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David BOWIE - Station To Station (1976)
Par WALTERSMOKE le 17 Août 2016          Consultée 1190 fois

Soyons francs : Station to Station est le premier album de Bowie qu'on peut se risquer de qualifier d'excellent.

Bien entendu, il y a eu des opus franchement bons et possédant même des morceaux devenus cultes à juste titre, mais aucun, pas même Diamond Dogs, ne pouvait prétendre être réussi de bout en bout. Il aura finalement pousser Bowie au pied du mur, le plonger dans la drogue, le nazisme de pacotille et autres mésaventures (sans compter la piètre qualité de Young Americans) pour qu'il donne le meilleur de lui-même.

Et pour ouvrir les hostilités, quoi de mieux que de balancer un morceau-titre tellement bon qu'il se laisse écouter sans fatigue pendant 10 minutes ? Bowie avait tenté de la soul mêlée au rock sur son précédent album sans obtenir quelque chose de probant, mais la fois suivante a été la bonne – sans doute fallait-il écouter du krautrock. En devenant le Thin White Duke, Bowie se transcende pour devenir un chanteur on ne peut plus habité, et un compositeur sachant faire à la fois long, intrigant et catchy. Et ça, c'est pas donné à tout le monde. Et sur un registre plus court, il y a plus loin "TVC15", absolument entêtant mais en rien lassant.

C'est donc de ça qu'est constitué tout l'album ? Non, cependant, car les deux précédents cités sont tellement bons qu'ils occultent le reste. Et pourtant, un single tel que "Golden Years" n'est pas déplaisant, son seul tort étant de succéder à un monstre qui lui fait de l'ombre. "Word of a Wing" est du remplissage de haute qualité, même s'il faut avouer que le manque de pêche et surtout de structures attirantes en font le point faible de l'album. "Stay", dans la veine du funk/proto-disco, tire un peu en longueur mais donne une furieuse envie de bouger avec la banane, et "Wild is the Wind", s'il s'agit d'une reprise, n'en reste pas moins un morceau à la hauteur du chanteur, à savoir élégant et percutant.

Station to Station, s'il n'ouvre pas la future trilogie berlinoise, n'en reste pas moins un tournant majeur de la carrière de Bowie, aussi bien musicalement que personnellement. Le chanteur n'a donc plus qu'à maintenir le cap et livrer à terme son magnum opus. Cela arrivera, encore faut-il partir en Europe.

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   (4 chroniques)



- David Bowie (chant, guitares, saxophones)
- Carlos Alomar (guitare)
- Earl Slick (guitare)
- Roy Bittan (piano)
- Dennis Davis (batterie)
- George Murray (basse)
- Warren Peace (choeurs)


1. Station To Station
2. Golden Years
3. Word On A Wing
4. Tvc 15
5. Stay
6. Wild Is The Wind



             



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