Le 15 Décembre 2022 par BORAHKRETH

J'ai vu ton commentaire sur Bandcamp qui renvoyait ici, j'avais oublié qu'on avait parfois des chronique synthwave sur FP.

Je te trouve dur, même si j'avoue que MEGA DRIVE c'est un peu toujours la même chose. On pourrait presque dire que chaque nouvel album rend l'écoute des précédents caduque : il continue à affiner sa recette donc autant toujours écouter le dernier, qui est souvent le mieux. Bon, j'exagère, mais oui, c'est assez répétitif, là où un PERTURBATOR a toujours évolué sortie après sortie (mais bon, c'est l'exception dans la synthwave d'évoluer, j'ai l'impression).

Après perso j'accroche beaucoup, mais ce n'est pas un artiste à écouter en boucle. C'est en revanche parfait en musique de fond quand on a besoin d'un truc énergisant (ménage, sport, boulot, etc). Je ne sais pas si ça en fait de la "moins grande" musique, tout ce que j'écoute ne "mérite" pas d'être écouté au casque dans le noir complet posé dans un fauteuil. Après tout ça reste de la musique électronique instrumentale à tendance cyberpunk, perso je demande juste à ce que l'ambiance soit là et à ce que ça tabasse. Et pour ma part, le contrat est parfaitement rempli, et je ne trouve pas que la concurrence fait mieux dans ce domaine... ce qui est normal, vu qu'il s'auto-plagie très bien tout seul.

Pour en revenir à l'album en lui-même (car moi aussi je parle assez peu de Neuroframe au final), je serais cependant bien en peine de le noter. Car comme tu le dis, il sort pas mal de trucs, ça se ressemble pas mal et je l'ai écouté il y a un moment. Mais ça n'était pas un de ses mauvais : Seas of infinity par exemple, dans mes souvenirs on se fait vraiment chier, et tout son début de carrière est bof (ce qui fait bien 5 albums/EP à dégager)

De mon côté, je recommanderait surtout Hardwired V1.4 (qui contient notamment I Am The Program, dont Perturbator a fait un remix encore plus fou), Encoder (qui est un EP où POUR UNE FOIS il fait preuve de variation dans sa recette) et Sequencer qui reprend des choses tentées par Encoder (je suis personnellement très fan du morceau Spirit Crusher).

Le 14 Décembre 2022 par BAKER

Treize euros quatre-vingt dix-neuf.

C'est le prix officiel en magasin d'un bout de plastique en vente libre (et parfois en tête de gondole) qui est, je cite verbatim, "pas de la musique, ce sont des textes a cappella que j'ai enregistrés parce que je voulais m'adresser directement aux gens. Et mes producteurs ont fait un habillage musical"

Le tout pour en prime faire du prosélytisme, mais c'est sans penser à mal.

#musicisdead. Désolé Nestor et tous ceux, nombreux je pense, qui ne seront pas d'accord avec mon épitaphe.

Le 13 Décembre 2022 par BAKER

Ouah.

Ca peut passer un morceau ou deux, mais l'écoute de l'album d'une traite est assez terrifiante : ça s'auto-mollise jusqu'à caler et ne plus jamais relancer le moteur. C'est joli, quelles belles cordes, mais non, je n'y arrive pas. Les albums solos de Morten sont SUAVES, celui-ci est MOU, ça n'a rien à voir.

Pour l'instant je ne sauve que Hunter, qui a "une bonne gueule de best-of" comme je dis souvent, avec notamment ses cordes totalement dingues qui tranchent radicalement avec le style synthpop, par ailleurs le seul titre de l'album qui s'y rattache un tant soit peu.

Ceci dit à côté du dernier Alan Parsons, c'est du Gojira.

Le 13 Décembre 2022 par GUILLAUME THE ELDER

Etre un Hardos fin 80's début 90's entendait une parfaite fidélité à sa communauté musicale. Il était toléré d'apprécier voire d'aduler certains groupes comme, bien sûr, les Stones ou les Doors mais aussi The Cure et même Depeche Mode. Au contraire, U2 ou Tears For Fears, c'était le bannissement immédiat. Avec Simple Minds, j'ai clairement franchi la ligne jaune. J'ai découvert "Someone Somewhere" en boîte de nuit, Centre-Bretagne 56. Le DJ, gros fan de New Wave, le passait tous les samedis soirs et j'ai d'emblée été envoûté par ce titre. D'autres morceaux de l'album relèvent du même miracle : "Promised you a Miracle", "New Gold Dream", "Hunter & the Hunted". Un album très émotionnel (pour moi), le summum de cette New Wave romantique britannique. Et Jim Kerr ces années-là, comment résister ?

Le 13 Décembre 2022 par H.

Même si j'avais adoré BLITZ et Day of Light, je me souviens de ne pas avoir écouté cet album à cette sortie. La faute à un single (Krank ?) que j'avais trouvé sans intérêt, et probablement aussi à une lassitude plus globale sur ce groupe.

Mais avec le petit revival de ces derniers mois, accompagnés par les chroniques de F.P, et aussi la découverte de disques que je ne connaissais pas (ADIOS, MDFMK, KRIEG), je me suis dit que j'allais pousser jusqu'à ce WTF!?, histoire de voir ce qu'il avait dans le ventre.

Et, malheureusement, je terminerai sur une bien triste note. De la superbe de BLITZ, il ne reste rien. On a plutôt affaire à la suite logique de Tohuvabohu, avec un disque vaguement techno sans rien à sauver. Seul point positif : le groupe a arrêté d'enchaîner chaque sortie d'album avec un disque de remix médiocre. On se console comme on peut.

Le 13 Décembre 2022 par DEJAVU

L'album précédent "Amazonia" (Tiens, il est absent de Forces Parallèles, celui-là) m'avait réconcilié avec Jean-Michel Jarre, mais quand j'ai écouté "Oxymore" pour la première fois il y a eu comme qui dirait un phénomène de rejet, ce n'est pas faute de l'avoir écouté plusieurs fois, et bien, non, je n'adhère pas du tout, je vais attendre l'improbable sortie d'un album intitulé "Anxiogène" avec une pochette illustrée par Granger.

Le 13 Décembre 2022 par ELK

Un plutôt bon album certes, mais paru une année où il y avait tellement mieux que beaucoup ne lui ont prêté qu'une oreille distraite, à juste titre.

Le 13 Décembre 2022 par BUKO

@Le Kingbee

Je scruterai ta prochaine chronique avec plaisir !

Oui évidemment Altin Gun ! Je les ai vus en concert à Marseille. C'est avec eux que je me suis intéressé à Erkin Koray...

Au plaisir de te lire !

Le 12 Décembre 2022 par THE NEW ANGEL D

L'énigme QUIET RIOT. J'ai essayé et réessayer à de nombreuses reprises mais rien à faire pour ma part. Que ce soit les débuts très quelconque avec Randy Rhoads ou encore l'album FM de 1986, anecdotique et transparent. Et enfin, ce "Metal Health", qui est considéré comme leur magnum opus. Mais, en tout objectivité, un magnum opus qui tient plus de l'album culte sympathique que d'un réel chef-d'œuvre sauf pour les fanas du genre.

Bien sûr, le titre "Metal Health" dépote comme il se doit et la reprise de SLADE, "Cum On Feel The Noize" assure largement. C'est d'ailleurs grâce à ses titres que j'ai eu envie d'écouter leurs musique. Mais le reste ? Et bien pour le reste, la chronique résume bien et très justement la qualité du matériel.

Finalement, si on met de côté quelques titres, le groupe n'a, à mon sens, jamais écrit grand chose de mémorable et même sans parler de la qualité d'écriture, les musiciens ne font pas beaucoup d'étincelles. Pourtant, un batteur comme Frankie Banali fera mille fois mieux avec WASP. C'est donc dommage comme dirait Bigflo et Oli.

Manque de compositions fortes, manque peut être aussi d'une certaine originalité et d'une véritable alchimie de groupe, il n'y a pas grand chose à part ses quelques titres pour permettre à ce groupe de ne pas avoir été oublié.

Le 12 Décembre 2022 par LE KINGBEE

@Buko.
Achat excellent que ces deux galettes. Elektronik Türküler, premier véritable album d'Erkin Koray, devrait venir grossir le site en janvier. J'ai revendu il y a bien longtemps Tutkusu à mon grand regret aujourd'hui.
Bien à toi.
PS Dans un autre registre je te conseille le groupe Altin Gun.

Le 12 Décembre 2022 par ZEPFORCE

Pas mauvais mais loin quand meme de "Metal Health".
Si la 1ère face peut faire illusion, la 2eme est plutôt moyenne, les touches de synthé gâchent l'ensemble.

Le 12 Décembre 2022 par ZEPFORCE

Un disque que j'embarquerais sur une île déserte.
Rien à jeter dessus (même "Battleaxe"), j'adore ce disque acheté à sa sortie après écoute de "Love's a Bitch" lors d'une émission sur la bande FM et presque 30 ans plus tard j'ai toujours autant de plaisir à l'ecouter.
Le meilleur album du groupe.

Le 12 Décembre 2022 par BUKO

Ahh Erkin Koray ! Je viens justement de m'acheter les rééditions vyniles des albums Elektrik Türküler et Tutkusu. C'est un pur régal d'écouter cet artiste ! Et je conseille bien évidemment ces deux albums, qui seront surement chroniqués du coup !

Il faudra donc que je me penche sur celui-là ! Merci pour la chronique !

Le 12 Décembre 2022 par LE VIEUNE

Ce n’est pas mon favori de Fugazi, mais rien que pour ”Turnover”, ”Merchandise” et ”Blueprint” déjà, cet album vaut bien le coup d’être écouté.

Le 11 Décembre 2022 par BRADFLOYD

@Nestor : Sarzo est bassiste, un peu clavier, mais surtout pas guitariste... c'est Carlos Cavazo qui tenait le manche de la guitare. Sauf erreur de ma part.

Le 11 Décembre 2022 par DARK SCHNEIDER

Oh que si cet album est un monument.
Au delà de sa portée historique indéniable, de cette fameuse reprise qui a fait son succès mais aussi causé quelques malentendus (l'énorme title track "Metal Health" avait à mon sens un potentiel tout aussi tubesque), l'album est une véritable masterclass. Il est typique de ces très bon disques de cette époque qui privilégiaient l'écriture avant tout (Carlos Cavazo n'est pas un génie de la six corde, et pourtant, je le trouve particulièrement brillant sur cet album, grâce à la pertinence de ses interventions), et ne s'enfermait pas dans un moule : l'album est extrêmement varié et c'est là sa force. Entre des morceaux qui donnent méchamment envie d'headbanguer (non mais ce title track je m'en suis jamais remis), la reprise qui tue et enterre l'originale (qui était pourtant déjà excellente), des speederies Heavy ("Run For Cover"), une magnifique ballade piano en hommage à Rhoads ("Thunderbird"), ce "Breathless" suffocant, le très rock'n'roll "Slick Back Cadillac" qui bénéficie à fond de la grosse prod de cet album... Etc. Le seul léger raté c'est l'instru "Battle Axe" sur lequel Cavazo se prête à un exercice très à la mode à l'époque mais il n'est ni Van Halen ni Georges Lynch.
Quoiqu'il en soit, un excellent album, à ranger aux côtés de ce que le Glam a produit de mieux dans les 80s, et de loin, très loin même, le meilleur album de QUIET RIOT.

Le 11 Décembre 2022 par AIGLE BLANC

Les sons enregistrés de Pierre HENRY que reprend Jean-Michel JARRE constituent l'arrière-plan des compositions de cet album. Si ces sons restent si difficiles à appréhender, c'est en partie dû à leur variété, Pierre HENRY aimant triturer tout type de son jusqu'à rendre méconnaissable sa source.

Les sons concrets de Pierre HENRY ne deviennent jamais des notes harmoniques. Ce ne sont pas des mélodies, seulement des bruitages. Jean-Michel JARRE utilise ces bruitages comme un sculpteur et en tapisse l'arrière-plan de ses compositions.

Son hommage à Pierre HENRY ne consiste pas dès lors à reprendre ses propres compositions, mais à sculpter ces sons enregistrés pour enrichir la texture sonore des compositions de l'album.

Oxymore est le meilleur album de JARRE depuis peut-être Zoolook. Impossible en l'écoutant de reconnaître les tics du musicien dont certains titres de sa carrière voisinaient avec la musique d'ascenseur .

Je ne pense pas qu'il faille deviner un jeu de mot avec Oxy-gène, même si la remarque reste séduisante. Oxymore est bien trop différent d'Oxygène pour rendre pertinent cet éventuel lien secret avec son album le plus célèbre.

Je défie quiconque à l'écoute "aveugle" d'Oxymore d'identifier le style de JARRE. Il est à des années lumière d'Oxygène justement. Et c'est tant mieux, le compositeur ayant déjà offert deux suites à son chef-d'oeuvre de 1976.

Le titre Oxymore est le résultat du travail de Pierre HENRY qui, à partir de sons enregistrés de diverses sources non musicales, a élaboré des oeuvres pourtant 'musicales', d'où le terme de "Musique Concrète" pour caractériser son travail de recherche. "Musique Concrète", comme le précise JARRE dans le livret, est un oxymore en soi.

Le 11 Décembre 2022 par LE MERLE MOQUEUR

Figure de style... Avons-nous "le noir soleil de la mélancolie" de Jean-Michel Jarre pour Pierre Henry. Ce musicien a laissé des "notes" à Jarre ou plutôt, comme Jarre le dit lui-même, des sons. N'est-ce pas alors un assourdissant silence légué par un... mort ?

La respiration d'un disparu. Figure de style ?

Le 10 Décembre 2022 par THIERRY RAOULT

Cet album est bon, donc 3/5.
C'est très rythmé, dynamique, ça se laisse écouter.
Je l'ai apprécié avec des oreillettes pour savourer le son 360°. Honnêtement, j'entends des légères différences avec la stéréo, mais pas tant que ça.
3 remarques:
-Dès la 1ère écoute, j'ai trouvé les basses tellement fortes, oppressantes et 'basses' que ça m'a fait penser au film TENET.
-J'ai essayé d'entendre des sons de Pierre Henry. A part sur le 1er titre, je n'entends rien, où alors quelques bribes, discrètes, par instants. En quoi est-ce un hommage à Pierre Henry?
-Le nom de l'album contient OXY, comme OXYGENE. Est-ce juste un hasard? Ou bien est-ce un jeu de mots pour signifier MORE of OXYGEN?
(je suis curieux de lire d'autres commentaires)

Le 10 Décembre 2022 par ELK

@Nestor : jeu de mot entre le cycle lunaire et le vélo de la pochette sur la lune ?