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Rod STEWART - Swing Fever (2024)
Par ERWIN le 4 Mai 2024          Consultée 718 fois

Comme tous les 3 ans, notre cher camarade Rod le mod vient nous rendre visite une fois encore, tant que l’âge le permet et que la voix magique tient toujours. Cette fois, il prend exemple sur son aîné Tom JONES pour lancer un projet avec l’ineffable Jools HOLLAND, ex âme damné de SQUEEZE désormais star de la télé angliche. D’une part, il faut se renouveler, et l’énergie peut manquer pour composer, alors quoi de mieux que d’aller chourrer les standards de la musique populaire américaine comme il l'a déjà fait plein de fois? On tremble bien sûr en se souvenant des disques en question mais la présence de Jools est comme une caution de qualité.
Cette fois, le sujet c’est le swing, il va y avoir de la dynamique et des bons gros cuivres rebondis. C’est l’album qui annonce les 80 ans de Rod. Eh oui, un âge respectable !

Alors que je vous le dise, tout ce qui va suivre date de 1929 à 1951 ! Ouais, ce n’est pas récent ! L’album s’ouvre sur "Lullaby Of Broadway" - 1935 - qui est jouissive tellement les cuivres sont partout, et Rod de retrouver sa jeunesse. La manière gourmande qu’à Rod avec ses choristes de susurrer le refrain est tout à fait délicieuse. On a même un intermède de claquettes. Ah j’adore, les gars !
"Oh Marie" nous ramène à l’époque où la danse et l’éclate étaient au centre des préoccupations de la jeunesse. Là, un boogie woogie d’une rapidité rare, croyez-moi, ça défonce sa race. La version classique est de Louis PRIMA et ça laisse le rock’n’roll à des années lumière.
La "Tennessee Waltz" date de 1946 mais c’est la version de Patti PAGE qui reste dans l’inconscient collectif. C’est rapide et presque raide, difficile à danser, messieurs dames !

"Sentimental Journey" ralentit le tempo mais pas la vibe d’éclate qui déferle d’un coup sur votre platine. C’est une chanson historique puisqu’elle symbolise la fin de la seconde guerre mondiale en 44. Eh oui, c’est aussi le fait de gloire inaugural de Doris DAY dont c’est le premier numéro un.
"Night Train" - 1940 - traîne son esprit bluesy cuivré avec nonchalance et Rod est parfait pour ce titre. Revoyez donc la pochette de Never A Dull Moment et vous comprendrez de quoi je parle.
"Ain’t Misbehavin", titre de 1929 symbole des débuts du jazz et du swing, est plus steady mais drôlement chaloupé tout de même. Parmi les centaines de versions, nous conseillons celle de Sarah VAUGHAN.

Nous sommes en 32 en perfide Albion lorsque Ray NOBLE compose "Love Is The Sweetest Thing" qui lui donnera son premier numéro un aux USA. Une petite merveille de gaieté et d’insouciance, tellement révélateur des années folles, c’est du Scott Fitzgerald en musique, les gars !
"Them There Eyes" - 1931 - a vu successivement Bing CROSBY, Louis ARMSTRONG et Billie HOLIDAY lui rendre justice. Ca swingue bien avec de jolies interventions de cuivres rutilants.
Toujours supra classique avec "Pennies From Heaven" et on s’amuse comme des petits fous, mais on sait que de grandes voix sont passées par là, toujours Bing CROSBY et Billie HOLIDAY notamment, ça calme.

On passe du coq à l’âne avec "Good Rockin Tonight", le classique de Roy BROWN, popularisé par Elvis PRESLEY lors de l’explosion du rock’n’roll. Un guitare électrique vient d’ailleurs se mêler à la prédominance sonique sur ce titre.
"Frankie And Johnny" ralentit aussi le tempo, il le faut sous peine d’essoufflement. Cette version de Rod est honnête, très écoutable avec des solis à la Jerry Lee LEWIS de Jools. La voix du king des Mods tient drôlement bien la route, c’est évident sur "Walkin My Baby Back Home" - 1930 -, le classique appartient à Nat King COLE, et l’éclate est belle et bien là.
Enfin, "Almost Like Being In Love" est tiré de la B.O de mon cher Brigadoon, ça fait plaisir de voir que Rod a bon goût. Nous avons cette fois une ch'tite guitare manouche pour accompagner la chose.

Tout ça ne révolutionne rien du tout, bien sûr ! Ce n’est pas une sortie majeure, mais juste un élan de Rod STEWART vers des contrées différentes, aidé en cela par un Jools HOLLAND toujours judicieux dans ses arrangements et sa vision moderniste du classique. Le résultat est un disque de qualité où l’éclate le dispute à la dynamique, malgré des titres dont le plus jeune a plus de 70 ans.
Je choisis de poser le 4 pour ce disque de reprise car la performance de Rod est de tout premier ordre.

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   ERWIN

 
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Non disponible


1. Lulaby Of Broadway
2. Oh Marie
3. Sentimental Journey
4. Pennies From Heaven
5. Night Train
6. Love Is The Sweetest Thing
7. Them There Eyes
8. Good Rockin Tonight
9. Ain’t Misbehavin
10. Frankie And Johnny
11. Walkin My Baby Back Home
12. Almost Like Being In Love
13. Tennessee Waltz



             



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