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Wolfgang Amadeus MOZART - Symphonie N°39 (harnoncourt) (1788)
Par CHIPSTOUILLE le 27 Janvier 2015          Consultée 3104 fois

C’est durant l’été 1788 que MOZART va, sans en avoir conscience, mettre un point final à sa carrière de symphoniste. Avec ses trois dernières symphonies, il entame une série qui consacrera trois compositeurs au travers du XIXe siècle à savoir lui-même, HAYDN et BEETHOVEN sous le nom de trilogie classique viennoise. Pourtant, entre la plus que célèbre quarantième, et le fin menu de connaisseur que constitue la Jupiter, cette symphonie n°39 peine à se frayer un chemin. Sa notoriété a décliné avec les années. Pourtant, il est injuste de l’ignorer et, si vous me demandiez mes trois symphonies préférées de MOZART, la 39ième viendrait discrètement se placer sur la troisième marche du podium. Même chose si l'on parle de mouvements, l’irrésistible entrain du finale de cette 39ème fut un coup de foudre, qui perdure encore aujourd’hui.

Il faut lui reconnaître une approche influencée par Joseph HAYDN dans sa construction. MOZART ne s’est certes jamais bien éloigné de son contemporain dans le domaine de la symphonie. Mais, outre les éternels 4 mouvements vif-lent-menuet-vif et la forme sonate (1), on trouve ici une introduction lente et un travail thématique, en particulier dans le dernier mouvement, qui rappelle la façon de faire de l'ainé. Cette introduction lente et profonde qui s’enchaine sur un mouvement plus jovial rappelle les symphonies 98 de HAYDN ou 4 de BEETHOVEN, bien que l’introduction soit loin d’être aussi obscure chez MOZART. Le premier thème, langoureux, n’est pas sans rappeler quelques fresques romantiques à l’image du beau Danube bleu chez STRAUSS. Il n’y a pas d’histoire chez MOZART, mais le tout semble pourtant suivre un script réfléchi.

Les second et troisième mouvements sont également pertinents. Quelque chose de relativement rare dans les symphonies de MOZART pour être souligné. Peut-être pourra-t-on trouver le mouvement lent un peu longuet, ou le menuet un chouilla académique (pom-pom-pom). De très légers « défauts » pour les non-habitués, inhérents au genre et à l’époque, qui sont loin d’être rédhibitoires dans cette brillante symphonie. En outre, le 3ème mouvement dispose d’un second thème qui s’envole entre les flûtes, les hautbois et clarinettes, une alliance aérienne et magique dont seul MOZART semble avoir les clés.

Mais la véritable réussite de cette symphonie est son dernier et tonitruant mouvement. Pour bien vous faire comprendre la puissance de cette mélodie schtroumpfement bien, sachez que votre serviteur la découvrait il y a quelques années, lorsque un "mp3" vous coûtait une heure de communication en 56k, en format midi, c'est-à-dire au synthétiseur. Cela avait suffit à me rendre irrésistiblement fou d’amour pour cette épopée estivale en forêt. Les réussites de MOZART sont souvent très célèbres, mais il y a quelques mouvements disséminés, ça et là, authentiquement accessibles, comme le finale grandiose et entêtant de cette symphonie n°39. Une fois écouté, il reste à jamais gravé dans votre mémoire. L’amateur de drames pourra trouver cet enthousiasme bon enfant un peu trop coloré pour lui plaire. A l’image de la fausse bande-annonce de mon petit poney monté par le Joueur du Grenier (2), le final de la symphonie n°39 de MOZART, sous ses allures rose bonbon, est tout simplement épique.

Reste la difficile tâche d’émettre un avis d’ensemble. Si tout était de la trempe du dernier mouvement, MOZART aurait ici accomplit sa meilleure symphonie, sans nul doute. Le reste n’est pas à dénigrer, de qualité dès le début, tout ceci monte en puissance au gré des épisodes. Il se met ainsi à la hauteur de son contemporain HAYDN, capable d’aussi jolies prouesses, mais bien plus nombreuses, ce qui reste matière d’exception dans les symphonies du jeune viennois. Peut-être que s’il avait pu vivre aussi longtemps que son alter-ego, il aurait accompli tout autant d'exploits dans l’art de la symphonie. Nous ne le saurons jamais. Faute de prouesses à répétition dans le domaine, sa symphonie n°39 s’érige ainsi en œuvre d’exception.

(1) Un petit rappel. La forme sonate concerne la structure des mouvements de bien des compositions de l’ère classique, fait d’une exposition qui dévoile deux thèmes qui peuvent être ou ne pas être répétés, d’un développement qui s’aventure plus notamment d’un point de vue tonalité et d’une réexposition qui répète les deux thèmes initiaux. Pour l’anecdote, en considérant les solos comme un développement, de nombreux titres de Rock suivent une structure similaire, couplets et refrains pouvant être considérés comme deux thèmes qui s’alternent.
(2) Yeaaah: https://www.youtube.com/watch?v=89kIs5iWzQ4

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