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1968 Shades Of Deep Purple
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1969 Deep Purple
1970 In Rock
1971 Fireball
1972 Machine Head
  Made In Japan
1973 Who Do We Think We Ar...
1974 Burn
  Stormbringer
1975 Come Taste The Band
1976 Made In Europe
1984 Perfect Strangers
1987 The House Of Blue Lig...
1990 Slaves And Masters
1993 The Battle Rages On
1994 Smoke On The Water (the ...
1996 Purpendicular
1998 Abandon
2001 Live At The Rotterdam Ah...
2003 Bananas
2005 Rapture Of The Deep
2012 The Official (overseas) ...
2013 Now What?!
  Perfect Strangers Live
2014 The Official (overseas) ...
  The Official (overseas) ...
2017 Infinite
2020 Whoosh!
2021 Turning To Crime
2024 =1
 

- Style : Thin Lizzy, Electric Sandwich, Uriah Heep, Eloy, Led Zeppelin, Scorpions
- Membre : California Breed, Msg, Flying Colors, Gary Moore , Kansas, Rainbow, Billy Cobham , Tony Iommi , Black Sabbath, Captain Beyond, Who Cares, Blackmore's Night, Ian Gillan , Tommy Heart , Ozzy Osbourne
- Style + Membre : Glenn Hughes , Joe Lynn Turner , Warhorse, Whitesnake
 

 Site Officiel (3936)
 The Deep Purple Appreciation Society (1542)

DEEP PURPLE - = 1 (2024)
Par LONG JOHN SILVER le 4 Octobre 2024          Consultée 298 fois

La carrière de DEEP PURPLE n’en finit plus de s’achever, dans la même catégorie on peut nommer URIAH HEEP, autre formation britonne avec laquelle il existe de nombreux parallèles, ou encore ALICE COOPER avec qui elle partage son producteur historique autant qu’actuel, Bob Ezrin. Bob revient pour la 5ème fois consécutive aux manettes de ce qu’on suppose à chaque fois être le dernier album du groupe. Cependant, Steve Morse, guitariste virtuose en place depuis 1996, a bel et bien jeté l’éponge puisque retenu auprès de son épouse en proie à des soucis de santé. Défection logique mais pas moins dure à encaisser pour les membres du Pourpre Profond qui ont fait appel à un certain Simon McBride, nord irlandais de son état civil, pour lui succéder d’abord temporairement puis définitivement, une fois le départ de Morse totalement acté. McBride n’est pas un perdreau de l’année, a déjà bossé pour le claviériste Don Airey, mais a surtout débuté sa carrière à 16(!) ans au sein de SWEET SAVAGE avant de connaître différentes expériences, notamment hors du Heavy Metal. C’est donc à l’âge déjà vénérable de 45 ans que ce talent précoce connait une véritable exposition, alors que les deux membres les moins âgés du reste du groupe accusent 31 années de plus que lui.

Aujourd’hui l’ami Ian GILLAN, tout en prenant soin d’y ajouter moultes pincettes, semble annoncer que le présent =1 (prononcer Icuolzoine afin de briller en soirée, mondaine ou pas) serait (toujours les pincettes) je cite : notre meilleur album depuis Machine Head. L’utilisation du 'notre' étant posée afin de ne pas intégrer dans sa top-list les quatre disques auxquels il n’a pas participé. De toute façon, il va de soi que Burn est bien supérieur à ce qu’on entend sur ce disque. Pour les trois autres, ça se discute –ou pas s’agissant de Slaves And Masters qui est une sombre m*rd*- mais Come Taste The Band, qui inaugurait (déjà) un changement de guitariste réputé indéboulonnable, me fait meilleure impression. C’est dit.

Il n’en reste pas moins qu’ici le Pourpre retrouve une niaque qu’il n’a plus affichée depuis des lustres. L’arrivée de McBride a plus que probablement revigoré une formation qui semblait se satisfaire d’une mélancolie pépère depuis l’album InFinite en n’appuyant guère fort sur l’accélérateur. Whoosh!, malgré ses atmosphères travaillées, laissait même retomber le soufflet de l’inspiration retrouvée avec Now What?!. Laissons, pour clore la disco sous l’ère Ezrin, de côté Turning To Crime l’inutile album de reprises de tartes à la crème du Rock. "Show Me" démontre d’emblée que le groupe est là pour en découdre, comme au bon vieux temps, mais aussi que l’association de solistes Airey/McBride semble fonctionner comme si elle avait toujours existé. Non seulement l’équilibre n’est pas rompu, elle ne fait pas tâche comparé au tandem Airey/Morse, mais elle paraît avoir rajeuni, ce que l’âge de l’impétrant ne laissait pas automatiquement supposer. Ajoutons que McBride sait, comme son prédécesseur, à quel moment il peut t’en mettre plein la vue, comme son solo sur "A Bit On The Side", et aussi quand il convient de rester aussi discret que possible entre deux déferlantes de notes, l’efficacité de son jeu étant un atout majeur du disque. L’album, s’il contient son lot d’arabesques impressionnantes, reste toutefois plus direct que ses trois (véritables) aînés enregistrés avec le producteur canadien.

C’est le single "Portable Door" qui a lancé l’opus sur les rails de sa promo, or c’est ce même morceau qui m’a donné envie d’écouter le reste de son contenu. Il y a dedans une vibe vintage période Machine Head, comme un parfum de "Pictures Of Home" pour tout dire et surtout ça ne sent pas l’embaumement. Ce titre est même suffisamment solide pour s’imposer durablement dans l’héritage de DEEP PURPLE. A vrai dire, il s’agit du seul à atteindre ce niveau dans ce disque où globalement les hauts sont moins hauts (excepté le titre susnommé) que ceux d’un Now What?! ou d’un InFinite et les bas moins bas que le deuxième album cité, sachant que le premier ne présente aucun bas. Les "Sharp Shooter", "Old-Fangled Thing", "I'm Saying Nothing" et "Pictures Of You" sont pétries de qualité. La paire rythmique Glover/Paice sait ne pas en faire des (grosses) caisses afin de maintenir l’ensemble cohérent. Le temps d’un "Lazy Sod", on retrouve le Pourpre de la période Perfect Strangers, soit un groupe qui n’innove en rien mais qui sait faire plaisir à ses fans tout en restant digne, comme quoi le fan service (jusque dans le titre de la chanson) n’est pas toujours à proscrire. "Now You’re Talkin’" revient aux 70’s. Gillan hystérise son chant et franchement ça le fait bien pour un titre qui a le cul entre In Rock et Fireball.

En revanche, 51 minutes, c’est bien trop long pour un opus de Hard-Rock tout ce qu’il y a de plus vintage. Les ballades "If I Were You" et (dans une moindre mesure) "I’ll Catch You" ou la plus enlevée "No Money To Burn" ne sont indispensables en rien, un coup de rabot eût été bénéfique afin de parfaire l’efficacité tant recherchée par le groupe tout du long d’un album très correct et somme toute agréable. C’est à "Bleeding Obvious" que revient la charge de conclure, sur un ton à la fois épique et martial, un (23ème) album qui se tient bien. D’ailleurs, ce titre tranche quelque peu avec le reste : moins direct, il contient un pont qui renoue avec les ambiances atmosphériques pour ne pas dire Prog de ses prédécesseurs. Une bonne conclusion pour un bon disque. Alors, l’ami Gillan qui reconnaît être pris dans l’euphorie qui entoure sa promo n’a peut-être pas vraiment raison en remontant si loin dans le temps afin d’évaluer cette nouvelle offrande et après tout c’est subjectif. Pour notre part (c'est-à-dire moi, en accord avec moi-même tant mes goûts sont sûrs) nous lui préférons sans aucun doute Now What ?! mais aussi Perfect Strangers lequel pour frustrant qu’il fut (on n’en attendait bien trop) n’en contenait pas moins quelques pépites toutes supérieures à l’écrasante majorité des chansons proposées ici.

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   LONG JOHN SILVER

 
  N/A



- Ian Gillan (chant)
- Ian Paice (batterie)
- Roger Glover (basse)
- Don Airey (claviers)
- Simon Mcbride (guitare)


1. Show Me
2. A Bit On The Side
3. Sharp Shooter
4. Portable Door
5. Old-fangled Thing
6. If I Were You
7. Pictures Of You
8. I'm Saying Nothing
9. Lazy Sod
10. Now You're Talkin'
11. No Money To Burn
12. 4ll Catch You
13. Bleeding Obvious



             



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