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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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GENESIS - Duke (1980)
Par WALTERSMOKE le 17 Octobre 2012          Consultée 1651 fois

Avec Duke, GENESIS ne fait pas qu’entrer dans les années 80, il sort aussi ce qui peut être raisonnablement considéré comme son dernier véritable essentiel disque. C’est du moins une forme de consensus chez une certaine frange des fans du groupe, suffisamment ouverts d’esprit pour voir qu’il existe une vie après Peter Gabriel mais qui n’ont pas accroché aux albums ultérieurs.

Honnêtement, juste en considérant l’album en lui-même, le constat est peut-être plus glorifié qu’il ne devait l’être ; cependant, le vrai consensus devrait être que l’écart par rapport à And Then There Were Three (1978) est colossal. Le premier point, celui qui frappe d’emblée, c’est la production : mon Dieu, rarement un GENESIS des années 70-80 n’aura sonné aussi propre et aussi beau ! C’est d’autant plus appréciable que les compositions sont à la hauteur et pas qu’un peu. En effet, avec Duke, les trois musiciens de talent s’avancent encore plus dans la pop avec brio, tout en gardant en constante leur romantisme, leur poésie. Tant pis si les thématiques abordées sont terre-à-terre (le divorce de Phil Collins, tout ça...) : "Heathaze" est poignant et sucré sans être sirupeux, "Turn it on Again" est le premier vrai tube de GENESIS avec une rythmique puissante et efficace (comme quoi, Mike Rutherford sait être un bon guitariste), et "Cul-de-Sac", faisant partie des morceaux un peu plus obscurs, est une belle petite démonstration.
Le côté prog vous manque ? Pas de souci : aussi éparpillée soit-elle, la suite donnant son titre à l’album est là, et ce dès le début. L’enchainement des trois premiers morceaux, sans égaler les sommets antérieurs, s’apparente à un vrai tour de force, glorieux et efficace tout en gardant l’âme de GENESIS, de même pour "Duke’s Travel", un quasi-instrumental où le seul problème résiderait en des claviers parfois irritants, et encore.

Duke n’est pas exempt de défauts : certaines chansons, sans atteindre l’horreur du tube de 1978 dont on taira le nom, sont franchement passables ("Misunderstanding", "Please Don’t Ask"), et plombent légèrement le tout. Cela n’empêchera pas l’opus de pouvoir concourir au titre de meilleur album du GENESIS période trio, et surtout, Duke reste avant tout un album de pop réussi - ce qui, pour une référence du rock progressif, n’était pas gagné.

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   (4 chroniques)



- Phil Collins (chant, batterie)
- Tony Banks (claviers)
- Mike Rutherford (basse, guitare)


1. Behind The Lines
2. Duchess
3. Guide Vocal
4. Man Of Our Times
5. Misunderstanding
6. Heathaze
7. Turn It On Again
8. Alone Tonight
9. Cul-de-sac
10. Please Don’t Ask
11. Duke’s Travels
12. Duke’s End



             



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