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Wolfgang Amadeus MOZART - Concerto Pour Piano N°17 (staier) (1784)
Par CHIPSTOUILLE le 3 Avril 2018          Consultée 1621 fois

Avril 1784, MOZART semble avoir trouvé dans le concerto le terreau idéal pour ses plus belles idées. Aux deux "concertos qui mettent en nage" (les n°15 et 16) succède donc le concerto n°17 ou K 453, pas même évoqué dans un courrier adressé à son père, rédigé 2 jours plus tôt le 10 Avril. Le concerto, tout comme le n°14 écrit 2 mois plus tôt, est dédicacé à l'une de ses nouvelles élèves, Babette Ployer. On manque donc de choses originales à énoncer, MOZART ayant enchaîné les œuvres du genre dans un court laps de temps.

C'était pourtant ce concerto, accompagné du n°9 dit "Jeunehomme", qu'Andreas Staier choisissait pour un disque d'exception, couronné d'un diapason d'or, d'un choc de la musique et d'autres récompenses. Le pianiste, faisant initialement partie du Concerto Köln, s'est en effet révélé sur cette interprétation exceptionnelle, d' "époque" selon l'appellation de circonstance. Car en effet, loin de l'image du héros romantique dominant un orchestre-océan de par un long piano à queue, Andreas Staier réduisait l'effectif le rassemblant autour de lui. Sans chef intermédiaire, il dirigeait depuis son pianoforte.

Le pianoforte, ancêtre du piano, avait déjà réalisé une révolution en comparaison de l'orgue et du clavecin. Le nom d'origine, provenant de l'italien, devait insister sur la capacité de l'instrument à varier les décibels. En perdant son suffixe au cours du XVIIIe siècle, l'instrument devait inverser les couleurs de ses touches, prendre une dimension plus imposante, et surtout arrondir ses sonorités. Plus sec, le pianoforte délivre des sons plus arrêtés dans le temps. Au héros romantique tourmenté s'oppose donc un adolescent dont la voix n'a pas encore tout à fait mué. Moins dominateur, l'instrument parvient ainsi à mieux se marier à un orchestre réduit.

Dans cet écrin réduit mais plus coloré, juvénile, le concerto pour Piano n°17 nous ouvre ainsi une fenêtre sur le XVIIIe siècle. En marquant différemment les variations sonores, la musique classique semble ici enfin trouver sa place entre les périodes baroques et romantiques. Le génie de MOZART ne s'y perd pas. Ce langoureux passage, dans le développement de l'allegro bondissant, contraste d'autant plus. L'andante, intime, légèrement amer, voire sentencieux par instants, nous confronte directement, plutôt que de se perdre dans l'espace de ses silences. L'allegretto final contraste de par son bavardage fluide et enjoué. Viennoiserie citadine, on y parcourt plusieurs épisodes, en particulier une course finale dont HAYDN est plus coutumier que MOZART. La cadet y fait toutefois poindre quelques touches ombragées.

Si la version de Staier a fait référence, c'est pour avoir particulièrement bien mis en valeur le côté expressif de ce concerto n°17. C'est avec lui que commence une série pratiquement sans faille jusqu'au n°26. Bien que globalement réussi, son allegretto s'égare cependant dans une ribambelle de thèmes. Il lui manque les ritournelles inoubliables des n°15 ou 22 pour se hisser au plus haut niveau. L'aventure reste belle et c'est réellement par comparaison avec les chefs d’œuvres intouchables qui suivent, que l'on néglige malgré lui le concerto n°17.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Andreas Staier (pianoforte)
- Concerto Köln


- concerto Pour Piano N°17 En Sol Majeur, K 453
1. Allegro
2. Andante
3. Allegretto



             



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