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Wolfgang Amadeus MOZART - Concerto Pour Piano N°16 (uchida, Tate) (1784)
Par CHIPSTOUILLE le 19 Septembre 2018          Consultée 1387 fois

Introduire cette chronique en vous précisant qu'on se sera bien pris la tête pour décortiquer ce concerto n°16 nous paraît évident. Second des deux concertos "qui mettent en nage" comme le décrivait MOZART dans une lettre adressée à son père, il s'avère bien plus complexe à appréhender que le précédent. Les premières écoutes nous ont perdu dans un labyrinthe de notes et d'effets de styles que MOZART a trop utilisé par ailleurs.

Après quelques mois de tiraillement, nous affirmons (de manière très péremptoire, certes) qu'il s'agit du brouillon des concertos n°20 et 24. Conclusion qui ne tient qu'à un fil ténu, qu'à ce léger pic d'intensité figurant la fin du second thème du premier mouvement. Une frustrante démonstration de dramaturgie qui s'évanouit dans un "pam-tadam" à la mode de l'ancien régime. Ce trait de génie viennois nous sort de la torpeur dès qu'il surgit. Trait (d'union) dont MOZART semble bien avare sur le reste du concerto.

Sitôt que l'on décèle ce gimmick au goût de reviens-y, les presque 10 minutes discursives du mouvement semblent moins vaines. L'orchestre pris à part, tourne rapidement en rond sur quelques idées éparses qui ne semblent avoir pour destination que cette tragique phrase, trop courte pour faire l'objet de cet Allegro Assai. Quand il ne trouve ni thème accrocheur, ni logique intéressante dans le développement, le compositeur retombe vite dans ses travers symphoniques.

A l'inverse, le piano bavard, qui doit réellement mettre en nage son exécutant, ornemente, beaucoup. Telle une vigne murale, il surprend autant de par sa densité que de par son utilité avant tout esthétique. Dépendant avant tout de son support orchestral, on remarque difficilement les détails subtils de cette ligne qui joue, à notre grande surprise (1), les seconds rôles. C'est bien sûr la combinaison de l'ensemble qui donne tout l’intérêt au mouvement, seule réussite de ce concerto. Étonnant, déroutant même, son héros masqué devant affronter moult péripéties nous désarçonne de par sa variété. Une fois le parcours maîtrisé, on jubile aux annonces subtiles de cette fameuse tirade, discrète mais pourtant belle et bien délivrée avec la manière.

Les deux mouvements suivants ne nous ont malheureusement pas réservé d'aussi belles surprises. Il manque quelque chose dans l'andante. Un fait dénoncé par Nannerl, et reporté (2) dans une missive de leur père. On possède la version révisée, qui est parfois pratiquée parfois non par les interprètes qui nous ont fait découvrir l’œuvre. Soyons honnête, nous ne savons pas quelle version interprète Mitsuko Uchida (3) qui nous a donné les clés - après avoir longtemps été perdu chez Perahia - du premier mouvement. Cet andante est d'une poésie évidente. On sait que MOZART marche alors en direction de ses futures romances. Il lui restait tout simplement quelques lieues à parcourir pour atteindre leur niveau.

Le rondeau final enfin, duquel on attend logiquement une mélodie imparable, ne comble pas plus nos attentes. L'excellence atteinte avec le concerto n°15 ne nous permet pas d’exiger moins. Pourtant, la partition se donne à nouveau beaucoup de mal. Le piano y est véloce et agile, le travail sur le soutien des bois est particulièrement remarquable (bassons, flûte et hautbois). Le résultat n'est simplement pas à la hauteur de l'effort fourni.

Le rapprochement que nous effectuons avec les concertos n°20 et 24 est la conséquence du drame sous-tendu dans le premier mouvement. Nous sommes cependant loin de l'évidence des chefs-d’œuvre en question. Il s'agit malheureusement du seul prisme par lequel nous sommes finalement parvenus à trouver de l’intérêt à ce concerto. C'est en soulignant ces similitudes que les aficionados des concertos n°20 et 24, en manque, trouveront peut-être ici une alternative appréciable. On leur conseille davantage le troisième de BEETHOVEN ou le premier de BRAHMS. Si d'aventure, de tels territoires restaient à conquérir.

(1) cf. chronique du concerto pour piano n°5, où l'on vous précisait que la force de MOZART était avant tout d'être parvenu à donner autant d'importance au piano qu'à l'orchestre. Chose qu'il réussit avec triomphe dans d'autres concertos, mais ce premier mouvement donne l'avantage à l'orchestre.
(2) Rappelons le fiasco du voyage de Noces, cf. chronique de la symphonie 36.
(3) On suppose qu'il s'agit de la toute première donc. Perahia ne nous a guère plus ému.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Mitsuko Uchida (piano)
- English Chamber Orchestra
- Jeffrey Tate (direction)


- concerto N°16 En Ré Majeur K 451
1. Allegro Assai
2. Andate
3. Rondeau: Allegro Di Molto



             



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