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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1970 Trespass
1971 Nursery Cryme
1972 Foxtrot
 

- Style : Kansas
- Membre : Quiet World, Flaming Youth, Frank Zappa , Guaranteed Pure, Gtr, Daryl Stuermer , Squackett, Stiltskin, Brand X, Mike & The Mechanics, Mike Rutherford , Anthony Phillips , Tony Banks , Cut_, Phil Collins , Ray Wilson , Steve Hackett , Peter Gabriel

GENESIS - We Can’t Dance (1991)
Par ARP2600 le 30 Juin 2012          Consultée 1709 fois

Troisième et dernier nid à tubes, We can't dance est un album bien étrange. Tout d'abord, il est très long, plus de 70 minutes, et contient douze chansons, un nombre qu'ils ont rarement atteint. C'est évidemment la banalisation du format CD à cette époque qui a permis une telle durée. On a presque l'impression qu'il s'agit d'un double album, en ce sens que chaque type de chanson semble être présent en double exemplaire par rapport aux albums précédents. Et donc, il y a à la fois beaucoup de passages commerciaux, beaucoup de ballades, beaucoup de moments progressifs, et chacun est susceptible d'y trouver son compte. De plus, Genesis ne tombe pas dans le même piège que Yes avec Union, leur album de cette époque également fort long, et livre ici un disque bien structuré et facile à suivre.

Il faut ensuite parler du caractère paisible et mélancolique de We can't dance. Même les thèmes des chansons sont fort sombres, tristes ou pessimistes. L'orchestration met surtout en évidence les instruments de prédilection des trois membres. Le synthé et la voix se partagent la plupart des mélodies, tandis que la basse de Rutherford ronfle un peu plus que sur Invisible touch et la batterie est aussi bien maniée que d'habitude. Un bel exemple du mélange sonore est tout simplement l'ouverture, le tube imparable «No son of mine», qui annonce tout de suite la couleur de l'album : beau et rythmé mais plutôt lent et mélancolique.

Seule la satire des télévangélistes «Jesus he knows me» échappe vraiment à ce schéma, même la fameuse preuve d’auto-dérision «I can't dance» se présente sous la forme d'un blues décontracté. Le reste alterne surtout des ballades plus ou moins inspirées et des moments étonnamment progressifs, tous convaincants et parfois excellents. Dans le premier groupe, celle qui se démarque particulièrement est la magnifique «Hold on my heart», dont il faut bien dire qu'elle est une des meilleurs chansons du groupe, toutes époques confondues.

Du côté prog se succèdent «Driving the last spike», grande histoire de dix minutes sur la construction du chemin de fer britannique, puis «Dreaming while you sleep», «Living forever», «Way of the world» et enfin la très belle «Fading lights» qui n'échoue que de peu à égaler «Duke's travels» avec sa grande envolée instrumentale. Jamais une conclusion n'aura été plus évidente qu'ici... le texte parle vraiment de la fin de quelque chose et la musique a quelque chose de définitif. Si je respecte la dernière tentative de Banks et Rutherford avec Calling all stations, je ne peux m'empêcher de ressentir cette chanson et l'album dans son ensemble comme la vraie fin de Genesis.

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   (5 chroniques)



- Phil Collins (batterie, chant)
- Mike Rutherford (guitare)
- Tony Banks (claviers)


1. No Son Of Mine
2. Jesus He Knows Me
3. Driving The Last Spike
4. I Can't Dance
5. Never A Time
6. Dreaming While You Sleep
7. Tell Me Why
8. Living Forever
9. Hold On My Heart
10. Way Of The World
11. Since I Lost You
12. Fading Lights



             



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