Nous y sommes. David BOWIE est désormais un heureux américain « moyen » digne habitant du pays de l’oncle Sam. Afin de parfaire son identité déjà pourtant bien troublée. Il va tacher d’incorporer à sa zique les éléments yankees qui lui manquent certainement. Enfin…A ce qu’il parait ! Clope à la main, position soit disant détendue, il a d’ailleurs l’air de se foutre carrément du monde… Est-ce le cas sur ce huitième album ?

Je n’en suis pas du tout fan. Le Duke y perd toute sa spécificité de créateur avant-gardiste, élément clé qui restait de mise sur le précédent Diamond Dogs, mais qui a ici totalement été zappé.
On peut rattache une petite touche BEATLES sur cet opus, car outre la reprise de « Across the universe » qui n’apporte pas grand-chose à notre perception de sa musique mais qui reste de bon aloi. Il y a tout de même ce « Fame » d’anthologie composé par les bons soins d’un des rares maestros musicaux de notre vingtième siècle en la personne du gigantesque John LENNON. Ovni –mais n’est-ce pas un pléonasme dans le cas de BOWIE- musical de l’année 75, cette composition ne laisse pas indifférent, la répétition criarde insensée du mot titre est médusante… J’ai toujours du mal avec cette chanson mais je lui reconnais un charme certain, elle provoque maux de tête comme adiction, drôle de schnouffe ! Elle parviendra en tout as à la première place du Billboard US, une nouveauté pour notre Anglais, le symbole même de la réussite pour certains, c’est certainement son cas, qui observe avec effarement les évênements d’en bas de son Pandemonium personnel. J’aurai beaucoup aimé être le témoin d’écriture de cette chanson, comment une mélodie pareille a-t-elle jailli du cerveau luminique de LENNON ? Une énigme…

Pour le reste, c’est plus dansant que d’habitude, mais aussi beaucoup moins gouteux… Un 2 pointé, en deçà du niveau de Diamond dogs.