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1997 Jugulator
1998 Live Meltdown
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  Live In London
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- Style : Black Sabbath, Scorpions, Kiss, Running Wild
- Membre : Toto, Tony Iommi , Hiromi, 801
 

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JUDAS PRIEST - Demolition (2001)
Par RED ONE le 5 Février 2014          Consultée 3234 fois

Jugulator (1997), premier album de JUDAS PRIEST enregistré sans Rob Halford, avait quand même beaucoup déçu la critique : trop bourrin, trop lourd, trop moderne, trop agressif, trop... chiant ? En tout cas, malgré de nombreuses qualités indéniables, il ne ressemblait clairement plus au 'grand' JUDAS PRIEST tel qu'on pouvait le concevoir dans les années 1970 ou 1980. Sauf que JUDAS PRIEST n'a jamais caché son goût pour le risque (on avait déjà pu le constater en 1986 avec Turbo), et l'influence certaine du thrash et du speed metal étaient quand même plus que perceptible sur Painkiller en 1990. Jugulator, de l'aveu même de Glenn Tipton, n'était d'ailleurs que la suite logique de ces expérimentations. Peu importe si les puristes grognaient et regrettaient la majesté vocale de Halford (ce qui est logique), le potentiel était là : le jeune Tim Owens, capable d'égaler voire de surpasser Halford sur certains morceaux classiques du répertoire des Britanniques, avait su convaincre de ses capacités grâce au très bon Live Meltdown (1998), sorti juste après la tournée de Jugulator.

JUDAS PRIEST prend cependant son temps (deux années) pour peaufiner le successeur de Jugulator, qui ne sort qu'en 2001. Soucieux de rassurer ses fans, le groupe annonce dans la presse spécialisée son désir de revenir à des sonorités plus mélodiques, s'inspirant de ses albums des années 1980. Voilà qui était plutôt alléchant !
Néanmoins, quelques signes avant-coureurs n'avaient pas de quoi rassurer. Ainsi, la pochette, exceptionnellement réalisée par une société nommée "L-Space Design" (et non par Mark Wilkinson), est résolument sans imagination, même si elle n'est pas fondamentalement moche. Sans parler des photos des membres du groupe à l'intérieur du livret, qui font vraiment peur : Glenn Tipton y ressemble à un psychopathe, Scott Travis a les cheveux gluants... La seule chose positive à retenir de cette pochette semble être le nouveau logo, plus proche du logo classique des années 1980 que ne l'était celui de Jugulator.

Mais cessons, voulez-vous, ces futiles considérations graphiques, et penchons-nous sur le contenu musical. Après première écoute, Demolition semble être, n'ayons pas peur des mots, l'antithèse totale de Jugulator. Ce dernier était trop bourrin ? Demolition est franchement plus raffiné. Jugulator vous paraissait trop linéaire ? Demolition est indéniablement plus varié et résolument éclectique.
C’est ainsi que nous voyons refleurir sur un album du Priest de belles ballades et des chansons mélodiques en tous genres.

Le problème... c'est que JUDAS PRIEST en fait trop ! Déjà, l'album est passablement trop long. La version 'courte' compte ainsi pas moins de 13 titres, et les versions deluxe sorties dans différents pays (Japon, Australie...) ajoutent encore 3 autres titres bonus (une chanson inédite, "What's My Name ?", et deux reprises de titres de l'ère Halford assez nulles). À ce jour, Demolition demeure l'album de JUDAS PRIEST le plus long, juste après le double-album Nostradamus (2008). Si les albums studio de plus de 12 titres étaient assez fréquents dans les années 2000, force est d'admettre que ce genre de format discographique fut souvent propice au remplissage. Et Demolition constitue, malheureusement, un exemple typique d'album truffé de morceaux de remplissage.

Que les choses soient cependant claires : ce n’est pas un mauvais album, quoi qu'il soit clairement un peu raté : trop riche (14 titres, quand même), trop copieux, trop portnawak. Demolition ressemble en fait à une immense salade de fruits où l'on aurait mélangé tous les fruits possibles et imaginables. Vous imaginez sans peine que le mélange aurait probablement un goût indéfinissable, ni vraiment mauvais ni vraiment savoureux. C'est un peu la même chose ici.
Malgré tout, on ne peut décemment blâmer le groupe d'avoir encore tenté de proposer quelque chose de nouveau et d'expérimental tout en voulant satisfaire ses fans qui réclamaient des chansons aux sonorités 'old school'. Le résultat est donc bancal, maladroit, mais pas mauvais pour autant. Sans être un essentiel de la discographie de JUDAS PRIEST, il en constitue indéniablement l'un des opus les plus étranges et les plus curieux. C'est par ailleurs l'album studio où Tim Owens réalise ses performances les plus convaincantes. Un disque à redécouvrir donc !

Malgré les échecs critiques de ses nouveaux albums, JUDAS PRIEST continuait au début des années 2000 de remplir d'énormes salles lors de tournées mondiales toujours aussi énormes. Un nouveau live sera d'ailleurs tiré de la tournée Demolition, le vraiment très cool Live In London (2003), sorte de version revue et corrigée du Live Meltdown de 1998. Mais le début des années 2000 coïncide également avec le grand retour médiatique de Rob Halford qui connait alors un très grand succès avec son groupe solo HALFORD, projet dont les sonorités se rapprochent énormément du vieux son de JUDAS PRIEST. Il ne faut alors plus attendre très longtemps avant que le retour tant attendu du Metal God au sein de son ancien groupe ne se fasse.

Titres vraiment enthousiasmants : "Machine Man", "One On One", "Devil Digger", "Bloodsuckers", "Feed On me", "Cyberface", "Subterfuge"...

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   RED ONE

 
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- Tim Owens (chant)
- Glenn Tipton (guitare)
- K. K. Downing (guitare)
- Ian Hill (basse)
- Scott Travis (batterie)


1. Machine Man
2. One On One
3. Hell Is Home
4. Jekyll And Hyde
5. Close To You
6. Devil Digger
7. Bloodsuckers
8. In Between
9. Feed On Me
10. Subterfuge
11. Lost And Found
12. Cyberface
13. Metal Messiah



             



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