Autant j'adore le Mike OLDFIELD pop, autant je garde toujours une certaine réserve pour Islands.

Cet album naît d'un très bon sentiment, celui de vouloir retranscrire musicalement un petit coin de paradis tropical sous un bon soleil (ce qui n'est que plus bienvenu après la parenthèse sombre de The Killing Fields), notamment grâce au très beau morceau long, "The Wind Chimes".
Cependant, si je reconnais une certaine qualité à ce titre, la manière dont il se démarque du classico-lyrisme oldfieldien n'est pas la meilleure à mon goût. Il y a toujours un détail qui cloche. L'ouverture à la musique balinaise est intéressante. Mais il manque quelque chose.

Quant aux chansons, elles sonnent bien dans le ton de l'époque, avec si possible quelques bons représentants au chant (Bonnie Tyler, Max Bacon) pour faire sensation. Je redis toutefois qu'elles aussi manquent pas mal (plus que "The Wind Chimes") de la magie de la musique d'OLDFIELD, surtout "Magic Touch" et la chanson-titre. "Flying Start" est joliment ensoleillée, avec un texte bidonnant. C'est celle qui se défend le mieux avec les chansons interprétées par Anita Hegerland, Mme Oldfield à l'époque et dont la voix se fait très proche de Maggie Reilly.

Islands est, avec Heaven's Open, l'album le plus moyen du versant pop de Mike OLDFIELD.

Note réelle : 2,5