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Wolfgang Amadeus MOZART - Messe Du Couronnement (marriner) (1779)
Par CHIPSTOUILLE le 24 Juin 2015          Consultée 2670 fois

Leopold KOZELUCH, compositeur tchèque aujourd’hui oublié, se vit proposer en 1781 le poste d’organiste à Salzbourg laissé vacant par Wolfgang Amadeus MOZART. Contrairement à ce dernier en 1779, KOZELUCH avait alors suffisamment de notoriété pour se permettre de refuser. La légende dit qu’il affirmera plus tard à ce sujet : « C’est surtout la conduite de l’archevêque envers Mozart qui m’a rebuté, car s’il a pu laisser partir un homme de cette trempe, quel traitement devais-je m’attendre à subir de sa part ? ». Le prince-archevêque Colloredo cette même année, traita en effet son serviteur de « crétin » et de « voyou » avant de le congédier pour de bon. C’est dire si les relations entre les deux hommes étaient bonnes.

Lorsque deux ans plus tôt, MOZART revient de France après son périple infructueux (cf. chronique de la symphonie n°32), c’est donc contrarié qu’il reprend service en tant qu’organiste auprès du prince-archevêque. Si quelques œuvres médiocres jalonnent cette période, c’est peut être encore plein d’espoir qu’il compose alors à son retour, cette messe du couronnement.

Plusieurs hypothèses existent quant à l’origine de son surnom, qui n’a toutefois rien d’original. La première est que la messe fut écrite à l’occasion de la commémoration du couronnement de la Vierge miraculeuse du sanctuaire de Maria Plain. En ce lieu réside en effet un tableau de la vierge et du christ, tous deux coiffés de couronnes rococo serties de joyaux innombrables. Ce tableau aurait « miraculeusement » échappé à un incendie quelques années plus tôt, d'où la commémoration et le nom de la messe. Elle fut par ailleurs interprétée lors des couronnements de Leopold II puis François Ier d’Autriche, respectivement en 1790 et 1792. C'est également le premier de ces deux couronnements qui donna son nom au concerto pour piano n°26.

Contrairement au requiem et à la messe en ut, celle-ci est de type « Brevis » comme la plupart des autres messes aujourd’hui ignorées. La missa brevis, ou messe courte était un genre qui fut imposé en Europe centrale, avec une structure en 6 mouvements. On remarquera, une fois de plus, qu’une fois son émancipation acquise après 1781, MOZART ira à l’opposé de ce que son ancien mécène exigeait de lui. Cette courte durée n’empêche malheureusement pas cette messe de passer par quelques épisodes peu glorieux. Le sanctus, bien que de courte durée, fait office de boulet. Il pourra même, une fois de plus, faire douter quant à l’identité du compositeur de l’épisode équivalent du Requiem. MOZART était en effet capable d’écrire des choses relativement banales.

Mais oublions cet épisode en demi-teinte, car le reste de la messe est brillant. Brillantissime, même, si l’on s’attarde sur cet exceptionnel "Agnus Dei" qui conclue l’œuvre. Un incontournable du compositeur, sublimé dans la version de Marriner par la célèbre Barbara Hendricks, réellement poignante et ici intemporelle. L’air a de plus l’audace de se conclure sur un superbe chœur à la HÄNDEL du plus bel effet. Un mouvement qui marquera, aussi bien le compositeur lui-même qui le reprendra l’air Done Sovo de son Figaro, que Joseph HAYDN qui s’en inspirera fortement dans l’adagio de sa symphonie n°98 ou l’ "Agnus Dei", une fois encore, de son Harmoniemesse.

Dans les mouvements moins connus, on apprécie en particulier le superbe enchaînement Kyrie/Gloria, le second reprenant l’idée introductive du premier avec plus de fougue. La partie soliste du Kyrie n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de l’Agnus Dei. Les rapprochements que l’on peut établir ainsi entre les différents mouvements de l’œuvre lui confèrent une unité d’ensemble relativement rare pour l’époque. D’autres épisodes réguliers, notamment les « Qui Tollis » véloces et dramatiques qui épicent le "gloria", et dont on ne croyait plus MOZART capable en cette année 1779, émaillent cette œuvre d’autant de prouesses musicales qui nous font toucher du doigt le chef d’œuvre.

L’ensemble nous fera tout de même émettre quelques légères réserves. Outre ce fameux Sanctus un peu pompier, le "Gloria" et le "Benedictus", tous deux assez longs, peuvent parfois nous égarer. Rien de réellement rédhibitoire ici, la messe du couronnement mérite bien son succès ainsi que sa notoriété. Mais, malgré les sommet atteints grâce à son admirable "Agnus Dei", on reste légèrement en deçà des plus belles séquences du Requiem ou de la messe en Ut. C’est, dans un cas comme dans l’autre, affaire de grandes réussites.

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- Neville Marriner (direction)


- messe Du Couronnement Kv 317
1. Kyrie
2. Gloria
3. Credo
4. Sanctus
5. Benedictus
6. Agnus Dei



             



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