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Wolfgang Amadeus MOZART - Symphonie N°35 Haffner (harnoncourt) (1782)
Par CHIPSTOUILLE le 18 Mars 2007          Consultée 8601 fois

Sur la question des Symphonies, MOZART aura énormément évolué. Sur l’ensemble, on y décèle la très forte influence de Joseph HAYDN, mais les six dernières viendront s'enticher d'un élément perturbateur supplémentaire. Car en 1781, après un court voyage passant par Mannheim (pôle artistique important du moment, en particulier concernant la musique instrumentale), MOZART s'installe à Vienne où l'une de ses relations franc-maçoniques, le Baron Von Swieten, lui fera découvrir BACH (1) et étudier plus en détail HAENDEL que le génie avait découvert dans sa prime jeunesse lors d'un voyage en Angleterre.

Avec BACH, MOZART découvre le contrepoint sous une forme différente que celui qui apparaît dans les quatuors à cordes de son contemporain HAYDN. MOZART va donc, plutôt que copier la technique, tenter lui aussi de se l'approprier en l'incluant à son propre style. Il emprunte ainsi à la fugue sans toutefois en respecter les codes. L’été 1782, alors que la première de l’enlèvement au sérail vient d’être donnée et que MOZART triomphe à Vienne, il écrit deux sérénades coup sur coup. La première, la sérénade n°12, dont on ne connait pas le commanditaire, montre déjà une volonté de se démarquer de la musique galante et aristocratique. La seconde est commandée par Sigmund Haffner par l’entremise de Leopold, le père de MOZART, dans une lettre. Le même noble avait commandé la sérénade n°7 composée en 1776 qui porte également son nom.

On peut imaginer l’orgueil gonflé à bloc du jeune compositeur, qui avait quitté le joug du Prince-Archvèque Colloredo et de ses relations Salzbourgoises avec pertes et fracas, vers qui la noblesse salzbourgeoise revenait émettre des commandes. C’est ainsi qu’on explique que cette seconde sérénade Haffner, que Wolfgang ne qualifiera jamais que de Symphonie, brise toutes les conventions du genre. En effet la sérénade était exclusivement galante, musique de chambre avec orchestration restreinte, 2 menuets, etc. Dans le genre, je ne saurai que vous conseiller la Sérénéde n°10 dite « Gran Partita » du même compositeur. La sérénade n°13 qui suit, la « Petite musique de nuit », révisera de nouveau les codes. En faisant de cette sérénade "12 bis" commandée par Haffner une symphonie, MOZART montre qu’il n’est plus un serviteur obéissant. Une sorte de pied de nez adressé à ses anciens mécènes, une revanche personnelle.

La symphonie n°35 qui a donc conservé son qualificatif "Haffner" est la première tentant le mariage de la forme sonate qui domine alors au contrepoint baroque. La période marquera un changement notable dans le style de MOZART: moins galant, plus savant. Longue encore est la route vers les chefs d'œuvres suivants, mais la symphonie n°35 marque ainsi une étape importante. Elle fait d’ailleurs partie des symphonies les plus connues de l’autrichien, avec les n°25, 29, 40 et lance la série viennoise.

C’est avant tout son premier mouvement, triomphal, que l’on retient. L’emploi des timbales y est pour beaucoup et démontre une certaine virilité dans la musique. Timbales et à-coups que l’on retrouve dans le menuet, unique (là encore par opposition à la Sérénade qui en comporte généralement deux). L’adagio n’est pas sans rappeler léger et volubile, est peut-être ce qui est le plus réussi dans cette symphonie. Il fait chavirer. Le final, quand à lui, ressemble fortement à l’air "Ha wie will ich triumphieren" de l’enlèvement au sérail. Chanté par Osmin, le maître des esclaves, faut-il là aussi voir une tique envers le Prince-Archevêque ?

Tout agréable que puisse être son écoute, je ne suis pas ce qu’on peut appeler un fan inconditionnel de cette symphonie. Sympathique, certes, mais pas de quoi figurer sur la liste des chefs d’œuvres de MOZART. La version d’Harnoncourt fait, il semble, l’unanimité. Il est vrai que les traits Beethoveniens que semble vouloir insuffler le chef-d’orchestre à MOZART trouvent ici leur sens. Celà étant, il vous faudra supporter l’épuisante symphonie n°36 « Linz » derrière. A vous de voir…

(1) Il découvrait alors le père que nous connaissons tous aujourd’hui. Ses fils étaient en revanche connus de MOZART, notamment Johann Christian que MOZART rencontra à Londres, lors de sa longue tournée européenne alors qu’il était montré comme enfant prodige à toutes les cours d’Europe.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Royal Concertgebouw Orchestra
- Nikolaus Harnoncourt (direction)


- symphonie N°35 En Ré Majeur K 385 Haffner
1. Allegro Con Spirito
2. Andante
3. Menuetto
4. Presto
- symphonie N°36 En Do Majeur K 425 Linz
5. Adagio . Allegro Spiritoso
6. Andante
7. Menuetto
8. Presto



             



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