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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1970 Trespass
1971 Nursery Cryme
1972 Foxtrot
 

- Style : Kansas
- Membre : Quiet World, Flaming Youth, Frank Zappa , Guaranteed Pure, Gtr, Daryl Stuermer , Squackett, Stiltskin, Brand X, Mike & The Mechanics, Mike Rutherford , Anthony Phillips , Tony Banks , Cut_, Phil Collins , Ray Wilson , Steve Hackett , Peter Gabriel

GENESIS - Nursery Cryme (1971)
Par WALTERSMOKE le 11 Mars 2013          Consultée 1623 fois

Premier album de l’âge d’or de GENESIS, Nursery Cryme (joli jeu de mots) permet au groupe de présenter son premier grand classique, et ce n’est pas peu dire. Même si tout n’est pas encore parfait (et je ne pense pas qu’à "For Absent Friends"), Pete Gab’ et ses acolytes montrent ici à quel point leur marge de progression est conséquente, et ce d’autant plus quand on se rappelle du douloureux départ de 1969.

Des albums où on se dit ite missa est dès la première piste, il n’en existe pas beaucoup, et Nursery Cryme en fait partie. "The Musical Box" débarque avec sa structure à étages typique du rock progressif, mue par une énergie folle que traduit bien la guitare de Steve Hackett - même s’il serait malheureux de réduire le morceau à sa seule performance. Les 10 minutes peuvent même paraitre un poil trop démonstratives, bien que le dernier quart, mêlant habilement romantisme théâtral et exubérance vocale, calme le jeu. Difficile de passer derrière un tel maelström, hein ? Et pourtant, GENESIS arrive à tenir son rang avec l’autre grand classique, "The Fountain of Salmacis", un poil moins réussi mais brillant par son jeu de nuances.

Chose importante, Nursery Cryme montre quelque chose de finalement assez explicite : GENESIS est un groupe pop. Il aura beau s’entourer des plus beaux atours prog dans son âge d’or, il a toujours eu un oeil sur des structures plus simples et faciles d’accès. Je ne dis pas seulement parce que "Harold the Barrel" ne dure que 3 minutes, mais aussi parce que ça sonne si évident, si naturel, là où d’autres formations se sont brisées les dents en n’assimilant en rien les codes de la pop. Aussi, l’album n’est pas parfait : outre "For Absent Friends", dont le seul mérite est de présenter Phil Collins au chant principal, "The Return of the Giant Hogweed" ne vaut pas grand-chose sitôt passée l’intro au tapping, et "Harlequin" est coincé entre une chanson pouvant déjà faire office d’interlude ("Harold the Barrel", donc) et un pavé prog qui l’éclipse facilement.

On n’en attendait pas moins d’un jeune groupe, aussi doué soit-il. Nursery Cryme pose les bases du mythe GENESIS, celui que les progueux se racontent au coin du feu, l’oeil admiratif. La formule reste toujours à perfectionner, mais au vu du talent exposé par le groupe, il n’y a aucun souci à attendre et avoir la foi en lui. Le souci étant... qu’il faudra attendre 1973 pour ça.

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   (4 chroniques)



- Tony Banks (piano, orgues, mellotron)
- Phil Collins (batterie, voix)
- Peter Gabriel (chant, flute, tambourin)
- Steve Hackett (guitare électrique)
- Mike Rutherford (basse, 12 cordes)


1. The Musical Box
2. For Absent Friends
3. The Return Of The Giant Hogweed
4. Seven Stones
5. Harrold The Barrel
6. Harlequin
7. The Fountain Of Salmacis



             



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