Ne comptez pas sur moi pour participer au lynchage sans vergogne de cet album qui pour moi symbolise les 80’s dans leur élan le plus créatif. Vous en avez marre d’entendre « Let’s dance « et « China girl » tourner en boucle sur les radios encore aujourd’hui ? Vous avez mauvais goût ou vous le faites exprès ? Je pense que vous le faites exprès, vous ne voulez pas aimer cet album.
Car outre les trois singles de feu – n’oublions pas l’essentiel « Modern love »- , constatons avec effarement que c’est le grand Stevie Ray Vaughan qui tient la six cordes sur l’album ! Eh oui ! Ces petits coups de patte sur « Let’s dance » c’est lui ! Déjà, ça vous pose un album une telle contribution ! Non ?
Et soyons francs : « Cat people » et « Ricochet » s’en sortent avec les honneurs. Ok, le reste est complètement inutile, j’en conviens. Mais les albums du thin white duke ont tous leurs moments de faiblesse.
On m’objectera que la version de « China girl » par l’iguane Iggy Pop est meilleure… Ben, je suis pas d’accord… Que Bowie lui-même ne supporte plus « Let’s dance »… Ok, quel rapport avec la choucroute ? Elvis lui-même n’aimait pas sa version de « blue suede shoes »… Alors David peut bien avoir des états d’âme, que voulez-vous que ça me fasse ?

Tous ensemble, répétez après moi : « Let’s dance » est un super méga classique de la musique du 20eme siècle !