Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

Commentaires (10)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1974 Kiss
  Hotter Than Hell
1975 Dressed To Kill
  Alive !
1976 Destroyer
  Rock And Roll Over
1977 Love Gun
  Alive Ii
1978 Double Platinum
  Ace Frehley
  Gene Simmons
  Paul Stanley
  Peter Criss
1979 Dynasty
1980 Unmasked
1981 Music From The Elder
1982 Creatures Of The Nigh...
1983 Lick It Up
1984 Animalize
1985 Asylum
1987 Crazy Nights
1988 Smashes,thrashes & Hits
1989 Hot In The Shade
1992 Revenge
1993 Alive Iii
1994 Kiss My Ass Tribute
1996 Greatest Kiss
  Kiss Unplugged
1997 Carnival Of Souls
1998 Psycho Circus
2001 Konfidential & X_treme C...
  The Box-set
2003 Kiss Symphony : Alive Iv
2005 Gold 1974-1982
  Rock The Nation Live
2006 Alive : The Millenium Co...
  Kissology, Volume 1: 197...
2007 Kissology, Volume 2: 197...
2008 Ikons
  Alive 35
2009 Sonic Boom
2012 Monster
2016 Kiss Rocks Vegas
2018 Kiss Army Of Darkness
  Kiss Vampirella
2022 Backstage Pass (paul Sta...
 

- Style : Judas Priest, MÖtley CrÜe, Biters
- Membre : Ace Frehley , Vinnie Vincent Invasion
- Style + Membre : Black Sabbath
 

 Site Officiel (3442)

KISS - Destroyer (1976)
Par LONG JOHN SILVER le 4 Mars 2016          Consultée 1386 fois

N’y allons pas par quatre chemins, Destroyer est un putain d’album, un putain de chef-d’œuvre épicétou ! Je sais, c’est aussi péremptoire que de pointer « Beth » ou pire, « Great Expectations » comme des moments honteux au milieu des tueries que sont « Detroit Rock City » et « God Of Thunder », d’hymnes rock’n’roll fédérateurs comme « King Of The Night Time World » et surtout « Shout It Out Loud » , tout comme il ne suffit pas de décrier une production massive pour affirmer l’inverse.
En confiant les clés de l’album à Ezrin, KISS s’en va rejoindre les terres explorées par Alice COOPER, le master of Shock Rock, dont Bob est le producteur fidèle. Il a beau être encore très jeune, c’est déjà un vieux briscard respecté, directif et extrêmement exigeant. De son côté, le groupe KISS vient d’être sauvé par le gong grâce à la publication de Alive ! disque devenu une référence du Live mais dans lequel les derniers deniers du management avaient été investis. Un triomphe qui l’a sauvé, « Rock’n’Roll All Nite » ! Alors que le groupe a toujours pris des risques, cherché à se faire remarquer en prenant le parti de choquer, ne serait-ce qu’avec le lettrage adopté, donné dans la surenchère dès les premiers make-up, joué du Hard depuis « Deuce » tout en balançant des chœurs pop partout, voilà que d’aucuns lui reprocheraient d’en faire trop après avoir gagné au loto alors qu’il aurait pu disparaître.

C’est mal connaître le rêve américain qui ressemble au cauchemar représenté en toile de fond sur la pochette. Et encore, on l’édulcora en faisant disparaître les flammes des immeubles saccagés par ce qui pourrait bien être le passage des quatre super heros qui apparaissent face à nous. Franchement, ils en jettent grave ! On n’a pas envie de se fâcher avec eux, en aucun cas.
Pourtant Ace a tiré la tronche pendant les séances au point qu’Ezrin a fait appel à Dick Wagner pour le solo de « Sweet Pain »*, que ce même producteur trouve les musiciens médiocres. Peter Criss a donc dû beaucoup souffrir aussi mais Gene et Paul ont pris très au sérieux les remarques du canadien. Destroyer est le disque qui a fait passer KISS dans la cour des grands, or au commencement fut le son, celui mis en place par Ezrin, grandiose comme pour un sacre.Tout en restant fun. KISS est l’outsider qui a vaincu, qui a toujours cru en son destin malgré les tourmentes. Maintenant, il arrive en Olympe et il le prouve.

Commençons par la fin, "Do You Love Me » est une marche triomphale incantatoire qui laisse pourtant poindre l’isolement où se trouvent les héros. Ils chantent leurs louanges parfois héroïques (« God Of Thunder », « King Of The Night Time World »), fédèrent les foules (« Flamin’ Youth », »Shout It Out Loud ») mais n’oublient pas qu’ils sont avant tout des hommes, alors ils laissent parler leur blues. « Beth » est à la base un titre country rock que Bob Erzin transforme en ballade. Peter Criss la qualifie de Love Song. Paul et Gene ont été horrifiés : de l’anti rock’n’roll !! Marrant, quand on pense qu’elle fait chanter un musicien qui choisit de rester faire de la zique en groupe plutôt que de retrouver sa douce, sans jamais prononcer le mot love. Évidemment, cette chanson devient aussitôt et pour quelques années la plus grosse vente single de KISS. Et franchement, elle est belle.
Plus délicat est le cas de l’autre « blues » du musicien, « Great Expectation » une berceuse étrange au texte vénéneux et dont la progression mélodique singulière est pourtant assez remarquable. Pas rock non plus, cette chanson qui n’effrayait personne dans le groupe reste une énigme pour de nombreux auditeurs.
Mais au final Destroyer est l’album le plus cohérent de KISS, court, bourré de tubes. Il est celui qui pénètre enfin les boulevards de la démesure ouvertement recherchée et du mauvais goût érigé en art. KISS continuera de faire polémique, dépassera parfois les bornes. Là, il pénètre les champs Élysées. Pour célébrer son triomphe.

*Ace refusait de le refaire. Son solo original a été depuis rétabli sur une édition remaster supervisée par Erzin himself.

A lire aussi en HARD ROCK par LONG JOHN SILVER :


BLUE ÖYSTER CULT
The Symbol Remains (2020)
Réouverture des lieux du cult




TRUST
Recidiv (2020)
In Trust Oui Trust


Marquez et partagez





 
   TOMTOM

 
   LONG JOHN SILVER
   MARCO STIVELL

 
   (3 chroniques)



- Paul Stanley (guitare rythmique, chant)
- Gene Simmons (basse, chant)
- Peter Criss (batterie, chant)
- Ace Frehley (guitare solo)


1. Detroit Rock City
2. King Of The Night Time World
3. God Of Thunder
4. Great Expectations
5. Flaming Youth
6. Sweet Pain
7. Shout It Out Loud
8. Beth
9. Do You Love Me ?



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod