Certains ne jurent que par le Mike OLDFIELD des quatre premiers albums, en ce qui me concerne ce sont aussi quatre albums, mais de 1992 à 1998.

Tubular Bells II ne pouvait pas mieux tomber, il était fondamental pour Mike après la fin du contrat Virgin de reprendre les choses par où elles ont commencé. Ce n'est pas la même époque, et ce que l'on pourra d'emblée ne pas reprocher à ce deuxième volet, c'est sa production. Mais ses arrangements non plus, ni sa composition... rien en fait.
Tout dans ce disque est trois fois meilleur que sur le premier Tubular Bells, c'est l'exemple parfait du remake surpassant l'original.
La première partie reste le morceau de choix, toujours aussi bordélique, mais allant tranquillement et sûrement vers ce final grandiose. Quant à la deuxième, on rigolera un bon coup du morceau "Altered State" et l'on s'émouvra de la touche celtique mieux mise en avant ("The Great Plain", "Tattoo"). A saluer aussi la participation en tant que maître des cérémonies de Monsieur Alan Rickman.

Un excellent disque qui ouvre en grande pompe la période la plus intéressante de l'oeuvre de son auteur.