Recherche avancée       Liste groupes



      
SPACE ROCK   |  SINGLE

L' auteur
Acheter Ce Single
 


 

1970 Hawkwind
1971 In Search Of Space
2019 All Aboard The Skylar...
2021 Somnia
 

- Membre : Amon DÜÜl Ii, Arthur Brown , Lemmy, Slim Jim & Danny B., Richard Wahnfried , High Tide, Pretty Things/yardbird Blues Band, MotÖrhead, Blind Faith, Cream
- Style + Membre : Hawklords, Nik Turner , Gong, Dave Brock , Robert Calvert
 

 Site Officiel (2080)

HAWKWIND - Motörhead / Valium Ten (1981)
Par PSYCHODIVER le 12 Octobre 2023          Consultée 464 fois

... 𝙄𝙣 𝙩𝙝𝙚 𝙗𝙚𝙜𝙞𝙣𝙣𝙞𝙣𝙜 : 𝙩𝙝𝙚𝙧𝙚 𝙬𝙖𝙨 𝙙𝙖𝙧𝙠 𝙖𝙣𝙙 𝙫𝙤𝙞𝙙. 𝙏𝙝𝙚𝙣 𝙘𝙖𝙢𝙚 𝙩𝙝𝙚 𝙎𝙪𝙣, 𝙩𝙝𝙚 𝙈𝙤𝙤𝙣 𝙖𝙣𝙙 𝙩𝙝𝙚 𝙨𝙩𝙖𝙧𝙨. 𝙏𝙝𝙚𝙣 𝙘𝙖𝙢𝙚 ...

HAWKWIND !

Bah oui. Tu t'attendais à quoi ? Le Monolithe Noir ? Sailor Moon ?

Trêve de plaisanterie. Dans la famille 'ces singles qui font l'histoire', confrérie hétéroclite où se bousculent "Love Will Tear Us Apart / These Days" de JOY DIVISION, "New Rose / Help" des DAMNED, "Wardance / Pssyche" de KILLING JOKE et "Black Night/ Speed King" de DEEP PURPLE, je demande "Motorhead / Valium Ten" d'HAWKWIND."

Revenons aux origines de la chose, à savoir : les chutes de studios issues du projet 25 Years On, pensé à 100% par un Robert Calvert qui, dans la foulée, faisait ses adieux aux freaks de Ladbroke Grove pour reprendre en main sa carrière solo. Comme pour toutes sessions motivées par un album ambitieux, qui plus est conceptuel, la créativité tournait à plein régime. Rarement le Rockfield fut autant en ébullition (je t'en foutrai des 'elle était molle du genou, la période Calvert'). Et il eût été dommage de jeter aux oubliettes bien des pistes dignes d'intérêt mais qui n'avaient pas pu trouver support concret. Une répartition s'est donc opérée. Le claviériste Steve Swindells repartant ainsi avec en poche "Shot Down In The Night" et "Turn It On Turn It Off" (qui iront s'intégrer à son excellent second 33-tours solo, Fresh Blood en 1980). Dave Brock s'octroyant des droits sur "Shot Down In The Night" et s'accaparant "Motorway City" et "Valium Ten", cette dernière coécrite avec le bassiste Harvey Bainbridge.

Nous étions alors en 1979. Dave cherchait à faire redécoller son croiseur spatial après une ère Calvert artistiquement prodigieuse mais durant laquelle son équipage y avait laissé des plumes. Dans l'attente d'un line up solide, l'idée d'un petit single bien sympathique en guise d'avant-goût d'un come-back savoureux ou de preuve que HAWKWIND n'était pas mort a sans-doute germé dans le ciboulot du capitaine Brock. Ce sera finalement une signature chez Bronze Records et l'arrivée dans les bacs du surpuissant Live Seventy Nine en 1980 qui iront matérialiser le grand retour des HAWKS. Le single est donc mis au placard et dépoussiéré en juillet 1981, la veille de l'arrivée du combo chez RCA et de la publication en octobre de son furibard "Sonic Attack". Initialement paru chez le label Flicknife sous une pochette argentée frappée d'un logo bleu métallisé ("Doremi Fasol Latido", toujours, veille), il est réédité un an plus tard et désormais vêtu d'une pochette noire flanquée d'un logo jaune et rouge. Aucun bouleversement concernant le contenu néanmoins, la face A délivrant une relecture du classique "Motörhead", la B abritant un des inédits rescapés du Rockfield : le fameux "Valium Ten".

"Motörhead", apparu à l'origine en face B de "King Of Speed" en 1975, et dernière offrande du père Kilmister au rapace cosmico-métal electro punk, est présent ici après remaniement par Dave Brock. Les voix sont discordantes pour ce qui est de la participation authentique de Lemmy à ce lifting. Toujours est-il qu'il y est crédité en tant que bassiste et pas uniquement à l'écriture. Sa présence en guest lors de la tournée des HAWKLORDS joue en faveur de sa contribution au présent single. Avons-nous affaire à une version supérieure de ce déjà fort bon morceau ? La réponse est oui. Bye bye le violon, les cuivres intrusifs et la production sans relief qui plombait le déjà famélique Warrior on The Edge of Time. Bienvenue à un son garage, à des tirs de lasers et à une guitare sauvage, délivrant des power chords gorgées d'électricité avec la cadence d'un marteau piqueur. La meilleure version de "Motörhead", ex-aequo avec celle du bombardier du même nom.

Retournons sans plus tarder le vinyle et accrochons nos ceintures. "Valium Ten" débarque. Dès l'introduction, on comprend que l'on n'est pas à l'écoute du dernier INDOCHINE. Brève mais anthologique séance de torture dentaire (tu t'inquiètes pas, ça va bien se passer), puis explosion. Guitare volcanique, claviers qui partent en vrille, batterie irréprochable, basse omniprésente, chant hurlé et textes minimalistes mais dangereusement barrés et suffisamment éloquents pour que l'on puisse mesurer l'ampleur du délire. Une montagne russe de presque huit minutes avec ce qu'il faut d'improvisations et de fureur pour ne jamais perdre en intensité. Les STOOGES, LA DÜSSELDORF et CHROME dynamitant ASIA dans un trip façon Las Vegas Parano revisité par Yoshiaki Kawajiri. Une vraie dinguerie en somme. On a beau savoir les freaks peu dédaigneux des psychotropes terriens comme extraterrestres, ils signaient là, sans aucun doute, leur bad trip électrique le plus dévastateur et un de leurs dix plus grands morceaux. Mais pourquoi ne l'ont-il jamais interprété sur scène ? Une des dernières grandes énigmes de la création.

L'ensemble est à l'image d'un excellent diptyque, où le passé (le raw power spatial des "Born To Go" et "Brainbox Pollution") et l'avenir (les rayonnements punk/new wave de "The Flying Doctor" et autres "Damnation Alley") s'associent au profit d'un groupe qui poursuit son épopée au gré des courants musicaux, sans trahir ses racines.
Ces deux brûlots indomptables donnent envie de faire rugir sa Falcon V8 Interceptor et d'aller faire frire de l'aigle de la route à la chevrotine, lorsque ces derniers ne se font pas pulvériser à 140 à l'heure par des semi-remorques.

J'en connais un qui aurait préféré une carie à se faire soigner plutôt qu'une ablation du pied à la scie à métaux sans anesthésie.

Explosion.

...𝘼𝙣𝙙 𝙩𝙝𝙚 𝙬𝙤𝙧𝙡𝙙 𝙝𝙖𝙨 𝙣𝙚𝙫𝙚𝙧 𝙗𝙚𝙚𝙣 𝙩𝙝𝙚 𝙨𝙖𝙢𝙚 𝙨𝙞𝙣𝙘𝙚.

She began to moan and shout ! She began to moan and shout ! SHE BEGAN TO MOAN AND SHOUUUUUT ! WEEEEEEEEH !

A lire aussi en ROCK PSYCHÉDÉLIQUE par PSYCHODIVER :


HAWKWIND
Hawklords Live 78 (1978)
Do not panic ! There's no future ! Do not panic !




HAWKWIND
The Future Never Waits (2023)
Toujours l'ultime voyage


Marquez et partagez





 
   PSYCHODIVER

 
  N/A



- - Motörhead :
- Dave Brock (chant, guitare, claviers)
- Lemmy Kilmister (basse)
- Alan Powell (batterie)
- - Valium Ten :
- Dave Brock (chant, guitare, claviers)
- Harvey Bainbridge (basse)
- Steve Swindells (claviers)
- Mick Smith (batterie)


1. Motörhead
2. Valium Ten



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod