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Wolfgang Amadeus MOZART - Concerto Pour 3 Pianos N°7 Lodron (perahia) (1776)
Par CHIPSTOUILLE le 20 Juillet 2016          Consultée 2135 fois

Sachant les cimes atteintes par MOZART dans l’exercice du concerto pour piano, voire du concerto tout court, sachant les capacités qu’il a acquises au travers de HAYDN, BACH ou HAENDEL à composer sur plusieurs lignes mélodiques, découvrir que MOZART a composé un concerto pour trois pianos pourrait faire fantasmer. Ce concerto n°7 n’a malheureusement rien de féerique. Composé dans la foulée productive de l’année 1776, il voit le jour bien avant les grands concertos de 1784-1786 et la maîtrise du contrepoint acquise vers 1783.

Foncièrement galant, au même titre que le précédent, il oublie tous les efforts accomplis les années précédentes. Tant d’instruments concertants conjugués à un orchestre pourraient poser problème pour ce style. MOZART résout l’équation en imposant une hiérarchie implacable, le premier piano écrase le second, les deux masquant totalement l’orchestre. Le troisième piano à peine présent, sera même complètement retiré sans que le concerto n’en ressente l’effet dans une réduction effectuée par MOZART lui-même.

L’œuvre répondait à une commande, effectuée par la comtesse Lodron pour elle-même et ses deux filles, élèves de MOZART. La dernière débutant juste l’apprentissage de l’instrument, il fallut s’adapter aux capacités des exécutantes et commanditaires, d’où cette hiérarchie asymétrique. Mené par son premier piano, le concerto ne possède pas de dialogue donc. Un manque de richesse flagrant, étonnant compte tenu de la programmation. Les filles Lodron s’accordent donc en un message uniforme, élégant, sans aspérité, sans profondeur, et sans équivoque.

L’œuvre, avec les concertos suivant et précédent, s’inscrit d’ailleurs dans une série de divertimento, sérénades, sonates d’église et messes de peu d’envergure. MOZART s’érige alors en stakhanoviste hyper productif, espérant semble-t-il se faire une place au soleil en brossant ses sources de revenus dans le sens du poil. En 1776, il passe d’ailleurs l’une des rares années complètes de sa vie dans sa ville natale de Salzbourg. Des signes qui semblent montrer que MOZART était alors décidé à accepter sa condition. Une attitude diamétralement opposée à celle de l’hiver 1779-1780, période se déroulant dans un contexte pourtant très similaire, où MOZART écrira très peu, et sera résolu à embrasser le moindre espoir de quitter Salzbourg.

Pour le moment il cherche à s’y faire une place, et il semblerait qu’il ait été tenté de limiter ses capacités, afin de répondre à la demande. Ce style galant si castrateur mais qui permettait alors de jouir d’une situation. On sait que l’histoire ne s’arrêtera pas là. MOZART, incapable de se subordonner à ses mécènes, ne tardera pas à chercher la gloire ailleurs.

Ce concerto n°7 reste le témoin agréable certes, mais sans relief, de cette période docile. On y décèlera bien une pointe d’amertume dans le virage de son premier mouvement. De même, le mouvement lent frole parfois l'émotivité. Des passages isolés, presque incongrus dans ce toboggan vers les oubliettes. Rien qui ne vaille le coup de s’y attarder une seconde fois.

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1. Allegro
2. Adagio En Si Bemol
3. Rondo: Tempo Di Menuetto



             



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