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HARD ROCK  |  LIVE

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1969 Pretties For You
1970 Easy Action
1971 Love It To Death
  Killer
1972 School's Out
1973 Billion Dollar Babies
  Muscle Of Love
1974 Greatest Hits
1975 Welcome To My Nightma...
1976 Alice Cooper Goes To ...
1977 Lace And Whiskey
  The Alice Cooper Show
1978 From The Inside
1980 Flush The Fashion
1981 Special Forces
1982 Zipper Catches Skin
1983 Dada
1986 Constrictor
1987 Raise Your Fist And Y...
  The Nightmare Returns
1989 The Beast Of Alice Coope...
  Trash
1990 Trashes The World
1991 Hey Stoopid
1994 The Last Temptation
  The Last Temptation
1997 A Fistful Of Alice
1999 The Life And Crimes Of A...
  Welcome To The Nightmare...
2000 Brutal Planet
  Brutally Live
2001 Dragontown
  The Definitive Alice Coo...
2003 The Eyes Of Alice Coo...
2005 Dirty Diamonds
2006 Live At Montreux 2005
2008 Along Came A Spider
2009 Keepin' Halloween Alive
2010 Theatre Of Death : Live ...
2011 Welcome 2 My Nightmar...
2014 Raise The Dead: Live Fro...
2017 Paranormal
2021 Detroit Stories
2023 Road
 

- Style : Aerosmith
- Membre : Black Star Riders, Suicidal Tendencies
 

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ALICE COOPER - Raise The Dead : Live From Wacken (2014)
Par LONG JOHN SILVER le 22 Février 2015          Consultée 4595 fois

Debout les morts !

A quoi peut bien penser ce bon vieil ALICE lorsqu’il pénètre sur la scène du Wacken open air, faisant face à une sacrée marée humaine ce soir d’Août 2013 ? L’affiche du festival envoie du carrément plus lourd et surtout du (bien) plus jeune que lui. D’ailleurs, les ectoplasmes du 'Metal symphonique' -je pouffe- finlandais de NIGHTWISH (un déluge de samples, zéro finesse, toujours la même chanson mais une chanteuse sacrément b… euh douée !) sont prévus pour lui succéder à l’affiche. Sauf qu’ALICE (65 ans en 2013) les pulvérise tous, il a su échapper à de vrais trous de balles et aux pires addictions. ALICE est intemporel. Il a même survécu à chacune de ses exécutions.

Tous les 'black-metalleux' de la terre, les groupes macabres en 'oth', peuvent s’aligner, qu’ils connaissent ou pas, respectent ou non le Coop’, celui-ci les a précédés depuis longtemps et ce ne sont pas les murs de guitares saturées jusqu’à la gerbe sur lesquels on hurle des textes aussi inaudibles qu’abscons qui changeront la donne : petits joueurs ils sont, suiveurs ils resteront. C’est dit. ALICE arrive pour choper le public à la gorge et il ne le lâchera pas, entouré qu’il est par un gang de VRAIS musiciens qui possède en son sein (oui, je sais) un argument aussi techniquement irréprochable que charmant, soit Orianthi, l’Australienne qu’on a pu remarquer auparavant en compagnie du mort-vivant le plus célèbre du monde, juste avant que ce dernier ne se décide à prendre pour de bon son ticket pour l’éternité.

Le show débute et là attention : CONCEPT ! On se cramponne, ça va saigner ! La chose se présentant comme suit : le spectacle se divise en trois parties bien distinctes (sic), soit les hits suivis de la face sombre d’ALICE qui aboutit au réveil des morts. ouf ! Sérieusement ALICE… on s’en tamponne le coquillart de tout ça, de toute façon on est là et puis tu pourrais tout aussi bien changer les intitulés de place en gardant exactement les chansons dans le même ordre, on n’y verrait que du feu.

Forts de ces précisions euh… de ces précisons quoi ; une heure et demie de bonheur s’offre à nous, surtout que physiquement et vocalement ALICE tient une forme ahurissante, le pauvre Ian Gillan ne peut pas en dire autant… et son pote Lemmy encore moins. Mais entrons de ce pas dans la décadence : Hello Hooray ! Let the show begin…, c’est avec ce vers qui nous ramène en 1973 que le chanteur plante ses premiers mots sur un décor qui reconstitue un hall de manoir maudit, accompagné de musiciens aux tenues bariolées sortis d’un manège (ench)hanté. La célébration nécrophile bat son plein, pas de temps morts - en dépit dudit concept - et pas de ballade non plus. Ajoutons à cela qu’ALICE a viré de la scène - depuis quelques années déjà - toute forme de clavier et repris à ce titre une dimension purement rock’n’rollienne qui lui sied à merveille. On nage dans le ravissement, on exulte, on tape du pied à chaque nouvelle chanson, tout en visitant un musée des horreurs qui expose en condensé l’entièreté de la carrière de l’artiste, en y adjoignant quatre reprises (DOORS, BEATLES, HENDRIX et WHO) prétextes pour ramener des enfers les 'dead drug friends', faire réviser les fondamentaux aux petits jeunes du public et donner son titre au spectacle. A ce propos, "Break On Through" balance méchamment, faisant presque oublier sa version originale quand "My Generation", pour impeccable qu’elle soit, surprend moins puisque figurant déjà au menu du DVD Brutally Live paru en 2000.

Le rappel, "School’s Out" (what else ?) inclut une longue citation de "Another Brick In The Wall (Part II)", glissant au passage que le coup de la chorale de gosses qui envoie promener l’école, c’est bien lui (aussi) qui l’a fait en premier. Et on n’a pas vu passer le temps, ça tombe bien puisqu’on a décidé en haut lieu d’immortaliser cet instant. Alors quoi ?

Les vedettes seventies se montrant désormais extrêmement prolixes en la matière, l’intérêt d’un nouvel album Live doit, outre à sa réalisation –irréprochable dans le cas présent, c’est un VRAI live, sans overdubbs qui plus est, la musique vit et vibre comme si on y était, le groupe est soudé et assure tout en prenant son pied-, au choix des titres proposés. Mine de rien, le Coop’ réussit une sorte de tour de force en la matière car il parvient, en maintenant le même format (une grosse heure et demie), à en extraire des classiques qui, pour 'incontournables' qu’ils soient ("Elected", "Only Women Bleed", "The Black Widow") n’en sont pas pour autant inamovibles. Ca permet de placer des titres épatants comme "Dirty Diamonds" ou "He's Back (The Man Behind The Mask)", de jouer deux excellents morceaux du dernier album ("I’ll Bite Your Face Off", "Caffeine") et au public de repartir sans se sentir frustré.

Il semblerait que, ce soir-là, un collègue (dont je tairai l’identité)* ait préféré aller voir CANDLEMASS –clone** (certes convaincant) du Sab’ période Dio- qui passait au même moment sur une autre scène. ALICE te pardonnera l’ami mais d’abord il faudra te rendre au "Departement Of Youth" en compagnie de 'Dwight Fry', éventrer une poupée gonflable au son des guitares harmonisées de "Killer" en psalmodiant le texte de "Billion Dollar Babies" avant d’aller nourrir "Frankenstein". Ou inversement.


*Red One, tu as jusqu’à la prochaine pleine Lune pour t’acquitter de ce qui va suivre, sous peine de te voir infliger l’attribution de la disco complète de TOKIO HOTEL (E.P, remixs et DVD compris), cela avec interdiction absolue de se boucher le nez et de dire du mal des troncs d’arbres.
** Clones (We're All), album Flush The Fashion(1980), comme quoi...

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   LONG JOHN SILVER

 
   NESTOR

 
   (2 chroniques)



- Alice Cooper (chant)
- Orianthi (guitare)
- Tommy Henriksen (guitare)
- Ryan Roxie (guitare)
- Chuck Garric (basse)
- Glen Sobel (batterie)


- cd 1
1. Hello Hooray
2. House Of Fire
3. No More Mr Nice Guy
4. Under My Wheels
5. I'll Bite Your Face Off
6. Billion Dollar Babies
7. Caffeine
8. Department Of Youth
9. Hey Stoopid
10. Dirty Diamonds
11. Welcome To My Nightmare
12. Go To Hell

- cd 2
1. He's Back (the Man Behind The Mask)
2. Feed My Frankestein
3. Ballad Of Dwight Fry
4. Killer
5. I Love The Dead
6. Break On Through
7. Revolution
8. Foxy Lady
9. My Generation
10. I'm Eighteen
11. Poison
12. School's Out/another Brick In The Wall



             



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