Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Membre : Michael Schenker , Shane Gaalaas , Asia Featuring John Payne, Deep Purple, Hiromi, Eloy, Phantom V, Rock Wolves, Ted Nugent, The Seeing Tree , Savoy Brown, Rainbow, Paul Raymond Project , Ozzy Osbourne , Kottak, House Of Leaf, Wolfpakk, Mad Max
- Style + Membre : Herman Rarebell , Scorpions, Joe Lynn Turner , Ufo, House Of X, Black Sabbath, Robin Mcauley
 

 Michael Schenker Himself (2490)

MSG - Built To Destroy (1983)
Par GEGERS le 15 Mars 2013          Consultée 5567 fois

En 1983, soit trois ans à peine après sa création, Michael Schenker (et surtout son management aux dents longues) ont embauché et viré tout ce que les scènes hard rock américaines et européennes comptaient en musiciens de qualité. Après « l'accident » Graham Bonnet (viré en bonne et due forme à l'été 1982), le MSG voit son ancien chanteur Gary Barden réintégrer ses rangs. Michael Schenker souhaite tout d'abord réenregistrer Assault Attack, de manière à remplacer les pistes vocales de Graham Bonnet par celles de Gary Barden, mais l'opération s'avère impossible, la date de sortie de l'album ne pouvant plus être repoussée. Le blond germain préfère donc assurer le minimum de promotion pour son album, et préfère se concentrer sur la réalisation rapide d'un nouvel opus. Built To Destroy paraît ainsi en septembre 1983. S'il voit le claviériste Andy Nye intégrer les rangs du groupe enfin de manière officielle, l'album n'est pas vraiment au goût du management incisif de Michael Schenker, qui considère toujours la voix de Barden comme un handicap pour le marché américain. Le chanteur Derek St Holmes (Ted Nugent) se voit ainsi intégré de force dans les rangs du groupe, mais n'aura le temps que d'enregistrer les parties vocales du titre « Still love that little devil » avant d'être lui-aussi, remercié.

Built To Destroy constitue donc un album étrange dans la discographie du MSG. Même la splendide Caroline Dodd, qui orne la pochette de l'album, semble se demander ce qu'est ce bordel. Dans la droite lignée de Assault Attack, il voit Gary Barden oeuvrer de manière convaincante au micro avant que ne surgissent de nulle part quelques parties de chant enregistrées avec Derek St Holmes. Un album aux allures de bricolage, ce qui ne semble pas pour autant perturber un Michael Schenker dont l'inspiration et la virtuosité restent intactes. Parmi les neuf titres que compte l'album, trois sont devenus des classiques : « The dogs of war », qui voit la redondance du riff compensé par des lignes de chant et un refrain tout bonnement exceptionnels. « Captain Nemo », instrumental flamboyant, ne propose pas la même rugosité que « Into the Arena », l'instrumental-référence de Michael Schenker, mais offre un compromis parfait entre virtuosité et sens de la mélodie. Enfin, « Red Sky », agressif et mordant, constitue sans doute l'une des plus belles compositions de Michael Schenker, tous albums confondus.

Le reste de l'album se fait plutôt sympathique, dans la droite lignées des titres d'Assault Attack, à savoir un hard rock énergique « à l'européenne », marqué par la présence importante de claviers. Le son de la guitare de Michael, parfois légèrement étouffé (une constante, même sur les version remasterisées de l'album), nuit à l'impact de certains titres. On apprécie les flamboyants « Rock my nights away » et « I'm gonna make you mine », qui donnent le ton à l'album, tout en sachant qu'ils ne sont pas ce que le guitariste a proposé de mieux dans sa carrière. Très orienté claviers, les plus poilissés « Systems failing » et « Time waits (for no one) » peinent à séduire pleinement, et ne provoque l'intérêt que lors des soli, toujours très inspirés pour leur part.

Le temps d'un nouvel album live (Rock Will Never Die) et Gary Barden quittera de nouveau le MSG. L'occasion d'un remaniement en profondeur salvateur pour le blond germain, dont la collaboration avec Robin MacAuley fera oublier cet album, pourtant doté de nombreuses qualités. Moins indispensable que les trois premiers, il se fait néanmoins une bonne représentation de l'exceptionnel talent du dieu de la six-cordes.

A lire aussi en HARD ROCK par GEGERS :


SCORPIONS
Wind Of Change (1990)
J'ai suivi la moskova jusqu'au parc Gorki




SILVERTHORNE
Tear The Sky Wide Open (2020)
Bordel, quel riff !


Marquez et partagez





 
   GEGERS

 
  N/A



- Gary Barden (chant)
- Derek St Holmes (chant)
- Michael Schenker (guitare)
- Chris Glen (basse)
- Andy Nye (claviers)
- Ted Mckenna (batterie)


1. Rock My Nights Away
2. I'm Gonna Make You Mine
3. The Dogs Of War
4. Systems Failing
5. Captain Nemo
6. Still Love That Little Devil
7. Red Sky
8. Time Waits (for No One)
9. Rock Will Never Die



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod