Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK N'ROLL  |  LIVE

Commentaires (2)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Eddie Cochran , Gene Vincent , Jerry Lee Lewis , Stray Cats, Buddy Holly , Little Richard, Ricky Nelson , Bill Haley And His Comets, Johnny Cash

Elvis PRESLEY - Elvis As Recorded At The Madison Square Garden (1972)
Par ERWIN le 1er Avril 2012          Consultée 5650 fois

Totalement éclipsés par son suivant Aloha From Hawaï, les 4 shows du Garden que donna Elvis en 1972 à New York revêtent une importance considérable pour la musique. En premier lieu, il est représentatif des performances live du King, plus qu’aucun autre et en l’absence d’un live officiel des fifties. La setlist est globalement celle qu’il aime proposer lors de ses shows. En outre, ce disque est spécial car parmi les fans venus assister au concert, nous retrouvons pêle-mêle le gratin de la musique, en vrac : Bob DYLAN, David BOWIE, SIMON et GARFUNKEL, les BEATLES Georges HARRISON et John LENNON, Bruce SPRINGSTEEN, Alvin LEE et les TEN YEARS AFTER, et jusqu’à ce coquin d’Eddy MURPHY, tous auraient sacrifié père et mère pour quelques instants partagés avec leur idole. Cela a le mérite de situer le niveau d’exigence requis, et l’impact du King sur toutes les générations de la musique populaire. Aucun autre artiste ne peut se vanter d’une telle filiation.

Du coup, nous voilà avec une setlist proprette mais pas si superbe que ça quand on est un vrai fan. Première constatation peu amène : il manque un paquet de classiques du rock’n’roll, et pas des moindres: depuis le sommet, je suis indigné par les absences de "Jailhouse Rock" et de "Blue Suede Shoes". La part belle est faite aux morceaux plus sirupeux comme "All Shook Up", "Don’t Be Cruel" ou l’excellentissime "Teddy Bear".

Pour le reste, nous avons du classique : la sempiternnelle "Hound Dog", sublime standard du rock’n’roll, "Heartbreak Hotel" dont les versions sont pour moi toujours trop enrichies, et dont je regrette à jamais la version fruste mais ô combien plus émotionnelle de 1956. La mythique "That’s All Right, Mama" avec laquelle tout commença. Soulignons la présence de plusieurs des slows magiques "Can’t Help Falling In Love" qui clôture le concert, mais aussi "Love Me Tender", son pendant "Love Me" et la plus récente "American Trilogy".

Mais, le King ne se repose pas sur les lauriers des fifties. C’est ainsi que la "Polk Salad Annie" est comme à son habitude une pierre de voûte inamovible de ses concerts. On y note le solo de basse et on n’oublie pas de signaler que Tony Joe WHITE, son créateur, adorait cette version de sa chanson. Nous trouvons aussi en bonne place la "Proud Mary" du CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, preuve du bon goût d’Elvis. Son grand succès des seventies "Suspicious Mind" -son dernier number one du billboard des singles- est en bonne place et sonne particulièrement bien.

Quelques curiosités : la reprise de THREE DOG NIGHT, "Never Been to Spain". De la soul avec "You’ve Lost that Lovin Feeling" des RIGHTEOUS BROTHERS. Et “You Don’t Have to Say You Love Me” de Dusty SPRINGFIELD. Puis, nous entrons de plain pied dans le domaine des reprises de la country, une de ses grandes passions : il a choisi “Funny How Times Sleeps Away” de Willie NELSON alors que “Always On My Mind” manque. KRISTOFFERSON est aussi présent avec “For the Good Times”. Enfin, on note la surprenante “Impossible Dream” tirée de la comédie musicale sur Don Quichotte.

Les interprétations sont souvent superbes. La voix du King ne s’embourbe jamais. Nous avons donc entre les mains sans doute son concert le plus révélateur en terme de qualités et de setlist. Ce live est aussi le rappel d’un fait essentiel de la carrière d’Elvis : il était un interprête hors-normes, un entertainer sans égal, doté d’un charisme à faire pâlir tous les plus grands showmen de l’histoire. Personne ne lui arrivait à la cheville. Demandez donc aux légendes, citées plus haut, qui ont assisté à ces 4 concerts.

A lire aussi en ROCK N'ROLL par ERWIN :


Chuck BERRY
Is On Top (1959)
Ces damnées intros




Gene VINCENT
Crazy Times (1960)
Méconnu mais classique


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



Non disponible


1. Introduction: Also Sprach Zarathustra
2. That's All Right
3. Proud Mary
4. Never Been To Spain
5. You Don't Have To Say You Love Me
6. You've Lost That Lovin' Feelin'
7. Polk Salad Annie
8. Love Me
9. All Shook Up
10. Heartbreak Hotel
11. Medley: ( Let Me Be Your ) Teddy Bear / Don't Be C
12. Love Me Tender
13. The Impossible Dream
14. Introductions By Elvis
15. Hound Dog
16. Suspicious Minds
17. For The Good Times
18. American Trilogy
19. Funny How Time Slips Away
20. I Can't Stop Loving You
21. Can't Help Falling In Love
22. End Theme



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod