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Wolfgang Amadeus MOZART - Amadeus (1984)
Par CHIPSTOUILLE le 20 Décembre 2021          Consultée 1399 fois

A l’origine, il y avait beaucoup de questions sans réponses. Pourquoi est-il mort en pleine composition d’un requiem ? Etrange coïncidence, non ? Qui était le mystérieux 'homme en gris' à l’origine de sa commande ? N’était-il pas en pleine forme, quinze jours avant de mourir ? 35 ans, n’est-ce pas trop jeune ? Les Viennois n’ont pas aimé Les noces de Figaro ? Impossible, on les a dupés, c’est un évident chef-d’œuvre, non ? Comment un homme aussi talentueux a-t-il pu être boudé de son vivant ? Pourquoi avait-il tant de dettes ? Vous dites qu’on l’a enterré dans la fosse commune ? On lui préférait qui ? SALIERI ?

Beaucoup de détails incompréhensibles, un véritable vivier pour les théories les plus romanesques. Des rumeurs ont éclos, des murmures ont peu à peu déformé la vérité. En 1830, Alexandre Pouchkine écrivit Mozart et Salieri, tragédie supposant que le dernier aurait empoisonné le premier. La légende était née.

Mais la légende s’est peu à peu transformée en certitudes, et le nom d’Antonio SALIERI, un partisan de MOZART en réalité, a été souillé pour la postérité. Au moins Vincente MARTIN Y SOLER, jeune compositeur espagnol ambitieux qui recueillait les acclamations de Vienne alors que MOZART y était parfois boudé, a quant à lui complètement été oublié. Depuis, la cabale contre SALIERI continue. MOZART est un génie et tous ses contemporains ne seraient que de médiocres compositeurs ? Le nom de HAYDN est parvenu à survivre au XIXème siècle, un peu (1). Mais les autres… les fils BACH, GLUCK, VANHAL, KOZELUCH, ALBRETSBERGER, DITTERSDORF, PAISELLO, ROSETTI, PLEYEL, KRAUS, FILS, l’autre HAYDN et donc SALIERI… Tous des nuls ? Non, bien sûr. Mais tous écrasés en notoriété par le grand génie de l’époque, ça oui.

1979, la pièce de théâtre Amadeus naît et Peter Shaffer réécrit une fois de plus l’histoire. C’est elle qui inspire Milos Forman pour son film, Peter Shaffer est même de nouveau démarché pour l’occasion. Les deux reprennent le sujet de fond sans s’embarrasser des détails (au-revoir le poison). Mozart et Salieri y sont ennemis intimes, dans un jeu de dupes immortalisés sur grand écran. Un casting 5 étoiles (2), des costumes et décors au plus juste, un réalisateur ayant déjà largement fait ses preuves, et une couronne à 8 oscars. Amadeus nous parle du génie face à la médiocrité, et de toute l’injustice qui en découle. Est-il vraiment utile de vous repréciser qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre ?

Au milieu des acteurs faits de chair et d’os, se dessine le personnage principal du film : la musique. Les compositions de MOZART y écrasent celles de son adversaire en temps de présence, pour quelques scènes d’anthologie. On repense en particulier à celle où Salieri feuillette des partitions originales, vierges de toute correction, où les mélodies sublimes s’enchaînent en à peine quelques secondes. Ce qui suffit à Milos Forman pour nous expliquer qu’un seul film ne suffit pas. La légende, une fois encore, fait ici son office. Le second doit se contenter de deux extraits tirés du final de Axur Re D’Ormus. L’opéra est considéré par les spécialistes comme un chef-d’œuvre. Deux thèmes si distincts qui cohabitent dans le même mouvement pourraient témoigner du manque récurrent d’unité thématique dans les œuvres de l’Italien. Pour parer à ce défaut d’apparat, on vous conseille une écoute approfondie de ses 26 variations sur le thème de la Folia di Spagnia. Mais nous digressons.

L’opéra prend dans Amadeus une place centrale, en particulier Les noces de Figaro. Parfois plus que ce que les images de Milos Forman nous montrent. Le mouvement final en effet est repris en plusieurs occasions (durant la composition, à la fin de l’opéra, et lors du vaudeville pastiche), comme s’il s’agissait du thème principal du film. Comme Salieri le souligne lui-même dans l’intrigue, il y est question de déclaration d’amour et de pardon malgré les faux semblants. La confrontation finale d’Amadeus reprend ces deux éléments, sous couvert d’une scène inoubliable où Mozart dicte la partition à Salieri. Comme un miroir aux noces, Salieri finit par avouer son admiration pour la musique de MOZART – bien qu’il le jalouse et le déteste – au même titre que le comte déclare son amour, mais pas à celle qu’il croit. Mozart de son côté, trompé par les circonstances, s’excuse d’avoir pensé à mal, de la même manière que la comtesse pardonne au comte bien malgré lui. Cette subtile référence ne se révèle en général qu’à ceux qui connaissent les deux œuvres, et encore.

Si vous aimez la musique, faire l’impasse sur Amadeus serait un non-sens total. Certes, on s’arrange ici beaucoup avec la vérité historique. Néanmoins, dès qu’il n’a plus besoin de romancer, le film conserve un sens du détail exceptionnel (3). On a là une véritable démonstration de cinéma. Du premier visionnage à celui qu’on ne compte plus, le récit, les images et la musique ne perdent jamais de leur force. Le rythme est admirable, les émotions sont intenses, et le message est déchirant. Amadeus est au sommet du 7ème art, point.

(1) Un portrait de lui se trouve dans le film, posé au mur chez les MOZART
(2) F. Murray Abraham a ravi de peu l’oscar du meilleur acteur à Tom Hulce. Pourquoi ce dernier n’a-t-il pas joui d’une carrière plus flamboyante ? C’est incompréhensible. Si vous appréciez cet acteur, on vous conseille donc de voir Le cercle des intimes de Andreï Kontchalovski
(3) Notez en particulier la présence de personnes/personnages secondaires ayant véritablement compté dans la vie de MOZART, comme le baron Van Swieten (mélomane admirateur de MOZART, et support de ce dernier à la cour), Emmanuel Schikaneder (ami de MOZART et librettiste de La flute enchantée) ou Caterina Cavalieri (célèbre cantatrice de l’époque). Maria Theresa von Paradis, célèbre pianiste aveugle, y est même mentionnée dans une scène. La composition du Requiem est également mise en pause juste après les premières mesures du "Lacrymosa", au petit matin. Juste là où commence le doute sur ce qu’à composé MOZART, et ce que son élève a complété.

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- Miloš Forman (direction)
- Peter Shaffer (scenario)
- Wolfgang Amadeus Mozart (musique)
- Antonio Salieri (musique)
- Giovanni Baptista Pergolesi (musique)
- Neville Marriner (direction musique)
- Patrizia Von Brandenstein (décors)
- Theodor Pištěk (costumes)
- Miroslav Ondříček (photographie)
- Michael Chandler (montage)
- Nena Danevic (montage)
- Tom Hulce (wolfgang amadeus mozart)
- F. Murray Abraham (salieri)
- Elizabeth Berridge (constance mozart)
- Roy Dotrice (leopold mozart)
- Simon Callow (emmanuel schikaneder)
- Jeffrey Jones (joseph ii)


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