Le 08 Janvier 2023 par FRED

Salut Baker.
Hummm... Pas sûr. Enfin, à mon avis, il peut y avoir plusieurs interprétations, dont, pourquoi pas, celle que je propose.

Le 08 Janvier 2023 par BAKER

Merci Richard pour cet "anniversaire".

Je ne suis pas le plus grand fan de Bowie au monde mais il a su souvent me toucher et cet album sorti la veille de sa mort est quand même une sacrée oeuvre. J'ai d'ailleurs souvent raillé, et je continue de le faire, les "rock critics" français qui ont trouvé ce disque fabuleux tout en continuant de vomir sur le rock progressif. Parce que ce disque c'est quoi, du trap ? De la acid house ? Du musette Balkan ?

2016... Bowie a été le "premier" d'une très longue et très regrettable série de décès. Perso je pense que la dite liste a débuté deux semaines avant 2016 (Lemmy) et finira deux semaines après (John Wetton). Mais 2016 a enterré l'adolescence de chacun d'entre nous : entre Bowie, Prince, George Michael et Greg Lake, et j'en passe bien d'autres, on a tous reçu un aller-retour phalanges-museau de la part de la mort, cette vieille amie qui nous suit toujours de trop près.

Fort heureusement, depuis on a eu le Covid qui a permis de tuer, exclusivement sur le sol français, des artistes comme Christophe (qui était si misanthrope et oiseau de nuit qu'à côté la politique zéro covid de la Chine ressemble à la partouze finale de Caligula) ou Vangelis (qui souffrait d'obésité morbide et tachycardie depuis des années, mais c'est sans importance aucune).

RIP David. Et tu le peux, en paix. Ta sortie est d'une classe inédite.

PS : Maintenant que tu as quitté cette adresse astrale, passe le bonjour à ton pote Edgar. Et dis-lui que non seulement Iggy n'est pas pressé, mais qu'il réclame un Epeda.

Le 08 Janvier 2023 par BAKER

@FRED : Je pense qu'il y a une erreur sur l'interprétation du titre. "Balls to Picasso" ne signifie pas donner des couilles au célèbre peintre.

Les deux dessins juste au-dessus signifient que selon Picasso, les burnes sont carrées.

Le 08 Janvier 2023 par RICHARD

Sept ans. Il y a des anniversaires moins heureux que d'autres.

Le 08 Janvier 2023 par TOMMY_CALE

Buffalo Springfield est clairement monté d'un cran sur cet album.
On voit l'étendue du talent des trois songwriters du groupe, chacun ayant son style mélodique et de jeu (la palme revient à Stephen Stills, meilleur guitariste et compositeur du groupe).
On alterne morceaux calmex et plus dynamiquex. 'Bluebird' avec la fuzz guitar de Young, la délicieuse acoustique de Stills et surtout la présence du banjo à la fin est vraiment pour moi le titre phare de ce second opus. Il est bien folk-rock psyché avec une touche de bluegrass, excellent de bout en bout à l'instar de "Mister Soul" à la rythmique 'satisfactionnienne' (assez dur à prononcer j'avoue).
J'ai une (grande) affection particulière pour Richie Furay, sa voix atypique, son chant. Son style bien à lui de composition en fait un artiste à part, en décalage avec ses 2 compères. Son "Sad Memory' annonce son magnifique 'Kind Woman'.
À noter sur le surprenant 'Good Time Boy' avec cuivres, la voix rocailleuse et puissante du batteur Dewey Martin injustement sous exploité au sein du travail du groupe. "Toi, reste à ta place" a-t-on dû lui répondre.
Neil Young nous pond en clôture un trés bon 'Broken Arrow' qui, dans sa structure assemblée, nous fait penser à son 'Country Girl' sur 'Déja Vu' avec Crosby, Stills and Nash.

Savoureux mélange de folk, de country et de rock, ce superbe disque dénote un manque d'unité qui sera plus audible lors du troisième et dernier album - on a affaire là à 3 énormes égos - mais qu'importe : le plaisir est là.

5/5

Le 08 Janvier 2023 par MARCO STIVELL

Cher Monsieur Gautier,

Quand on a écrit plus de 2000 chroniques avec une majorité de bonnes notes, on se sent parfois l'envie d'équilibrer ou simplement de faire autre chose. Cela vaut aussi pour la formulation.
Quand je peux dire du bien de la musique actuelle (y compris le rap, même si c'est quasiment impossible dans ce qui ressort parmi les grosses ventes), je le fais.
Quand ce n'est pas le cas, qui plus est sur un site comme FP où on a le droit à l'expression sans se faire ennuyer par l'administration et où l'on s'entend même fort bien, je le fais aussi, même si beaucoup moins.

Loin du chroniqueur dans sa tour d'ivoire, je fais partie des chroniqueurs-bloggeurs, avec oui, quelques tranches de vie, indignations ou signalant des injustices qui ne sont pas forcément les miennes, ou auto-centrées.
Romantique, oui, mais souvent aussi davantage ulcéré par ce qui arrive aux autres. Et besoin de le faire savoir, même sur le Net. C'est une marque de fabrique comme une autre sur un site libre et éclectique.
Vous aurez, chaque jour, tout le loisir d'apprécier d'autres plumes bien meilleures et plus proches de la chronique traditionnelle. D'ailleurs, des simplement musicales, j'en ai écrit aussi plein, mais là je vais radoter. :)

Bonne année et bonne journée !

Le 08 Janvier 2023 par FRED

1986. Dickinson, atteint par les premiers symptômes d'une mégalomanie naissante, tente d'imposer à Harris une face acoustique dans le cadre de ce qui donnera naissance à l'album "Somewhere In Time". Le bassiste londonien, devant la poussée de fièvre de son chanteur, et surtout la médiocrité des compositions proposées, parvient à faire taire les ardeurs de son employé.
Las ! Quelques années plus tard, Dickinson, plus que jamais mû par son ego boursouflé de Rockstar et ses ambitions artistiques démesurées, quitte IRON MAIDEN.
Il suffit de lire les interviews de l'époque pour comprendre qu'il n'a alors plus vraiment les pieds sur terre et que son but ultime semble alors d'imposer enfin à la face du monde son immense talent incompris, bien trop à l'étroit au sein d'un misérable groupe de Heavy Metal "de base", auquel il devait pourtant toute sa renommée.
Le résultat, c'est ce disque par lequel Dickinson entend, rien de moins, redonner "des couilles à Picasso". Oui... Rien que ça !
Malheureusement, il n'en résulte qu'un disque de Metal de seconde zone. Bien loin, donc, des ambitions affichées. Et notre "grand artiste visionnaire" de se prendre les pieds dans le tapis de sa suffisance.
ll mettra encore quelques années à se rétablir, avant de nous proposer deux excellents disques de... Heavy Metal après un second disque "arty" bien laborieux (le médiocre Skunkworks).
2, arrondi à 2,5 pour la pochette bien ridicule qui me fait toujours autant sourire des années après. Le bonnet "grungy" et l'air constipé de Bruce en pleine pose pour la gloire internationale et universelle !

Le 08 Janvier 2023 par PILGRIMWEN

Je trouve cet album sympathique, sans grande prétention. C'est de la Pop guimauve, colorée et dansante. L'artiste ne trompe pas sur la marchandise. L'étendard "Call Me Maybe" est imparable.

Le 08 Janvier 2023 par GAUTIER F

Je n'ai rien de particulier envers les Black Eyed Peas, mais cette chronique m'a interpellé et pas en bien. Oh pas par rapport au single, qui est... mauvais (la note est justifiée), mais sur la forme. Pourquoi le chroniqueur se sent-il obligé de dénigrer de manière aussi basse et peu argumentée le rap ou la musique actuelle ? On peut détester, mais de là à chroniquer un single quelconque, c'est du sado-masochisme. Ce n'est pas la première fois, qui plus est, il me semble.

Et le dernier paragraphe, sur les romantiques, j'ai pas compris. Ou plutôt, je crois que si et ça n'a aucune pertinence : pourquoi se lamenter sur le net ainsi ? Pourquoi ai-je l'impression malaisante que le chroniqueur expose sa vie privée ?

Le 06 Janvier 2023 par THE NEW ANGEL D

C'est l'album typique où on va dire : sympa et sans prétention. Dit comme ça, on peut imaginer au choix un album effectivement cool ou alors en réalité un truc de seconde zone complètement anecdotique, voire nul, défendu par un fan aveugle. Pour ma part, c'est plutôt un album cool qu'on a là (à moins que je sois un fan aveugle ??).

Déjà, ce "Tattooed Millionaire" est bien produit. A cette époque, il y a pas mal de disques de Hard-Rock avec un son trop artificiel (batterie en carton, basse inaudible) qui n'est pas toujours facile à écouter aujourd'hui. Les Gun's And Roses avaient vraiment une bonne prod' mais qui d'autres ? Pas grand monde. Là, c'est propre mais sans que ça sonne en plastique.

Quant à la musique, moi j'aime bien. Bruce propose ici un Hard-Rock dans l'ensemble fun mais qui varie aussi les plaisirs.
Même si il n'y a objectivement rien d'incroyable, les morceaux sont bons. J'aime bien le mélodique "Born In 58" , la ballade "Gypsy Road ou encore la reprise de Bowie, "All The Young Dudes" qui passe comme une lettre à la poste. Des titres au potentiel "tubesque" tout ça comme le title track et son gros refrain (une dédicace à Axl Rose ou à Nikki Sixx au final ?).

Dans un registre plus Hard, j'aime beaucoup "Dive Dive Dive", titre pêchu et groovy.
En échange du fameux "Bring The Daughter To The Slaughter", Bruce nous offre ici un "No lies" au feeling similaire même si le titre, qui fait toutefois le café, est moins bon.

J'aime ce disque. A la manière d'un David Lee Roth, Bruce nous propose un voyage de Hard-Rock'n'Roll avec de nombreuses surprises. Un peu formaté par endroit, un peu daté aussi mais au final pas tant que ça.

Le 06 Janvier 2023 par ERWANN

Bonjour,

Je vous remercie de votre chronique de ce dernier album d'ERASURE.
Nous sommes plutôt d'accord sur la notation et sur l'importance toute relative à lui apporter dans la discographie du groupe.

Je me permets juste de relever une erreur lorsque vous évoquez "The Neon" en introduction : ce dernier n'avait absolument pas été réalisé durant le confinement. Au contraire, "The Neon fut composé et enregistré en 2019. Il venait juste d'être mixé en janvier 2020 pour une sortie commerciale en printemps lorsque le confinement est tombé.
Le confinement n'a donc fait que décaler la sortie de "The Neon" sur l'été 2020.

Par contre, c'est "Day-Glo" qui a été réalisé durant les périodes confinements de 2020 et 2021.
Notez que le titre "Day-Glo" ne comporte pas de "w".

Je serais ainsi curieux de lire vos avis sur les précédents albums d'ERASURE, notamment ceux de la grande époque du groupe, lorsqu'en Grande-Bretagne, ERASURE vendait davantage que DEPECHE MODE, c'est-à-dire la période 1987 - 1994, avec les albums "The Circus" (1987), "The Innocents" (1988), "Wild!" (1989), "Chorus" (1991) et "I Say I Say I Say" (1994). Bien que nettement moins vendu que ses prédécesseurs, l'album "Erasure" (1995) était également très intéressant.

Sinon, j'en profite pour vous signaler qu'en dépit de l'absence médiatique d'ERASURE en France depuis plus de 30 ans, il reste une poignée de vieux fans français et/ou francophones, convertis à l'époque où ERASURE eut son unique tube en France, en 1986 avec "Oh l'Amour". En 2010, l'on avait créé un groupe Facebook on l'on commente régulièrement l'actualité du groupe, et j'y ai d'ailleurs posté le lien vers votre chronique.
www.facebook.com/groups/262807307863/

Peut-être à bientôt pour de nouvelles chroniques !
Erwann Le Garrec

Le 04 Janvier 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

C'est la folie du couscous à lainlain ce disque, un chef d'oeuvre absolu du hardcore straight edge du milieu des années 80. Oeuvre unique et magique.

Le 04 Janvier 2023 par BAKER

Tiens, je vais tenter le coup de Jarnac : après réécoute, sachant que j'avais déjà pas mal aimé ce disque à l'époque, je pense désormais que ce disque est à U2 ce que Afraid est à Marillion. Un disque plus serein que d'habitude mais avec du gras et de la viande sur les os. Qu'en pensez-vous ?

J'avais énormément aimé son prédécesseur aussi. En revanche, avec le recul, All That... Pffff......

Le 03 Janvier 2023 par SGT JAKKU

Comme pour tous les albums d'Alan Parsons, je trouve qu'il manque encore le génie mélodique d'Eric Woolfson qui, même dans ses moments d'égarement, parvenait toujours à sortir des petites pépites. Mais je suis assez impressionné par l'effort de Parsons à coller au style de son ancien camarade et même à recréer une émotion très fidèle. Je pense surtout aux titres suivants : "Don't Fade Now", "Obstacles", "The Secret".
Hélas, cela n'est pas vrai des autres titres où certaines chansons sont fades et convenues : "Give Em My Love, I won't Be Led Astray". Et il est vrai que l'album finit moyennement avec cette adaptation maladroite de Dvořák et cette autre reprise sympathique mais dispensable des Ronettes.

Le 02 Janvier 2023 par THE NEW ANGEL D

Le retour au "real hip-hop" avec le sympa et honnête "Masters of the Sun" n'a pas duré longtemps. Une parenthèse en fait car "Elevation" est la suite de "Translation" qui propose les mêmes conneries.

Quant au single "Don't You Worry", c'est la même soupe qu'on trouve sur l'album "The END".
Nul.

Le 02 Janvier 2023 par SGT JAKKU

Voilà une note que je trouve assez sévère et qui me paraît déséquilibrée au regard des 5/5 attribués aux deux albums suivants qui ne sont pas si supérieurs que l'opus présent en fin de compte. Ceci dit, je mets aussi 5 à "A Night" et à "A Day", mais rien ne justifie une telle différence de notation avec un Sheer qui contient déjà toutes les qualités des disques suivants : arrangements géniaux, trouvailles sonores à foison et compositions savantes. Tout y est ou presque... Techniquement, on peut admettre que le groupe est un peu plus dans la maîtrise de son art sur le diptyque, mais ça se joue à pas grand-chose.

Le 02 Janvier 2023 par BAKER

Si je pouvais mettre zéro à cette bouzasse intergalactique nauséabonde et débilitante... qui en prime passe mille fois par jour à la radio puisque comme tous les groupes de ce genre, ça prône l'éclectisme et le vivre ensemble, SAUF lorsqu'il s'agit de laisser sa place à d'autres musiques, faut pas déconner non plus.

A vomir.

Le 01 Janvier 2023 par KID66

Chronique très juste. Lightwork est sympathique mais sans plus, j'irai même jusqu'à dire qu'il a des airs de baril de lessive. C'est un peu trop sage, ronronnant et lisse pour du Devin à mon humble avis. Dans un genre pop metal je le trouve beaucoup moins percutant et catchy qu'Addicted par exemple, ou même Epicloud. Restent quelques titres vraiment bien foutus comme "Call Of The Void" ou "Celestial Signals" mais globalement ça reste insuffisant pour un compositeur de la qualité de Devin Townsend. 2,5/5.

Le 31 Décembre 2022 par BAKER

Merci pour cette chronique. Je serai moins indulgent. A part The Secret et Halos, je ne retiens rien de ce salmigoulis d'auto-références mollassonnes qui me font plus penser à Bigflo & Oli qu'à l'auteur de Pyramid. Le premier titre est un ratage total, le dernier est le 45 tours original à qui on a greffé le "criquet" de Don't Answer Me, et entre deux une longue rivière de ballades sirupeuses.

Alan, cette fois, ça ne passe pas.

Le 31 Décembre 2022 par METALPROG84

Un album que je trouvais moyen quand je l'avais acheté à l'époque (j'avais d'ailleurs failli le revendre). Puis au fil des écoutes, je l'ai de plus en plus apprécié au point de le trouver maintenant vraiment bon. C'est vrai que pas mal de morceaux sont intimistes (mais c'était déjà un peu le cas avec les 2 albums précédents) et pas très immédiats mais avec plusieurs écoutes on se rend compte que la qualité est bien là. Et puis ce son plus rêche n'a pas non plus joué en sa faveur. L'album n'a évidemment pas marché, c'était prévisible étant à l'opposé de "Diesel and dust".
Note exacte: 3.5/5.