Le 03 Novembre 2014 par AZER

SFAX, les chroniqueurs n'étant pas des machines, ils peuvent largement prendre du temps pour chroniquer ce qui leur plait, même si cela semble dénudé d'intérêt. Je suis personnellement très content de les lire lors d'une critique acerbe, ou d'un exercice de style comique sur un album de Britney SPEARS.
Surtout que ce n'est pas comme si FP faisait office de télé-achat musical...
Sinon, l'album, je ne l'ai pas écouté et ne l'apprécierai pas. En revanche, j'ai beaucoup aimé la chronique.

Le 03 Novembre 2014 par MR TINKERTRAIN

Je suis prêt à mettre le maximum à cet album. En effet, il n'y a pour moi qu'un seul titre faible. Et puis comme dit Nono, on a un bel équilibre entre les sons 80's (putain cette prod de killer) et l'esprit Rock/Punk cher à l'artiste. Des putains de refrains qui déchirent ta reum. La grand mère qui éviscère le chien du voisin sur 'Postcards from the Past' etc... Ce mec est un des derniers des Mohicans du Rock avec The Cult, bien loin devant les Stones, le Sab actuel. Ave Billy.

Le 03 Novembre 2014 par NONO

J'ai écouté quelques extraits de cet album, et, oui, en effet, ça me semble carrément excellent !
Billy Idol ne sort désormais qu'un album tous les dix ans (voire plus), mais ce qu'on peut dire, c'est que l'attente en vaut la chandelle !
Des quelques extraits que j'ai entendu ("Cant break me down" et "Postcards from the past" notamment), ça me semble plus pop, moins rock "rentre-dedans" que le précédent album "Devil's Playground". Ici, on est davantage dans les réminiscences des années 80, mais sans essayer de faire un copier-coller non plus. Bref, un parfait dosage de pop et de rock.
Ce disque sera surement mon quatrième préféré de l'Idole, avec Rebel Yell, Charmed Life et Devil's Playground.
A noter: Billy Idol vient également de sortir son autobiographie intitulée "Dancing with myself". Si c'est traduit en français, je m'empresse d'acheter le bouquin !

Le 02 Novembre 2014 par SFAX

Je n'ai bien entendu pas écouté ce disque qui -je le sais d'avance- ne me plaira absolument pas du tout. En fait j'aimerai réagir sur la pertinence du contenu rédactionnelle de FP.
En effet je lis "Chroniques éclectiques" sur la bannière du site or je ne vois pas en quoi une chronique des "Enfants du Top 50" a quelque chose d'éclectique, au contraire même.

Donc bon, c'est bien mignon mais allez plutôt chroniquer du :
- VIOLENCE CONJUGALE
- FRUSTRATION
- MARVIN
- ZËRO
- BÄSTARD
- DEITY GUNS
- PAPIER TIGRE
- ELECTRIC ELECTRIC
- 37500 YENS
- TRISOMIE 21
- GUERRE FROIDE
- STRASBOURG
- SLOY
- DIABOLOGUM
- PROGRAMME
- EXPERIENCE
- PORD
- WE INSIST!
- FUNKEN
- PRESQUE MAUDIT
- PERVERS ET TRUANDS
- NOIR BOY GEORGE
- BERLINE 0.33
- FUMER TUE
- JESSICA 93

Allez un peu regarder ce que font des labels comme Teenage Menopause, Bord Bad, Et Mon Cul C'est Du TOfu?. Je ne parle que de groupes plus ou moins indépendants, encore en activité ou non mais je pense que ce serait vraiment plus intéressant de s'intéresser aux travaux de ces groupes là plutôt qu'un pauvre top 50 de variétés pop niaiseuses. Je ne dit pas que FP est devenu nul, loin de là! Je me réjouis même de voir CABARET VOLTAIRE, LAIBACH, VENETIAN SNARES, TANGERINE DREAM et MAGMA sur la page d'accueil. Après voir le Top 50-caca, METALLICA, KISS et PEARL JAM, bon...C'est pas comme si c'était très intéressant et "éclectique" (j'y reviens encore une fois....). Donc bon, je pense que ce serait plutôt sympa de s'intéresser d'avantage aux scènes indépendantes, encore plus françaises car ce n'est pas ce qui manque et de délaisser un peu les musiques de stade et des compilations best-of carrefour.

Je ne sais pas si ce commentaire sera validé ou non et s'il a sa place ici mais j'espère en tout cas que le message sera entendu par tous les chroniqueurs.

Le 02 Novembre 2014 par AIGLE BLANC

Le chroniqueur mentionne l'apparence angélique de Tori sur la pochette de son second album. Mais, approchez un peu votre regard de la photo qui figure sur la couverture et vous découvrirez qu'au-delà des tons pastels blancs et bleutés flotte un parfum de danger marqué par ces éclats de verres qui encerclent la belle chanteuse et contre lesquels elle pourrait s'égratigner. Cela démontre que l'aspiration à la pureté de l'artiste est loin d'être exemplaire. Tori a encore des démons à exorciser.
Je partage l'émotion du chroniqueur pour le titre d'une profondeur bouleversante "Icycle".
Un bien bel album.

Le 01 Novembre 2014 par EL PACHENKA

J'étais sceptique quant à un retour discographique du groupe de Boston, mais ce Indie Cindy est - oui - de bonne facture. J'aime particulièrement "What Goes Boom" et "Magdalena 318". Ce cinquième album peut parfois rappeler l'ambiance lourde du troisième album qu'est Bossanova par certains morceaux lestés par des passages de guitares massives.

Le 31 Octobre 2014 par AIGLE BLANC

Melrose est un album tiède, pas désagréable certes, mais sans génie. Le titre le plus réussi est selon moi le progressif Electric Lion, le plus rock de tous. Ce que Tangerine Dream réussit ici, c'est à me raconter une histoire. Dans ce sens, le titre propose un vrai programme. Une première partie très lente décrit le lion au repos. La mélodie n'est pas extraordinaire, elle se traîne un peu. Une seconde partie voit une explosion guitaristique où les Froese père et fils s'en donnent à cœur joie comme rarement. Leur duo très rock progressif exécute une envolée magnifique qui traduit selon moi la chasse du lion poursuivant sa proie. Enfin, la dernière partie de ce titre de 8 minutes voit le retour de la mélodie introductive pour illustrer le lion repu après son repas copieux. Il est dommage que cette partie réitère la première au lieu de proposer une autre mélodie qui aurait conduit Electric Lion à la réussite totale.

Le 30 Octobre 2014 par AIGLE BLANC

La confusion de la datation de Picture Music provient du décalage entre l'année de son enregistrement (1973) et celle de sa publication (1975). D'un point de vue éditorial, Picture Music est bien le 4° album de Klaus Schulze. Mais d'un point de vue chronologique, cet album succède à Cyborg. D'ailleurs, lors des rééditions de Revisited Records, sur la tranche du digipack est mentionné le numéro 3. Chaque opus de Schulze est ainsi numéroté en fonction de sa date de composition. Blackdance, composé un an plus tard porte le numéro 4. A l'écoute des sonorités de Picture Music, il est évident qu'il n'a pas été interprété avec les mêmes instruments que Timewind, bien qu'il ait été édité en 1975.

Le 29 Octobre 2014 par NONO

D'accord avec la majorité des internautes disant que l'art est purement subjectif, qu'il n'y a pas de "critique objective".... encore faut-il y arriver !
Car force est de constater que Pink Floyd (tout comme les Stones ou les Beatles), fait partie de ces groupes soi-disant "incritiquables". Ils ont eu tellement de succès que 9 fois sur 10, lorsqu'on dit à quelqu'un qu'on n'aime pas Pink Floyd, l'autre ne nous comprend pas, voire, nous en veut presque ! Genre "Ah bon? T'aimes pas Pink Floyd? Mais c'est impossible voyons, ce sont des monuments !" etc, etc.
Donc soyons impartial jusqu'au bout: on PEUT ne pas aimer Pink Floyd, comme on PEUT ne pas aimer les Stones ou les Beatles, et ce, sans justification nécessaire.

Le 29 Octobre 2014 par AIGLE BLANC

Le chroniqueur a raison de regretter le défaut récurrent de Schulze : il ne sait pas clôturer ses compositions à rallonge qui s'interrompent souvent brutalement ou en un fondu au noir artificiel. On pourrait rétorquer que lors de l'époque du vinyle, certains de ses morceaux étaient coupés afin de respecter la limitation de durée du vinyle. On s'en rend compte avec les rééditions de "Picture Music" et surtout de "X". Mais cela n'excuse pas tout. Quand Schulze veut soigner les choses, il peaufine une sortie magnifique comme celle qui explose à la fin de Wahnfried 1883 (le 2°mouvement de "Timewind") de loin la fin la plus impressionnante qu'il ait négociée de toute sa carrière.

Le 29 Octobre 2014 par AIGLE BLANC

Superbes chroniques sur une artiste que je n'ai jamais eu la curiosité d'écouter. Je dois rattraper mon retard.
Une petite précision : le titre Bilitis-générique (que le chroniqueur présente comme l'un des meilleurs de l'album) est extrait de la BO du film Bilitis réalisé par le photographe David Hamilton, d'après le livre érotique de Pierre Louÿs, et la musique est signée Francis Lai, l'une de ses plus belles. Il y avait aussi une voix de femme qui entonnait ce très bel air dans la version originale de la BO. La mélodie au synthé est si douce et poétique que j'ai longtemps cru qu'elle était signée Vangelis (période L'Apocalypse des Animaux). Je m'étais trompé bien sûr.

Le 28 Octobre 2014 par OLD SCHOOL

Quoi? Comment? Mais comment est-ce possible que personne n'ait encore chroniquer le "johnny Winter And Live"! Cette tuerie définitive, ce son sauvage et crade harmonisé avec deux guitares de légende, celle de Winter himself et de son compère, le génial Rick Derringer.
Mazette, écoutez cette version vitriolesque du "Jumpin' jack Flash", ce blues définitif où la guitare du maître ulule comme un damné ou encore, ce meddley furieux et hanté où le "Great balls Of Fire" renvoie tous les astiqueurs de manche à leurs chères études....C'est un album qui a changé ma vie, un album que j'écoute encore régulièrement avec le "Ot' N' Sweaty" de Cactus. Comme une piqûre de rappel quand mes souvenirs de jeunesse me tiraillent...

Le 27 Octobre 2014 par RIKKIT

Number of the Beast, c'est l'album que j'ai toujours le moins apprécié du Maiden des 80's, mais à force d'écoutes, son lot de titres efficaces le rend absolument excellent. Pour moi il n'y a qu'un point noir, c'est bien Gangland, trop anecdotique pour marquer les esprits et certainement pas Total Eclipse qui présente une palette de riffs fous et où le lyrisme de Dickinson fait des merveilles.

Number of the Beast, excellent, oui mais pas parfait du tout, car c'est l'album du groupe où la patte Maiden est la moins présente, celui qui, excepté Hallowed Be Thy Name, fait preuve de moins d'originalité, se rapprochant plus du heavy traditionnel qui foisonnait dans les 80's.

Le 27 Octobre 2014 par AIGLE BLANC

Pour faire mentir l'introduction de cette chronique, j'affirme que je connais deux compils estampillées "The Essential" que je trouve réussies. Ce sont The essential Joe Satriani et The essential Alan Parsons Project. Elles sont chacune composées de 2 CD qui permettent de bien couvrir la carrière desdits artistes.
Pour le reste, la compil chroniquée ici m'a tout l'air d'être un ratage complet sur toute la ligne, en effet.

Le 27 Octobre 2014 par ICHAM

C'est vrai que GLENMOR, c'est grandiose : on y trouve une rage et un anticonformisme terribles et aussi un talent incontestable de composition, de poésie digne des plus grands.
Sur cet album, ça envoie du bois, c'est certain ! Un artiste à redécouvrir car il est un peu oublié de nos jours et surtout apprécié en deçà de sa valeur.
Il faut dire qu'il a été censuré une bonne partie de sa carrière, cela n'a pas aidé à le faire connaître, non plus.
Et puis, c'est quand même très "dur", donc peu commercial, dans les textes, cela peut rebuter et on peut passer à côté. A tort.
L'exemple type de l'artiste de talent engagé et réellement alternatif, pour le coup.

Le 27 Octobre 2014 par MR TINKERTRAIN

Une pop celtique sophistiquée, je ne savais pas que ça existait. A classer entre Iona et Wishing Tree. Très belle voix, excellente découverte (en vinyle) pour ma part.

Le 27 Octobre 2014 par GURTU

Comparer l'hymne à la joie de Ludwig von... Georgie boy (Kubrik) à Voices !

Désolé Aigle blanc ce n'est pas possible !

Il faut réecouter "666" d'Aphrodite's child pour se remémorer que Vangelis savait faire autre chose que de la soupe tiède sans goût...

Le 26 Octobre 2014 par NONO

Comme le dit si bien le chroniqueur, cet album est le "finest", c'est à dire tout simplement le meilleur d'Elton John. Et pourtant, ça n'est pas le plus accessible. Mais cette sophistication, ce coté complexe fait qu'on savoure d'autant mieux ce disque, on l'apprécie chaque fois un peu plus !
Le sacro-saint "Goodbye yellow brick road" qui est lui aussi un chef d'oeuvre, n'arrive pourtant pas à la cheville de certains titres de ce "Captain Fantastic", et pour ces titres en particulier j'en nomme quatre:
* Bitter Fingers
* Someone saved my life tonight
* Tower of Babel
* Curtains (celle-ci, c'est simple: je n'arrive toujours pas à m'en remettre, même si j'écoute ce disque depuis 15 ans ! C'est encore mieux qu'une chanson, c'est carrément une intervention divine ce truc ! )
C'est vous dire à quel point nous sommes ici dans le sommet absolu d'Elton John.
Oui, je le dis également: Jamais, non jamais Sir Elton n'égalera une telle merveille de disque, même pas l'album suivant "Blue Moves" qui, bien que très bon, sera légèrement plus faible à mon sens.

Note réelle: pas 5/5, ni 10/5, mais 50/5 ! ... et encore, je suis radin !

Le 26 Octobre 2014 par NUTELLUS

La voix est tellement atroce que c'en est inécoutable... Et j'écoute du Death Metal !!! Dommage c'est (juste) sympa musicalement.

Le 25 Octobre 2014 par RAMON

A l'époque, je n'avais pas vraiment accroché à cet album, lequel avait pourtant cartonné. "Run To The Hills", pas de problème, c'est le type même de hit hard-rock qui tient beaucoup de la pop, de par sa structure et sa ritournelle, c'est à la fois malin et bien foutu. Mais j'aimais bien le côté bravache de Di Anno et son timbre de voix particulier, lequel avait eu droit à son hit "hard-pop" (et non disco hard) avec le sémillant "Running Free". Maiden est en plein bouleversement, le changement pour les (déjà) anciens fans n'est pas encore totalement convaincant, pas plus que pour le groupe et son producteur pour lesquels tout va très vite, donc pour moi TNOTB a toujours été un disque de transition. Une nouvelle voix nécessite qu'on ouvre une nouvelle voie avec des critères d'exigence encore plus hauts et il y a loin de la coupe aux lèvres, on parle d'un job à 3000% là.
Pour peu que tu aies aimé le jeu de Stratton sur le premier effort, voilà qu'il se casse juste après; et puis ce Di Anno quelle prestance ! Une sacrée morgue avec une voix limite atypique, out lui aussi, heureusement pour la continuité que Clive Burr sonne vraiment de mieux en mieux derrière ses fûts…

En fait Maiden nous sortira des disques de transition jusqu'à "Piece Of Mind" inclus, chaque élément constituant l'équipe étant un rouage essentiel de l'ensemble, mais là on parle du chanteur et donc de cette propension pour le lyrisme devenue la voie (voix) à suivre de manière quasiment inéluctable, qui fera qu'un titre comme "Gangland" sur lequel le chant de Di Anno aurait parfaitement collé ne sera plus souhaitable à l'avenir (oublions "Total Eclipse", un bonus indigne pour un groupe d'un tel niveau).
Sinon j'ai toujours trouvé que "The Prisonner" était un titre plutôt faible, doté d'un riff banal et d'un refrain médiocre, mais il passe bien grâce à la prod et à ses passages instrumentaux réussis. La production, justement qu'on a laissé aux mains de l'homme providentiel, nettement plus claire que sur l'opus précédent, n'est pas mal du tout mais on sent là aussi que Martin Birch doit composer avec une transition inévitable, le style de Dickinson, et je préfère la façon dont sonneront les efforts suivants. Cela dit je me réfère à mes disques parus en vinyles et j'ignore ce que donnent leur transfert sur CD.

Cet album ne fait peut-être pas partie du panthéon où sont inscrits les meilleurs disques de Metal mais il a le mérite de contenir des hymnes intemporels ("Run To The Hills", "Hallowed Be Thy Name"), c'est celui qui permet à Maiden d'enter dans la cour des grands car l'écrasante majorité de ses fans hardcore le découvre avec ça et il renvoie l'ère Di Anno à la préhistoire, TNOTB devenant le véritable acte de naissance de la légende en marche.
Le pari est une réussite commerciale immédiate à défaut d'être totalement achevé du point de vue artistique.
A la fois historique, mythique et culte.