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ROCK N'ROLL  |  B.O FILM/SERIE

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Elvis PRESLEY - Clambake (1967)
Par ERWIN le 8 Mars 2010          Consultée 4099 fois

AVERTISSEMENT : cette chronique de bande originale de film est également susceptible de contenir des révélations sur le film

Quelle jolie pochette, cette seyante tenue "orangée" pour Elvis ! Ce look sémillant ne doit masquer la réalité en aucune manière. Cette B.O. est aussi orange que je suis rouge de confusion à la simple idée de devoir vous la présenter. Nous sommes en 67, une bien mauvaise cuvée après la rayonnante Double Trouble.

"Clambake" ouvre les hostilités ? Non. En fait, il n’y a là aucune hostilité. Nous nageons encore une fois dans une pop teintée d’un vague, très vague esprit rock. Je n’ose dire rock’n’roll. C’est franchement moyen, tout comme le duo qui l’oppose sur "Who Needs Money" à Ray Walker, un des membres du groupe vocal des Jordanaires, loin d’être mémorable. C’est même vraiment naze. D'ailleurs, notre bon King - doit-on l’appeler Kingounet ? - a tellement peu le moral que son appétit pour les sucreries l’emporte et que c’est un Elvis légèrement adipeux qui apparaît sur les écrans (15 kilos de plus !). Sa fan base féminine, toute de cécité, n’en a cure, et continue d’hurler au miracle de son génie. Il faut aussi dire qu'Elvis est en pleine période 'passion chevaline' et que ce brave colonel Parker l’oblige à intégrer le froid cockpit d’une bagnole de course.

"House That Has Everything" a le mérite de proposer autre chose, un rythme samba, petite comptine sans relief toutefois. Les essais d’Elvis dans les musiques latines sont rarement réussis depuis quelques années. Il en va de même de celui-ci, beaucoup trop mièvre. Comme souvent, "Confidence" se présente comme une chanson pour les enfants. Il y en a souvent dans les B.O. d’Elvis, il faut racoler au maximum, les enfants aussi ont le droit d’aimer les aventures de leur idole sur le grand écran. En parlant d’enfant, Elvis se marie avec son égérie de toujours, Priscilla Beaulieu, dès la fin du tournage de notre nanard.

Le beat moderne de "Hey Hey Hey" laisse poindre un espoir dans l’oreille du chroniqueur. Mais les dissonances et la banalité du titre n’aident pas à son écoute. Dans la grande tradition sucrée, "You Don’t Know Me" se pointe à son tour, la bouche en cœur, mais l’esprit en déroute. On ne sait comment réagir à cet énième slow merdique. Malgré la présence de "The Girl I've Never Loved", une horreur encore pire que la précédente, je refuse d’utiliser ce disque pour un ball trap improvisé, car je sais que le salut se trouve plus loin. Patientons ! Encore un bref instant de bravoure, car il en faut ! Pour tenir le coup, signalons que le plateau de Clambake fut le thêatre de la rencontre entre Elvis et un milliardaire d’un autre genre : Lee Majors, futur "Homme qui valait trois milliards". Voilà voilà pour les potins.

Dieu merci, les producteurs de RCA ont jugé nécessaire – et ce n’est pas un vain mot ! - d’ajouter à cette B.O., l’une des plus moches d’Elvis, deux titres supplémentaires. Ouf ! Car "Big Noss Man" résonne alors, et c’est un vrai soulagement. Le classique d’Elvis déroule sa classe concise et moderne. On en oublie tout le reste. Et le plaisir se conjugue au pluriel grâce à "Guitar Man", autre grand classique du King. Ces deux chansons intemporelles n’ont d’ailleurs pas vieilli le moins du monde depuis 42 ans.

Enfin, le but d’une B.O. étant de proposer la musique d’un film, la note de la B.O. ne peut être supérieure à zéro. A l’inverse, "Guitar Man" et "Big Boss Man" permettent à ce disque d’exister, lui évitant ainsi le bûcher pour hérésie ! Elles remportent vaillamment chacune une demie étoile, ce qui nous donne un total de 1/5, et c’est très bien payé !

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1. Clambake
2. Who Needs Money
3. A House That Has Everything
4. Confdence
5. Hey Hey Hey
6. You Don't Know Me
7. The Girl Ive Never Loved
8. How Can You Loose
9. Clambake
10. Big Boss Man
11. Guitar Man



             



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