C’est vrai, Tonight n’est pas le dernier album de BOWIE dans son trip dance mainstream. Voila que débarque en 87 ce « Never let me down » qui s’adresse certainement à ses fans, en gros « me laissez pas tomber les gars », la pochette racoleuse, les vidéos artificielles, l’extraterrestre racle les fonds de ses ressources intellectuelles pour clopiner jusqu’à cet album, un des plus insipides de sa carrière.
« Day in day out » n’est pas désagréable, embraye même avec rythme l’opus, et l’on se prend à rêver que le duke va passer la seconde… il joue de nombreux instruments sur cet album, ainsi le « New York’s in love » au ton proche du glam voit-il David saisir une guitare et en tirer un solo…Décidemment il y a toujours de la surprise avec ce diable d’homme. La chanson est sympa, et le solo…Surprenant ? Après ce titre on comprend mieux l’alliance des nineties avec Trent REZNOR, le pape de l’industriel.
Le dance « Beat of your drums » est…dansant … Finalement c’est ce qu’on lui demande… « Zeroes » ne ressemble pas du tout à « Heroes » en rigolo... La plupart des titres sont enjoués. Alors certes aucun n’est de la trempe d’un classique, ce qui est hautement préjudiciable à la valeur de ce skeud, composé avec Iggy POP dans sa maison de montagne Suisse. Après Berlin, La Californie et la France, on continue le tour du monde avec nos potes Helvètes, pays rock s’il en est.
Seule « Glass Spider » sort d’une certaine miévrerie et propose un peu d’originalité.

Pas désagréable à écouter, mais un des BOWIE les plus faibles cela dit.