Pour cette chronique, je ne vois pas pourquoi je m’embêterais. Un petit copier/coller de celle du live More Friends suffit. On rogne un peu les angles, on rabote les bouts qui dépassent, on inverse quelques tournures de phrase et le tour est joué. Et puis… En fait non… je ne vais même pas m’embêter a faire un copier coller, je vous invite à cliquer vous-même sur le lien… Et à la prochaine!

Vous êtes toujours là ?

Certains ?

Non parce que vraiment, là, j’ai déjà tout dit dans la précédente. Final Fantasy, disques de réorchestrations qui se font attendre depuis des années, Nobuo UEMATSU, Arnie Roth, collaboration fructueuse, set-list "déjà-vue" dans l’ensemble, quelques inédits mais qui ne le sont déjà plus une fois que l’on passe du live au studio, les Black Mages ne sont plus là pour gâcher la fête, les interventions du public non plus, son propre, angle de l’interprétation, c'est magique. Voilà.

Comment ça, ça ne vous suffit pas ?

Pourquoi, moi, j'écrirai une seconde chronique alors que Uematsu et Roth se sont juste contentés de réenregistrer en studio ce qu’ils avaient déjà fait en concert ?

Pardon ?

Des inédits ? Des nouveaux titres arrangés ? Vous êtes sûrs ? Non parce que là moi j’ai rien entendu… Ah oui… pardon, faute d’inattention, de ma part. Non mais attendez, "Liberi Fatali", "Fisherman’s Horizon", "Love Grows", c’est de l’arnaque. Elles sont toutes déjà sur l’arrange de Final Fantasy VIII, Fithos Liusec Wicos Vinosec. J’en ai déjà parlé aussi, vous n'avez qu’à aller cliquer sur la chronique correspondante. Sachant que c’était déjà bien fait à l’époque, et déjà en studio, je ne vais pas non plus vous pondre un paragraphe juste pour en parler. C’est ce que je viens de faire ? Ok vous êtes joueurs… OK c’est fini… On arrête là.

Ce n’est pas tout ? Roooh… non mais franchement, un morceau de Final Fantasy XI et un medley des trois premiers, on s’en fout non ? non ? On les zappe ceux-là de toutes façons, personne n’y a joué à ces jeux. Non ? C’est sûr que "Memoro de la Stono – Distant Worlds" qui sort tout droit de FF XI, n’est pas la raison principale pour laquelle on va acheter l’album, il faut avouer. Oui, c’est vrai, c’est bien. C’est même très bien. Enfin pas de quoi se mettre des claques non plus ? Bon ok le chant pop avec les chœurs, c’est stylé. Mais bon le medley… C’est n’importe quoi les medleys non ? Ah oui, la nostalgie, la petite larme au coin de l’œil en repensant à sa tendre enfance quand les jeux sentaient bon le pixel. Stop là, on ne me la fait pas à moi, il y en a combien là qui avaient touché à un Final Fantasy avant 1995? Vous aviez 8 ans quand les deux premiers sont sortis en France en 2003 et je ne suis qu’un vieux crouton ? Bravo, belle mentalité. Quoi c’est beau quand même, oui ok… C’est beau, voilà vous avez gagné, je l’ai dit, c’est beau.

J’oublie des trucs ? Ah oui mais non, mais ça compte pas le « Theme of love » de Final Fantasy IV. Non parce qu’en plus il est raté avec des accords de piano qui ont rien à faire là et qui gâchent tout. Moi je ne voulais pas en parler, parce que sinon le disque il est génial. Alors comme c’est le seul vrai titre dont on pouvait espérer du neuf et tout… j’aurai fait genre qu’un paragraphe sur un titre pas génial, vous n'auriez rien compris à l’appréciation. Enfin moi je voulais faire simple. C’est chiant les chroniques compliquées non ?

Ah bah ça y est, je l’attendais celle-là, « Vamo’alla Flamenco » de Final Fantasy IX. Non mais elle était déjà très bien en version originale avec son côté acoustique et endiablé, pas la peine d’en faire un arrange. Y’avait rien à retoucher, ça marchait tout seul. Je ne l’ai pas écoutée sur Distant Worlds pour dire ça ? Si… Et même que... Non mais moi en plus je ne voulais pas la faire cette chronique, et puis je me suis dit, si je passais de More Friends à Distant Worlds II direct, les gens n’auraient pas compris. Bon. OK. "Vamo’alla Flamenco" en version orchestrale avec ses parties solo de guitare sèche, elle est superbe. Elle vaut l’achat de l’album à elle toute seule, même si vous avez déjà More Friends et Fithos Liusec Vicos Winosec.

Bravo, vous avez gagné. On va même m’accuser d’avoir fait trop long, alors que à la base j’avais rien à dire.

Pfff...

Enfin achetez l’album quand même, pour une fois que c’est disponible au marché occidental, ça serait dommage de se priver. Ah oui, j'oubliais, quand même. Avis aux amateurs, malgré une quantité de redites déjà conséquente, c'est bien sur ce disque qu'on trouve, et de loin, la meilleure version de "One-Winged Angel". Fructueuse je vous disais, la collaboration.