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HEAVY METAL  |  LIVE

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1974 Rocka Rolla
1976 Sad Wings Of Destiny
1977 Sin After Sin
1978 Stained Class
  Killing Machine
1979 Unleashed In The East
1980 British Steel
  British Steel
1981 Point Of Entry
1982 Screaming For Vengean...
  Live Vengeance '82 [2006...
1984 Defenders Of The Fait...
  Defenders Of The Faith 3...
1986 Turbo
  Turbo 30 [2017]
1987 Priest...live !
1988 Ram It Down
1990 Painkiller
1993 Metal Works '73-'93
1997 Jugulator
1998 Live Meltdown
2001 Demolition
2002 Tribute To The Priest
  Live In London
2003 Electric Eye
  Live In London
2005 Angel Of Retribution
  Rising In The East
2006 The Essential
2007 Concert Classics
2008 Nostradamus
2009 A Touch Of Evil - Live
2010 The Metal Forge : A Trib...
  British Steel 30
2011 Single Cuts
  The Chosen Few
2013 Epitaph World Tour
  Epitaph
2014 Redeemer Of Souls
2016 Battle Cry
2018 Firepower
2024 Invincible Shield
 

- Style : Black Sabbath, Scorpions, Kiss, Running Wild
- Membre : Toto, Tony Iommi , Hiromi, 801
 

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JUDAS PRIEST - 98 Live Meltdown (1998)
Par RED ONE le 3 Février 2014          Consultée 3595 fois

La communauté des fans de JUDAS PRIEST se divise assez aisément en deux catégories. Ceux qui acceptent, bon gré/mal gré, l'existence de la brève période avec Tim Owens (1996-2003). Et ceux qui refusent tout simplement d'en entendre parler, considérant que seul le divin Rob Halford peut occuper le poste de vocaliste du mythique groupe de Birmingham. Ce genre d'attitude 'die hard' semble assez fréquent chez les fans de heavy metal, et c'est ainsi qu'on trouve encore de par le monde des gens pour considérer que Ronnie James Dio n'est qu'un infâme imposteur n'ayant pas sa place dans l'histoire de BLACK SABBATH. Chacun pense ce qu'il veut, évidemment, même si, au final, tout ça ne reste que de la musique et que ce genre de débat n'a franchement pas d'importance.

Sauf qu'à la différence de BLACK SABBATH, groupe ayant quand même épuisé un nombre assez important de vocalistes dans son histoire, JUDAS PRIEST n'en a connu que trois. Al Atkins, vocaliste originel du groupe (1970-1973), n'a toutefois pas laissé un souvenir impérissable, et il suffit de se renseigner un peu sur sa carrière récente pour se dire que le groupe n'y a pas perdu grand-chose. Tim Owens, c'est quand même un tout autre niveau : l'Americain est en effet un véritable professionnel, fan du groupe jusqu'au bout des orteils et véritable showman de talent. Certes, sa personnalité n'est pas extrêmement affirmée et la suite de sa carrière après son départ de JUDAS PRIEST en 2004 a été plutôt confidentielle (si l'on excepte son bref passage chez ICED EARTH). Mais on ne peut décemment nier que le bonhomme est plutôt doué.

Les sonorités très particulières de l'album Jugulator (1997) ne rendaient objectivement pas justice au talent évident du chanteur américain. Voix très agressive aux effets 'groove metal' dérangeants, production peu valorisante, sonorités trop modernes. JUDAS PRIEST cherchait à évoluer avec cet album, c'était certes très intéressant mais lorsqu'on succède au Metal God en personne, enregistrer un album tel que Jugulator n'est pas forcément la meilleure chose à faire pour convaincre des légions entières de fans nourries au Halford depuis 1974. Heureusement, il y eu rapidement la scène pour remédier à cela ! Ce fut effectivement en live que les compétences démentielles de Tim 'Ripper' Owens se virent confirmées. Ce troisième album live officiel sorti par JUDAS PRIEST en 1998 nous le prouve d'ailleurs plus que brillamment.

La pochette est cependant résolument moche, il s'agit même probablement de la pire jamais dessinée par Mark Wilkinson, voire de la pire jamais réalisée par JUDAS PRIEST, tout simplement. Mais passons... La tracklist, quant à elle, est encore une fois beaucoup trop longue, et pour cause : nous avons là encore affaire à un double-album, comme en 1987. Sauf que cette fois, le Priest a décidé de se la jouer anthologique. En effet, seulement trois albums studios sont sortis depuis Priest... Live! (1987), ce qui nécessitait de faire appel à une bonne dose de vieux matériel. Toutefois, l'absence totale de titres issus de Ram It Down (1988) nous révèle que le groupe a décidé de miser principalement sur Painkiller et Jugulator pour témoigner de ses travaux récents. Et on constate de façon évidente que le groupe nous sert pas moins de 4 titres issus de Painkiller et carrément 5 de Jugulator, ce qui est plutôt logique car il fallait bien permettre à Owens d'imposer sa marque dans le répertoire du groupe.
Attendez-vous donc à entendre parler la poudre sur ce live et, effectivement, 98 Live Meltdown est un opus live résolument bourrin et agressif.

Du reste, on a surtout droit à du gros classique, avec les inévitables tubes des années 1970 ("Victim of Changes", "Diamonds And Rust", "The Green Manalishi", "Hell Bent For Leather"...) et, évidemment, un bon paquet de hits des années 1980. British Steel (1980) et Screaming For Vengeance (1982) sont donc très représentés, avec "Metal Gods", "Breaking The Law", "Living After Midnight", "Electric Eye", et autres "You've Got Another Thing Comin'"... Rien de bien nouveau en somme, mais l’interprétation d'Owens rend la chose plus qu'intéressante et, effectivement, le bonhomme s'en sort remarquablement.
Ce qui surprend cependant en termes de setlist, c'est l'absence quasi-totale de titres issus de Defenders of the Faith (1984), album qui n'est représenté que par "The Sentinel" et sur lequel la voix de Ripper Owens n'aurait pas dépareillé. Evidemment, nous n'avons droit à aucun titre issu de Turbo (1986) et encore moins de Point of Entry (1981). Franchement, on s'en fiche un peu. Le propos de JUDAS PRIEST est ici résolument tourné vers la brutalité, et ces albums n'ont pas leur place dans un tel concept.

Y a-t-il donc réellement des choses négatives à dire sur 98 Live Meltdown ? Franchement, je n'en vois pas des masses. La production très rentre-dedans, gonflée à bloc et résolument agressive, demeure assez logique sur ce live étant donné le son très brutal de Painkiller puis de Jugulator. Il n'est toutefois pas sûr que les amateurs de la période des années 1970 du groupe apprécient forcément de voir les classiques du Priest 'old school' joués avec ce son très brut.

Avec ce troisième live officiel, JUDAS PRIEST réussit objectivement son pari : proposer le meilleur de son répertoire tout en exploitant au mieux les capacités ébouriffantes de son nouveau vocaliste.
Son hyper massif, production en acier trempé, tracklist totalement jubilatoire, public déchaîné et, bien sûr, un Tim 'Ripper' Owens plus que convaincant sur les titres emblématiques du groupe. Tout contribue à faire de 98 Live Meltdown un album live essentiel pour tout amateur du groupe britannique.

À réécouter régulièrement avec bonheur.

Note réelle : 4,5/5.

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- Tim Owens (chant)
- Glenn Tipton (guitare)
- K. K. Downing (guitare)
- Ian Hill (basse)
- Scott Travis (batterie)


1. The Hellion
2. Electric Eye
3. Metal Gods
4. Grinder
5. Rapid Fire
6. Blood Stained
7. The Sentinel
8. A Touch Of Evil
9. Burn In Hell
10. The Ripper
11. Bullet Train
12. Beyond The Realms Of Death
13. Death Row

1. Metal Meltdown
2. Night Crawler
3. Abductors
4. Victim Of Changes
5. Diamonds And Rust
6. Breaking The Law
7. The Green Manalishi
8. Painkiller
9. You've Got Another Thing Comin'
10. Hell Bent For Leather
11. Living After Midnight



             



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