Malgré ma nette préférence pour son prédécesseur, il faut bien reconnaître que c’est l’album où David prend l’identité de Ziggy qui est son grand classique en ce début des seventies.
Gorgé jusqu’à la gueule de titres ultra connus de tous. A commencer par ce « Five Years » au refrain indécrottable sitôt que vous l’aurez en mémoire. La guitare folk de « Moonage Daydream » est elle aussi de belle qualité, et je ne vous parle pas de ce refrain anthologique… Oui c’est dur de chroniquer BOWIE et d’avoir à se renouveler constamment en matière de superlatifs… Les « Ohohoh » de « Starman » cesseront un jour de vous irriter et vous ne retiendrez que le long et transcendant refrain, attention chef-d’oeuvre !
On repart avec la jolie « It Ain’t Easy », qui penche vers un glam de grande qualité, assortie de mélodies propres à l’artiste, j’aime autant vous dire qu’on est loin de T Rex… Quel talent !
Puis c’est la classieuse « Lady Stardust ».
On ne passera pas sous silence les standards « Ziggy Stardust », hymne repris par tous les groupes de rock de la création, puis la virevoltante « Suffragette City » que je ne me lasse jamais personnellement d’écouter. C’est beau, c’est lourd, c’est bon… Mangez-en !

Comment mettre moins de 5 ? Impossible messieurs dames ! Nous jouxtons les sommets de la pop music, qui plus est, le créateur est parmi nous. Voilà un artiste que tout le monde va tenter de copier et d’émuler, et que la plupart admire avec envie.