Breaking the law, breaking the law
Breaking the law, breaking the law
Breaking the law, breaking the law
Breaking the law, breaking the law

Telle est la principale raison d'écouter British Steel. En deux minutes et trente-cinq secondes, Rob Halford prouve qu'il est le seul, l'unique Metal God, et que son groupe, JUDAS PRIEST, est le plus grand des groupes de metal. C'est dit. La ressemblance avec "Hell Bent for Leather" est flagrante, mais elle ne dessert en aucun cas une composition génialissime, un vrai chef-d'oeuvre digne des Dieux du Metal.

Mais British Steel est un album d'autant plus incroyable qu'il contient d'autres chansons géniales. Du début à la fin (en passant par "Breaking the Law", bien sûr), il n'y a que "United", triste chant de stade, et "Living After Midnight" qui baissent la qualité de l'album. Quelques hymnes apparaissent déjà, comme "Metal Gods" et son refrain simpliste (JUDAS PRIEST en est un spécialiste) mais terrible, et "You Don't Have to be Old to be Wise", un peu long mais frappant juste. Le Priest se permet même de réussir un ovni comme "The Rage", avec sa guitare clairement reggae.

Avec ses chansons dignes d'être considérées comme cultes, British Steel s'impose comme un incontournable de la discographie de JUDAS PRIEST, mais pas que. Plus que ça, c'est un album fondateur, à ne surtout pas oublier pour quiconque s'intéresse même de loin à la NWOBHM.