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1994 The Last Temptation
  The Last Temptation
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ALICE COOPER - The Eyes Of Alice Cooper (2003)
Par NESTOR le 23 Mai 2021          Consultée 1499 fois

Alors que ses deux précédents albums étaient censés être les deux premières étapes d'une trilogie, ALICE COOPER prend une nouvelle fois tout le monde à contre-pied et nous sort un vingt-troisième album qui plonge directement ses racines dans ses opus sortis entre 1972 et 1983.
La surprise est importante après deux albums aux sonorités sombres et modernes, plutôt heureux.
Nul doute que l’accueil plus que timide réservé à Dragontown (2001) l'a incité à revoir sa copie et à envisager une nouvelle direction artistique. Et quoi de plus naturel que de recourir aux vieilles recettes qui, par le passé, lui ont assuré le succès afin d'espérer renouer avec celui-ci ?
Mais le problème avec ALICE COOPER, c’est qu’il a changé si souvent de style (passant du Rock psychédélique au Rock, du Hard-Rock au Heavy Métal, du Cabaret à la New-Wave) qu’il n’est pas évident de déterminer quelle période représente son âge d’or et son style de référence. Qu'à cela ne tienne, il suffit de toutes les prendre. Et c’est un peu cette solution de facilité qui constitue la trame de The Eyes Of Alice Cooper qui pioche allègrement dans plusieurs époques de sa carrière en revisitant ses périodes Rock 70’, mais également Hard US, des années 80/90, ainsi que son côté Grand cabaret, le tout en y incluant de petites incursions vers des univers lorgnant vers le Punk Rock Californien avec "Backyard Brawl" et "I’m So Angry".

Par chance, le mélange de toutes ces couleurs musicales, très bien agencé, bénéficie au surplus d’un excellent son. On passe du glammisant "Bye, Bye Baby" à un "Love Should Never Feel Like This" que l’on pourrait imaginer issu des cessions de Love It To Death (1971), puis à "Spirits Rebellious" qui rappelle Brutal Planet (2000), en passant par un "This House Is Haunted", indéniablement le titre le plus étrange, qui dégage une ambiance fantastique renvoyant à l’époque de Welcome To My Nightmare (1975). Dans ce dernier titre, l’utilisation d’une clarinette et d’un style de chant très typé donne une saveur particulière à cette chanson qui aurait certainement encore gagné à adopter un ton encore plus solennel et pompeux.

Si l’éclectisme est au rendez-vous, il en va globalement de même de la qualité. Ce n'est pas évident car cet album a été composé en une semaine et enregistré en deux, ce qui pourrait légitimement faire redouter un niveau décevant. Il est pourtant truffé de petites pépites. A commencer par la magnifique ballade "Be With You Awhile", une des plus belles écrite par ALICE depuis bien longtemps. Ou bien de l’ultra efficace "Novocaïne", transcendé par un orgue Hammond et un jeu de guitare renvoyant à celui de la paire Bruce/ Buxton. Nous pouvons également à nouveau citer le rapide et Heavy "Backyard Brawl" ainsi que l’entraînant et enjoué "Detroit City" dans lequel ALICE COOPER rend hommage à la scène Rock de la capitale du Michigan dont il est issu. Il en profite pour citer certains des musiciens originaires de sa ville natale (Ted NUGENT, Iggy POP, The MC5, The SILVER BULLET BAND, Bob SEGER), et évoque même les très jeunes (EMINEM, Kid ROCK et INSANE CLOWN POSSE). Cette chanson colle à merveille avec l’ambiance musicale de l’album, à savoir une sorte de rétrospective joyeuse. Avec un petit côté nostalgique renforcé par la participation de Wayne Kramer, guitariste du MC5. A l’esprit garage Rock initial, est ajouté un refrain Pop qui allie simplicité et efficacité.

Peu ou pas de titres mauvais ou tout simplement moyens (on peut toutefois citer "The Song That Didn't Rhyme" au goût d’inachevé, malgré un texte savoureux) dans ce disque très facile d’accès. Tout est calibré pour exaucer les vœux de la majorité des fans d’ALICE COOPER et cela fonctionne très bien. Tout au plus peut-on regretter la quasi-absence de prise de risque.
Mais, une fois de plus, Vincent Furnier montre qu’il excelle dans l’art de sentir d’où vient et vers où tourne le vent. Dans ces conditions, il ne faut pas être surpris qu’il ait capté le revival Garage-Rock, lui qui, au surplus, en était un des précurseurs. Il est simplement dommage qu’il n’ait pas joué la carte à fond en faisant appel à certains de ses anciens compagnons de route, à l’instar de Michael Bruce ou de Dick Wagner pour rehausser encore plus la couleur nostalgique de cet opus. Mais ne nous méprenons pas, les excellents Eric Dover (guitare) et Eric Singer (batterie), qui font plus qu’assurer, nous pondent un son que jamais le ALICE COOPER BAND n’a été à même de seulement approcher.

De fait, le disque est un excellent divertissement, une parenthèse nostalgique et allègre qui ne semble avoir d’autre but que de donner du plaisir. Mais il va bien falloir que le père Furnier se décide un jour ou l’autre à s’atteler à quelque chose d’un petit peu plus ambitieux et surprenant.

Pour la petite histoire, on peut noter que l’album est sorti avec quatre pochettes distinctes, la différence résidant dans la couleur des yeux et du rond entourant le "A" d’ALICE COOPER. Ceux-ci pouvant invariablement être rouge, vert, bleu et violet.

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   NESTOR

 
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- Alice Cooper (chant)
- Calico Cooper (chant)
- Chuck Garric (basse)
- Eric Dover (guitare)
- Eric Singer (batterie)
- Ryan Roxie (guitare)
- Scott Gilman (saxophone, clarinette)
- Teddy Andreadis (claviers)
- Wayne Kramer (guitares)


1. What Do You Want From Me ?
2. Between High School & Old School
3. Man Of The Year
4. Novocaine
5. Bye Bye, Baby
6. Be With You Awhile
7. Detroit City
8. Spirits Rebellious
9. This House Is Haunted
10. Love Should Never Feel Like This
11. The Song That Didn't Rhyme
12. I'm So Angry
13. Backyard Brawl



             



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