupes importants de post-punk et en on fait une synthèse, sans oublier d'y ajouter des éléments 90s, de britpop ou autres alternatifs, pour un résultat qui a bel et bien sa propre personnalité.

Sinon, Psychodiver, j'avais lu ailleurs que tu n'aimais guère Borland donc je ne suis pas étonné de ton scepticisme au sujet de The Sound, et je suis content que tu aies au moins de la considération pour From the Lion's mouth, qui est clairement un des exemples les plus immaculés du post-punk, auquel je reviens très souvent pour ma part. Les Chameleons, c'est une surprise. Je ne connais guère The Church donc je ne peux pas dire, "Second skin" ne me semble guère perfectible. Je préfère ne pas imaginer un "Don't Fall" chanté par Curtis, c'est bon, vous avez compris. D'autre part, ne pas aimer Burgess, pourquoi pas, c'est vrai que c'est un chanteur assez basique, mais sa voix convient parfaitement à cette anomalie géniale qu'est Script of the Bridge, ou comment inventer le rock alternatif abrasif par accident.





TANGERINE DREAM
OEDIPUS TYRANNUS


Le 13 Septembre 2024 par DEJAVU


Un album que l'on peut écouter en streaming sur quelques sites comme Amazon Music, on peut également le télécharger sur iTunes mais à condition d'acheter l'intégrale "In Search of Hades : The Virgin Recording 1973-1979" qui regroupe tous les albums de "Phaedra" à "Force Majeure", le coffret de 18 CD doit etre encore disponible à la vente, j'espère qu'on aura un jour le bonheur de voir "Oedipus Tyrannus" commercialisé en version simple.





INTERPOL
TURN ON THE BRIGHT LIGHTS


Le 13 Septembre 2024 par RICHARD

C'est incroyable, comme quoi les grands noms d'un mouvement ne font pas nécessairement consensus.
Merci pour ton retour en tout cas !





INDOCHINE
BABEL BABEL


Le 12 Septembre 2024 par MYCROFT


Ce double album ne compte pas assez de bons titres pour remplir un EP 4 titres.

Musicalement, c'est affligeant. On nous sert sur tout l'album une touche électro pop (on est bien loin du "nous sommes trop rock pour les fans de pop, trop pop pour les fans de rock"). Les mélodies vocales sont sans surprise, avec un certain nombre de tics assez crispants, qui jusqu'à présent étaient réservés aux concerts.

On retrouve des arrangements et des suites d'accords entendues mille fois chez Indochine depuis une bonne dizaine d'années. On sait où vont les morceaux avant même de les entendre.

Les paroles franchissent le mur du son en matière de ridicule. On ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer.

On sent un groupe en pilotage automatique qui n'a aucun recul sur sa propre médiocrité.






CHICAGO
CHICAGO II


Le 12 Septembre 2024 par NONO

@THE BIG BILLY : Je suis assez d'accord. J'aime beaucoup celui-ci mais on sent un peu un certain laisser-aller (du jazz-rock au kilomètre), mêmes c'est si ça reste très bon pour moi.
Chicago a une trajectoire assez rigolote : c'est souvent : un super album exceptionnel, suivi par 2 ou 3 albums en "pente descendante" jusqu'à l'album "carton rouge", après lequel ils se "reprennent", et refont un excellent album, suivi d'un autre laisser-aller, etc.





INTERPOL
TURN ON THE BRIGHT LIGHTS


Le 12 Septembre 2024 par PSYCHODIVER

@RICHARD : Salut Richie. Décidément, nous avons beau déambuler dans les sphères afterpunk les plus dépressives, nous ne serons jamais d'accord sur l'identité de leurs plus illustres représentants. Triste.

Tu as parfaitement situé mon rapport aux CHAMELEONS. Les textes + la voix. Deux critères primordiaux. Peu importe la qualité des compositions. Si l'un des deux ou pire les deux ne me satisfont pas : c'est terminé. Et c'est d'autant plus dommage que la bande à Burgess rassemblait de bons mélodistes. Mais qu'aurait donné le classique "Second Skin" chanté par THE CHURCH ? La réponse : un chef-d'œuvre. Idem pour "Less Than Human". De même que "Don't Fall" par JOY DIVISION aurait pu générer un tube plus viscéral encore que les déjà phénoménaux "Transmission" et "Dead Souls".

Effectivement. Je connais THE SOUND et le sort tragique d'Adrian Borland. Mais ce ne fut jamais une grande histoire d'amour entre moi et sa musique non plus. Même si "From The Lions Mouth" et le live de 85 "In The Hothouse" sont d'un très bon niveau.

Je terminerai sur ta très juste remarque d'ordre chronologique : disons que c'est un don inhérent aux vrais artistes que celui de savoir capturer le zeitgeist pour le traduire via des mots et des sons. De là à affirmer qu'il y avait des signes avant-coureurs, tangibles ou non, concernant le 9/11 ...





LED ZEPPELIN
I


Le 12 Septembre 2024 par BLUEMASK


J'ai découvert Led Zep à 15 ans parce que je lisais qu'ils étaient les fondateurs du hard-rock. J'avais donc acheté la double K7-compil 'Remasters', un de mes premiers achats, moi qui ne jurais que par Maiden et le heavy metal qui m'était tombé dessus comme un plouc de la campagne que j'étais. Grosse déception ! En plus, sur le livret, ils avaient tous les pattes d'eph des albums photos de tonton et des chaussettes marrons. Et puis, comme je l'avais acheté, je l'écoutais quand même, et petit à petit, il s'est incrusté, m'a ouvert les pores, m'a permis de découvrir le blues et le groupe ne m'a plus quitté, même si je l'écoute de loin en loin, comme tout groupe que l'on connaît par coeur.
Donc, reécoute du premier depuis un bail. C'est assez étonnant : beaucoup de reécoutes de vieux albums qui ont tourné et tourné dans les oreilles sont un peu décevantes. Pas ici, le plaisir est sans cesse renouvelé, tout semble intemporel et inusable. Sauf les chaussettes marron, heureusement.







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