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Wolfgang Amadeus MOZART - Symphonie N°41 Jupiter (harnoncourt) (1788)
Par CHIPSTOUILLE le 19 Décembre 2006          Consultée 10346 fois

Avec l’ère du numérique se sont envolées les contraintes du support. Certes, le son n’est pas toujours bon. Pourtant, on s’en accommode très bien lorsqu’il s’agit d’écouter le tout avec un ipod nano dans une rame de métro. Il n’y a d’ailleurs encore pas si longtemps, la qualité sonore n’était guère meilleure, lorsque la musique portative l’était grâce à la magie de la bande magnétique. Elle était alors répartie sur 2 faces, d’une cassette ou d’un disque vinyle. Niveau timing, le disque 33 tours et la cassette convergeaient aux alentours de 60 minutes. Durée idéale pour faire figurer 2 symphonies de l’époque classique viennoise, avoisinant généralement les 30 minutes chacune. En tout cas, c’est ce que se sont évertué à assurer les interprètes pendant des années, en adaptant le nombre de reprises des thèmes de chacun des 4 mouvements. Sur une cassette enregistrée que j'ai écouté un nombre incalculable de fois, figurait ainsi la symphonie n°40 en face A. L’inconvénient, avec les cassettes, est qu’il n’était pas possible de réécouter la même face en boucle. Deux choix s'offraient: rembobiner ou écouter l’autre face. Je vous avoue avoir passé un temps certain dans ma tendre enfance à préférer consacrer 5 min de temps à rembobiner, plutôt que de réécouter la symphonie 41 dite Jupiter qui figurait donc en face B.

Pourtant, les spécialistes sont unanimes, la 41e est un chef d’œuvre. Est régulièrement argumenté le dernier mouvement, fugue à 5 voix qui s’impose comme une merveille de technicité. Explosif, ce final riche en nappes de cordes synthétise le meilleur du XVIIIe siècle en combinant habilement forme sonate et contrepoint. Pour peu que vous compreniez ce qu’il se passe en classique, il faut admettre que ça en jette, une franche réussite. Ce que les « spécialistes » ont peut-être oublié, ce que l’on a perdu de vue quelque part au cours du XXème siècle, c’est que le génie de MOZART ne réside pas que dans sa technique, mais surtout dans son universalité. C’est ce qui transcende la 40e symphonie, ce côté immédiat, cette accessibilité, cette évidence. Il ne suffit pas de vaincre sur le papier, encore faut-il atteindre le cœur. La symphonie Jupiter, imposante, virile, impressionne beaucoup, mais souffre donc de la comparaison.

Attention, c’est du MOZART époque viennoise. C’est bien joli de faire son difficile, mais cela reste un festin de roi. Gardez en tête que c’est le même gamin de 10 ans qui rembobinait la 40e et boudait du chevreuil sauce grand veneur avec purée de marrons tout en réclamant un steak-frites. Le chevreuil, plus subtil, est un gibier dont le goût s’apprivoise (les végétariens m'excuseront la métaphore et feront un effort d'adaptation pour cette fois). Comme cette 41e symphonie, à 10 ans, on passe totalement à côté de l'exceptionnel. Pour apprécier, il faut affiner ses oreilles, pratiquer la symphonie de HAYDN ou BEETHOVEN, quelques pièces de BACH… Quelque chose de plus relevé que les évidences du quotidien comme la 40e ou le printemps de VIVALDI. C’est avec l’expérience des découvertes que l’on parvient à appréhender la richesse de la musique, tout comme celle de la cuisine. Et la 41e symphonie de MOZART, au même titre que les repas de fête pour adulte, est une rareté que l’on apprécie comme un élément constituant la richesse de son art.

Conclusion qui s’est imposée par la force du destin, il ne faut pas voir dans cette symphonie l’épilogue d’une série. La Jupiter, qui doit son surnom à son aspect imposant, a provoqué les choses. Il faut lui trouver une continuité dans les symphonies 97 ou 99 de HAYDN, écrites dans la décennie suivante. Il s’agit d’un prélude moins éparpillé à BEETHOVEN, un élan vers un futur plus imposant. Bien qu’il doive s’éteindre 3 ans plus tard sur la simple ironie du hasard, en 1788 MOZART n’a ici que 32 ans, et toute sa vie devant lui. Il se construit, améliore son style une composition après l’autre. Les noces de figaro étaient une porte d’entrée, une révolution pour la suite. La symphonie n°41 n’était qu’une étape, qui n’aura malheureusement pas de suite. A la veille de la révolution, la symphonie n’a pas atteint le statut qu’elle aura au XIXe siècle. Loin des préoccupations principales du compositeur, plus accaparé à ses derniers opéras, elle reste un exercice pratique élégant, une œuvre qui appelait à mieux. Un futur qui n’existe pas.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Nikolaus Harnoncourt (direction)
- Royal Concertgebouw Orchestra


- symphonie N°40 En Sol Mineur
1. Motto Allegro
2. Andante
3. Menuetto. Allegretto
4. Allegro Assai
- symphonie N°41 Jupiter En Do Majeur
5. Allegro Vivace
6. Andante Cantabile
7. Menuetto: Allegro . Trio
8. Molto Allegro



             



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