Le 13 Décembre 2020 par MARCO STIVELL

Les dimanches soirs de décembre sont toujours, au bout de nombreuses années, les moments où je préfère réécouter ce disque.
Quelle magie... Vraiment un des plus beaux de la décennie 70 à mon goût !

Le 13 Décembre 2020 par RICHARD

J'ai beau lutter mais parfois, mon côté fleur bleue reprend le dessus. A l'écoute du superbement pop Life In Technicolor II, je fonds.

Le 13 Décembre 2020 par MAGNU

Mandale : C'est le mot juste pour qualifier cet album. Découvert grâce à Francis Zégut et son Wango Tango qui le bombardait régulièrement sur les ondes de WRTL. Ils n'ont jamais fait mieux.

Le 13 Décembre 2020 par ADXBBR

Ne vous fiez pas à mon commentaire, je ne suis pas du tout objectif. Découvert à l'époque, en même temps que le "Highway to Hell" de l'Autre, la mandale est énorme ! Je me rappelle que l'attaque de la slide sur "RnR outlaw" m'avait baffé très très fort. Pour moi, le Rock Fort (oui c'est une blague...) c'était les monstres anglais (Lez Zep, Deep Purple et ses rejetons Rainbow, Whitesnake et IG band, Black Sab) ainsi que Trust en France. Alors, découvrir que l'Australie avait aussi du rock, en plus du rugby, m'avait abasourdi. Ok, il y avait l'exception AC/DC mais c'était encore rare à l'époque, avant que ne déferlent en Europe les Cold Chisel, The Angels, Jimmy Barnes... Et puis, vient "Nice Boys", la messe est dite car je la propulse au top 10 de mes chansons préférées. (Aujourd'hui encore, elle figure dans le top 20) donc en 6 minutes, deux baffes. Seulement, nous sommes à l'époque du vinyle et la face A possède encore "The butcher..." super vicieuse car elle vrille la caboche, le dansant "One of the boys" et le très rapide "Remedy". Tout va très vite, tout est fait à l'arrache et on sort de l'écoute essoufflé. La slide est tellement prenante, la rythmique tellement rapide et la voix tellement rugueuse que la durée réduite est salutaire. Bon, maintenant, on tourne le disque et on prend une deuxième déferlante, moins surprenante car bâtie de la même façon, morceaux rapides, morceau lent puis fin rapide, et si les morceaux sont un peu moins mémorables, on doit forcément relever la qualité de "Bad Boy For Love" et du super fun "Astra Wally".

Alors certes, le groupe ne refera pas aussi bien, quoique "Assault et battery" mérite une distinction. Angry sera plus connu pour son rôle dans Mad Max que pour les Tatts. Les courants successifs de notre musique préférée nous éloigneront de ce rock séminal. Les choix de carrières seront néfastes aux musicos, mais nous devons prendre cet album comme un magnifique cadeau qui mérite largement de figurer dans notre collection. J'avoue m'être éloigné de cet album dans les 90's à cause de son usure et de l'impossibilité de le retrouver jusqu'à une réédition en CD dans les années 2000, avec une foultitude de bonus (seuls les live sont intéressants). Donc, la note maximale et même si je voulais mettre moins, mon clavier ne l'accepterait pas.

Le 13 Décembre 2020 par CLANSMAN57

J'oubliais un petit détail, pas bien important, mais qui me tient tout de même à coeur : j'aimerais bien que mes messages ne soient plus modifiés, si c'est possible.
C'est comme si je peignais une toile, je m'absente un temps et à mon retour, quelques détails ont changé, car ils ne plaisaient pas.
J'ai du mal à me dire ensuite que c'est de moi.

Merci par avance:)

Le 13 Décembre 2020 par CLANSMAN57

J'aime bien, c'est ambitieux et plutôt joli.
Pas grand-chose à voir avec sa période plus tourmentée qu'on appelle "Sturm und Drang". C'est autre chose, comme dirait Légitimus.

Petite préférence pour "Le Matin", une petite fille me vient à l'esprit lorsque je l'entends, certainement à cause du caractère jovial et candide de l'oeuvre.
Ses jolis yeux s'ouvrent avec les premiers rayons du soleil, elle est tout heureuse de pouvoir vivre une nouvelle aventure à travers les bois.
Les petits oiseaux sont heureux de la voir et gazouillent autour d'elle etc.
Le "Menuetto" fera d'elle une petite princesse entourée de ses nombreux sujets animaliers.
Bref, une alliance entre l'innocence et la nature.
Difficile d'imaginer un vieux ronchon qui n'a aucune envie de se lever et qui se dit "Pffff... Encore une journée de merde qui s'annonce... Quelle vie de chien... J'en ai maaaaaaarrrrre!!!"

Les deux autres sont également jolies, particulièrement les mouvements rapides.
Le premier mouvement de "Midi" m'évoque une grosse bouffe entre bourges, ça rigole fort, ça s'empiffre, les morceaux de viande accrochés aux dents sont visibles lorsqu'ils rient aux éclats.
Et bien entendu, les mains grasses se posent sur les fesses des pauvres servantes qui passent par là.
Foutez-leur une claque dans la tronche, bon sang !

Globalement, on peut déceler des idées intéressantes, comme ces mouvements qui rappellent effectivement le registre concertant.
C'est très bien qu'un tel ensemble existe et si "La Nuit" est absente, ce n'est pas bien grave, car des oeuvres au caractère nocturne, il en existe plein.

Le 13 Décembre 2020 par DIEGO

J'ai profité de ce mois de novembre (confinement) interminable et aride pour me replonger dans la discographie de Devin, découvert il y a quelques années seulement grâce à Erwin à qui je ne cesse jamais de rendre hommage dès lors que je m'épanche sur le génie du divin chauve. Quatre ans après la publication de cette chronique emphatique que j'ai avec le recul beaucoup de mal à assumer, Transcendance continue encore aujourd'hui de provoquer en moi le même vertige qui m'étreignait déjà en 2016. J'y vois une oeuvre somme, synthèse impeccable de tout ce que Devin s'échinait à atteindre avec le DT PROJECT. Évidence et fluidité des compositions, qualité ahurissante du mixage, interplay irréprochable, en réalité ce disque est également et surtout le chant du cygne d'une période qui aura duré à peine une décennie - DT ayant dissout le DTP à la fin de la tournée du disque.

J'exhorte tous les fans qui liront ce commentaire à prendre le temps d'écouter les podcasts que Devin a commencé à enregistrer au printemps dernier lors de son lockdown canadien. Il y détaille la genèse et les conditions de production de ses albums en commençant par Ocean Machine évidemment, le tout sous fond d'autopsychanalyse passionnant. Dans l'épisode consacré à Infinity, il explique notamment la raison pour laquelle il a décidé d'utiliser le morceau "Truth" remixé et remasterisé pour ouvrir Transcendance.

Le 13 Décembre 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

1978 : à cette époque, pas de FM ni de radios libres, dans le sud de la France. Seule Radio Monte-Carlo sur les grandes ondes arrive sur le poste Optalix posé sur le frigo pour divertir la ménagère de 40 ans qui prépare ses fourneaux. Autant dire que, quand le riff de "rock'n'roll outlaw" retentit sur ces ondes, parmi les Sheila, Ringo et autres Stone et Charden, ce fut le choc et j'en pris pour perpet' du haut de mes neuf ans. Ce disque fit l'effet d'une bombe chez nous, on avait découvert l'alter égo d'AC/DC 'made in Australie'. Et puis "the butcher and fast Eddie", quel titre épique ! Au final, nous avons ici un disque culte ayant marqué l'histoire du rock'n'roll. Merci Erwin pour avoir gravé dans le marbre de FP cette œuvre, une sorte de 'madeleine' de Proust pour résumer.

Le 13 Décembre 2020 par BAG

beaucoup de groupes de rock ont repris la rythmique de Mars

Le 13 Décembre 2020 par BAAZBAAZ

Album traitre et fascinant, qui demeure indissociable de la scène Grindcore et de ses codes.

Les reprises, inutiles, sont un leurre pour tromper l'auditeur-consommateur distrait.

Les choses sérieuses commencent avec "Igneous Ejaculation".

Les 41 secondes de "Demon Sancturay" sont évidemment à écouter en boucle.

Le 13 Décembre 2020 par PILGRIMWEN

"The Symbol Remains" vaut indéniablement le coup d'oreille. Par contre, j'émets encore quelques réserves au sujet de l'achat du disque. Le temps me confirmera s'il s'agit d'un essentiel de leur discographie. Par "essentiel", j'entends "à posséder dans sa discothèque". Pour l'instant je n'ai pas franchi le pas. Wait and see !

Le 13 Décembre 2020 par BAKER

Un petit up pour trois raisons :

1 - je le réécoute et paf, 5 étoiles. Décidément il me plait cet album.

2 - j'ai enfin trouvé Game Play après trente-deux ans de recherche.

3 - j'ai appris que Jim est récemment mort. Dans l'absolue indifférence des médias.

Le 12 Décembre 2020 par VALEK

Mon voisin ressemble à KENDJI , il diffuse de la musique en extérieur l’été. Son répertoire varie de GIMS à KENDJI. Il tente de parler français en disant Zebi à tout bout de champs, parfois j’ai l’impression d’entendre cro-magnon. Souvent je me dis, il est chanceux que notre société soit civilisée. Ses amis ne sont pas des flèches, ils viennent sonner chez moi car ils se sont perdus en chemin. Je zappe la télévision, bref je tombe sur maître GIMS et KENDJI . Abattu je vais dans le jardin trouvé un havre de paix.

Le 12 Décembre 2020 par VALEK

Savez vous que Britney entendait des voix dans sa tête sans être une personne schizophrène. Les phénomènes de voix ou effets hallucinatoires sont présentes dans le diagnostic de l’autisme mais aussi de la bipolarité. J’ai eu la confirmation d’un médecin donc je ne dis pas de bêtises

Le 12 Décembre 2020 par METALPROG84

Un album mythique. Franchement, pas grand chose à jeter sur cette galette (à part "Bullet the blue sky" un ton en-dessous), c'est dans la même veine que "Unforgattable fire" mais un cran au-dessus. Et je ne trouve pas la musique du groupe spécialement lisse ou calibrée (çà l'est beaucoup plus sur les derniers albums). J'étais d'ailleurs allé les voir à Montpellier cette année là lors d'un concert mémorable (avec UB40 et les Pretenders en 1ère partie, c'est dire si le groupe était énorme à cette époque).
Peut-être le meilleur album de rock de l'année 1987 (avec le premier Guns and Roses dans un autre style évidemment).

Le 12 Décembre 2020 par VALEK

De nos jours, personne n’ose dire qu’il aime Britney SPEARS par peur de se faire moquer. Elle fait partie de nos préférences un peu honteuses. Je trouve énormément de qualité à cette chanteuse, contrairement à beaucoup d’avis. J’ai connu l’arrivée de Britney dans le monde de la pop et ce fut une révolution. Je souhaiterais également que quelqu’un mette à jour cette discographie.

Le 12 Décembre 2020 par RAMON PEREZ

Oui c'est clair que ce ne sont pas les plus simples à chanter celles-là ! La version live de "Tatie" (dans Avril et vous) a une intro assez drôle.

Pour "Grosse tortue", on peut écouter deux versions assez différentes où le texte est sans-doute mieux mis en valeur : sur le dvd des 10 ans, avec Néry au micro ; sur Stereo Pirate, un E.P de 2011 où quelques titres des Ogres sont mixés avec d'autres morceaux. En l'occurrence, il y a un mélange Grosse tortue/king kong five qui rend pas mal du tout. Ca s'appelle "Le roi des kongs".
Il y a aussi un mix "La manche" (dans Crocnoces) / NTM qu'ils jouent encore très régulièrement.

Le 12 Décembre 2020 par CLANSMAN57

Ah je l'apprécie beaucoup celui-ci, c'est certainement un de mes concertos pour violon favoris.
En général, j'ai une nette préférence pour les concertos pour piano car j'adore l'alliance entre le pianiste soliste et l'orchestre.
Dans tout le registre concertant, c'est cette configuration qui me touche le plus.

Concernant cette oeuvre de Beethoven, c'est l'inverse de Chipstouille que je ressens en fait : le premier mouvement m'est fantastique ainsi que le second.
Le dernier, bien qu'agréable, peut se montrer rébarbatif selon les jours/humeurs.
C'est un peu le principe du Rondo que d'être chantant et vif, il contraste bien avec le précédent, plus évasif et lent, ce qui est également le principe de toute bonne oeuvre, mais bon...

Sur la version que je possède, le concerto est suivi de deux romances, ce qui n'est pas totalement incongru. Elles me paraissent pas mal également, mais je ne les ai pas encore assez écoutées.

Le 11 Décembre 2020 par CLANSMAN57

C'est un bon album dans son ensemble, assez recommandable, bien qu'effectivement un peu inférieur aux précédents. Les textes sont parfois moins convaincants.

"Monde En Or" et sa fanfare me convient un peu moins ainsi que "Les Amants Sans Nuits". Les interludes sont dispensables à mon sens ("Allez", "Jeanette", "Assassins").

"Latchoska", une instrumentale plus longue, est sympa sans plus, tandis que l'autre instrumentale, "Flûte", composée par leur papa, est vraiment très jolie. Elle est plus mélancolique et le soubassophone apporte un plus, j'aime beaucoup.

"Fainéant" me rappelle un peu Léo Ferré, certainement à cause de son talk over.
"Avril Et Toi" est un presque tube, "Vue d'ensemble" reste ma préférée ici, sans aucune hésitation.
"Grosse Tortue" est bien, mais je trouve le chant un peu trop vite, au point de ne pas bien entendre les textes, même si je les ai sous les yeux. Je n'ai pas fini de lire un vers que le chanteur a déjà terminé le suivant.... Aaaaarrrrgghhh !
"Tatie" a le même souci, mais j'aime beaucoup son texte très drôle.
En tout cas, je n'ai aucune envie d'essayer de chanter ces deux chansons, la seconde encore moins. :)

Le 11 Décembre 2020 par CRUCHOT

Joie et tristesse se mêlent à l'écoute de ce nouveau Midnight Oil.
Joie de retrouver ce groupe tellement talentueux, 18 ans (!) après son dernier album. Midnight Oil est pour moi, à l'instar d'un Rush par exemple, un groupe qui n'a jamais déçu (musicalement j'entends). Une longue discographie et aucun raté, c'est assez rare pour être souligné.
Tristesse par contre d'apprendre la mort de Bones Hillman, talentueux bassiste à la voix d'or. Ses choeurs et autres "backing vocals" enrichissaient tellement les chansons, il va manquer c'est certain. J'espère qu'ils sauront lui trouver un remplaçant à la hauteur du poste.
L'album maintenant. Démarrage en trombe avec 2 morceaux de pur Midnight Oil, c'est bon ça ! Quel plaisir de réentendre ce son, cette voix ! Génial. Ironie du sort, le premier titre "First Nation" démarre sur une grosse ligne de basse qui claque bien. Sans le vouloir, les Oils ont rendu un bel hommage au bassiste en le mettant bien en valeur.
La suite est plus douce, plus calme. Le refrain de "Change The Date" n'est pas terrible, mais le morceau reste sympathique, surtout la fin vraiment prenante.
Les 2 morceaux suivants sonnent bizarrement au début sans Garrett au chant... Mais l'ADN du groupe est là. "Terror Australia" est très belle, un piano-voix tout en délicatesse joliment interprété. J'ai plus de mal avec le suivant, "Desert Man Desert Woman"... je ne sais pas pourquoi je n'accroche pas trop.
On relève la tête avec le sympathique et sautillant "Wind In My Head" qui redonne du rythme au disque.
Déjà le dernier titre : et là, autant d'habitude les narrations qui durent plusieurs minutes ont tendance à me gonfler (coucou Nightwish !) autant là je trouve qu'elles servent complètement le propos, la démarche de cet album, ou plutôt de ce projet musical, visant à défendre les droits des aborigènes. D'autant qu'elles débouchent sur un bon morceau au refrain fédérateur, qu'on se verrait bien reprendre en concert. Dommage que le titre soit un peu court !
En conclusion, pas un vrai nouvel album, plutôt un bon E.P qu'il faut prendre je pense comme une parenthèse, un projet collaboratif parallèle... mais surtout un beau retour de ce groupe qui m'a tant manqué. Je lis ci-dessous qu'un nouvel album serait en préparation, j'en salive d'avance !
3,5/5 que j'arrondis à 4 car c'est Midnight Oil et c'est bon !